Un plan "massif", aussi : l'État va investir 1,3 milliard d'euros pour la formation et l'emploi de plus de 500.000 jeunes. "Nous allons déployer des moyens importants du fonds d'investissement social d'ici juin 2010", a assuré le chef de l'État, avant de décliner les mesures prises.
Pour renforcer l'apprentissage, le gouvernement fixe comme objectif le recrutement de "320.000 apprentis entre le 1er juin 2009 et le 1er juin 2010". En 2008, 285.000 apprentis ont été recrutés. Pour aider les entreprises à s'engager dans cette voie, Nicolas Sarkozy a promis qu'elles auraient "zéro charge" si elles embauchaient un apprenti avant le 30 juin 2010. Toutes les entreprises de moins de 50 salariés recevront une prime de 1.800 euros par apprenti embauché. Le président de la République a affirmé vouloir "lutter contre les sorties précaires d'apprentissage". "Nous allons nous mobiliser pour que chaque apprenti en situation de rupture puisse trouver un nouvel employeur", a-t-il fait valoir.
En ce qui concerne les contrats de professionnalisation , le gouvernement plaide pour le recrutement de 170.000 jeunes du 1er juin 2009 au 1er juin 2010. Les entreprises qui embaucheront un jeune de moins de 26 ans bénéficieront d'une prime de 1.000 euros. Elle s'élèvera à 2.000 euros si le jeune embauché n'a pas le bac. En outre, 50.000 jeunes de 16 à 25 ans inscrits au Pôle emploi bénéficieront à la rentrée 2009 d'un programme d'accompagnement et de formation . Les régions seront associées à la mise en place et au financement de ces programmes.
Hirsch prépare des mesures beaucoup "plus profondes"
Autre initiative que souhaite renforcer le chef de l'État : l es écoles de la deuxième chance . 7.200 jeunes supplémentaires seront inscrits dans ces écoles en 2009 et 2010. L'objectif est d'offrir 12.000 places dans ces établissements. L'État financera un tiers de ces places tout comme les régions.
Côté stagiaires , les entreprises, privées et publiques, seront désormais obligées de rémunérer tous les stages de plus de deux mois. La limite était fixée jusqu'alors à trois mois minimum. Une prime de 3.000 euros sera en outre accordée à toute entreprise qui embauchera en CDI, avant la fin septembre 2009, un jeune déjà en stage. L'objectif est de 50.000 jeunes embauchés.
Afin de suivre la mise en place de ces mesures, une mission pour le développement de la formation en alternance a été confiée au pdg de Veolia Environnement Henri Proglio, avec la tâche d'élaborer une charte qui sera soumise aux branches et entreprises.
Répondant par avance aux critiques des syndicats qui jugent globalement l'effort insuffisant, Martin Hirsch explique qu'il s'agit d'un "plan pour faire en sorte que la génération de cette année [ne] se trouve pas avec les portes fermées", qu'elle ne soit pas "sacrifiée" ; mais "il y aura dans un deuxième temps des mesures beaucoup plus profondes pour les jeunes", préparées par la commission qu'il préside et comprenant une soixantaine de personnalités du monde syndical, universitaire, patronal, associatif et politique, dont un tiers de jeunes.
Pour renforcer l'apprentissage, le gouvernement fixe comme objectif le recrutement de "320.000 apprentis entre le 1er juin 2009 et le 1er juin 2010". En 2008, 285.000 apprentis ont été recrutés. Pour aider les entreprises à s'engager dans cette voie, Nicolas Sarkozy a promis qu'elles auraient "zéro charge" si elles embauchaient un apprenti avant le 30 juin 2010. Toutes les entreprises de moins de 50 salariés recevront une prime de 1.800 euros par apprenti embauché. Le président de la République a affirmé vouloir "lutter contre les sorties précaires d'apprentissage". "Nous allons nous mobiliser pour que chaque apprenti en situation de rupture puisse trouver un nouvel employeur", a-t-il fait valoir.
En ce qui concerne les contrats de professionnalisation , le gouvernement plaide pour le recrutement de 170.000 jeunes du 1er juin 2009 au 1er juin 2010. Les entreprises qui embaucheront un jeune de moins de 26 ans bénéficieront d'une prime de 1.000 euros. Elle s'élèvera à 2.000 euros si le jeune embauché n'a pas le bac. En outre, 50.000 jeunes de 16 à 25 ans inscrits au Pôle emploi bénéficieront à la rentrée 2009 d'un programme d'accompagnement et de formation . Les régions seront associées à la mise en place et au financement de ces programmes.
Hirsch prépare des mesures beaucoup "plus profondes"
Autre initiative que souhaite renforcer le chef de l'État : l es écoles de la deuxième chance . 7.200 jeunes supplémentaires seront inscrits dans ces écoles en 2009 et 2010. L'objectif est d'offrir 12.000 places dans ces établissements. L'État financera un tiers de ces places tout comme les régions.
Côté stagiaires , les entreprises, privées et publiques, seront désormais obligées de rémunérer tous les stages de plus de deux mois. La limite était fixée jusqu'alors à trois mois minimum. Une prime de 3.000 euros sera en outre accordée à toute entreprise qui embauchera en CDI, avant la fin septembre 2009, un jeune déjà en stage. L'objectif est de 50.000 jeunes embauchés.
Afin de suivre la mise en place de ces mesures, une mission pour le développement de la formation en alternance a été confiée au pdg de Veolia Environnement Henri Proglio, avec la tâche d'élaborer une charte qui sera soumise aux branches et entreprises.
Répondant par avance aux critiques des syndicats qui jugent globalement l'effort insuffisant, Martin Hirsch explique qu'il s'agit d'un "plan pour faire en sorte que la génération de cette année [ne] se trouve pas avec les portes fermées", qu'elle ne soit pas "sacrifiée" ; mais "il y aura dans un deuxième temps des mesures beaucoup plus profondes pour les jeunes", préparées par la commission qu'il préside et comprenant une soixantaine de personnalités du monde syndical, universitaire, patronal, associatif et politique, dont un tiers de jeunes.