Depuis l'arrivée des Obama à la Maison Blanche le 20 janvier il n'y a pas eu de signes d'un fléchissement de l'Obamania qui avait saisi le monde pendant la campagne présidentielle de 2008. Elle est au contraire montée d'un cran.
Les pré-adolescentes punaisent sur les murs de leurs chambres des posters des filles Obama, Malia, 10 ans, et Sasha, 7 ans, en rêvant d'un "sleepover" - une invitation à dormir - à la Maison Blanche ou encore du statut de "BFFL" pour "best friends for life" (meilleures amies pour la vie).
Les magazines se battent pour publier les photos les plus sympathiques du couple présidentiel lorsqu'ils jardinent dans leur potager écologique ou jouent avec leur nouveau chien Bo.
Et même si les États-Unis sont confrontés à leur pire crise économique depuis celle des années 1930, il semble que les Obama ne puissent rien faire qui puisse porter atteinte à leur image.
"A moins que l'économie ne prenne un tournant encore plus mauvais ou qu'une erreur soit commise, je ne pense pas que leur aura va disparaître avant un certain temps", estime Robert Watson, professeur en Sciences politiques à la Lynn University de Floride.
"C'est le retour de Camelot", ajoute-il, faisant référence au nom donné aux quelques années passées par John F. Kennedy et son épouse Jackie à la Maison Blanche, considérée comme une époque dorée pour la présidence américaine.
Mais contrairement aux Kennedy, les Obama viennent de familles ordinaires de la classe moyenne et non pas de familles privilégiées et fortunées.
Et c'est exactement cette image de famille ordinaire que les Américains et les gens dans le monde entier trouvent attachante, estiment les spécialistes.
"Ils représentent plus que simplement le Président et la Première dame, plus que des démocrates convaincus, plus que juste des Afro-Américains", juge Carl Anthony, un historien de la National First Ladies Library située dans l'Ohio (nord).
Il cite le discours très personnel prononcé par Michelle Obama début avril devant des jeunes filles d'une école de Londres, à l'occasion du sommet du G20, dans lequel elle leur conseillait de prendre leur destin en main.
Les Obama donnent aux gens "un sentiment d'espoir", estime M. Anthony, en soulignant l'authenticité de la Première dame.
Elle a ainsi raconté la semaine dernière à un groupe d'enfants combien elle appréciait la vie à la Maison Blanche, de ne plus avoir à cuisiner pour sa famille et de pouvoir faire des échappées culinaires dans la capitale avec des membres de son équipe sans prévenir personne.
Les habitants de Washington apprécient tout particulièrement ces échappées, dont les restaurants fréquentés par le couple présidentiel voient leurs tables réservées des semaines à l'avance.
"Washington vit vraiment un âge d'or. Les Obama ont apporté beaucoup d'énergie et d'enthousiasme à la ville au cours des derniers mois", a indiqué Garrett Graff, correspondant politique au Washingtonian, un magazine qui a publié en une en mai une photo du président américain torse-nu sous la légende: "Notre nouveau voisin est sexy".
"Notre légende était un peu provocatrice..., mais c'est vraiment le bon moment d'être ici et une des raisons principales c'est que les Obama sont là."
Les pré-adolescentes punaisent sur les murs de leurs chambres des posters des filles Obama, Malia, 10 ans, et Sasha, 7 ans, en rêvant d'un "sleepover" - une invitation à dormir - à la Maison Blanche ou encore du statut de "BFFL" pour "best friends for life" (meilleures amies pour la vie).
Les magazines se battent pour publier les photos les plus sympathiques du couple présidentiel lorsqu'ils jardinent dans leur potager écologique ou jouent avec leur nouveau chien Bo.
Et même si les États-Unis sont confrontés à leur pire crise économique depuis celle des années 1930, il semble que les Obama ne puissent rien faire qui puisse porter atteinte à leur image.
"A moins que l'économie ne prenne un tournant encore plus mauvais ou qu'une erreur soit commise, je ne pense pas que leur aura va disparaître avant un certain temps", estime Robert Watson, professeur en Sciences politiques à la Lynn University de Floride.
"C'est le retour de Camelot", ajoute-il, faisant référence au nom donné aux quelques années passées par John F. Kennedy et son épouse Jackie à la Maison Blanche, considérée comme une époque dorée pour la présidence américaine.
Mais contrairement aux Kennedy, les Obama viennent de familles ordinaires de la classe moyenne et non pas de familles privilégiées et fortunées.
Et c'est exactement cette image de famille ordinaire que les Américains et les gens dans le monde entier trouvent attachante, estiment les spécialistes.
"Ils représentent plus que simplement le Président et la Première dame, plus que des démocrates convaincus, plus que juste des Afro-Américains", juge Carl Anthony, un historien de la National First Ladies Library située dans l'Ohio (nord).
Il cite le discours très personnel prononcé par Michelle Obama début avril devant des jeunes filles d'une école de Londres, à l'occasion du sommet du G20, dans lequel elle leur conseillait de prendre leur destin en main.
Les Obama donnent aux gens "un sentiment d'espoir", estime M. Anthony, en soulignant l'authenticité de la Première dame.
Elle a ainsi raconté la semaine dernière à un groupe d'enfants combien elle appréciait la vie à la Maison Blanche, de ne plus avoir à cuisiner pour sa famille et de pouvoir faire des échappées culinaires dans la capitale avec des membres de son équipe sans prévenir personne.
Les habitants de Washington apprécient tout particulièrement ces échappées, dont les restaurants fréquentés par le couple présidentiel voient leurs tables réservées des semaines à l'avance.
"Washington vit vraiment un âge d'or. Les Obama ont apporté beaucoup d'énergie et d'enthousiasme à la ville au cours des derniers mois", a indiqué Garrett Graff, correspondant politique au Washingtonian, un magazine qui a publié en une en mai une photo du président américain torse-nu sous la légende: "Notre nouveau voisin est sexy".
"Notre légende était un peu provocatrice..., mais c'est vraiment le bon moment d'être ici et une des raisons principales c'est que les Obama sont là."