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Le constat de l'éditeur est simple : "Le JDD est le seul hebdomadaire au monde vendu quatre heures par semaine - entre 9 heures et 13 heures - dans un réseau atrophié de 50 % à 70 % à Paris, par rapport à celui ouvert en semaine", a expliqué Christian de Villeneuve, le directeur de la rédaction. Or 50 % des ventes de l'hebdomadaire se font dans la capitale.
"Il faut aller de plus en plus vers le lecteur pour toucher ceux qui ne trouvent pas le JDD le dimanche matin", souligne encore M. de Villeneuve. Les habitudes des Français changent. Ils partent davantage en week-end. Concrètement, une édition sera bouclée le samedi matin et une autre le samedi soir. "Nous restons le même journal, à la fois hebdomadaire et quotidien du septième jour", rappelle le directeur de la rédaction.
L'éditeur anticipe des ventes en recul de 2 % pour 2008. La diffusion France payée du JDD a atteint 263 553 exemplaires en 2007, selon l'Office de justification de la diffusion (OJD). Les ventes de janvier à septembre 2008 se situaient à 257 633 exemplaires, en repli de 2,47 % par rapport à la même période de 2007. Cette année-là avait profité aux ventes de journaux, en raison, notamment, des élections présidentielle et législatives. L'un des objectifs est désormais de développer le portage, sachant que le JDD ne compte quasiment pas d'abonnés.
Une difficile équation
Parallèlement, le JDD réfléchit à une évolution de sa formule. "Nous travaillons sur la densification du contenu, tout en améliorant le confort de lecture", déclare M. de Villeneuve.
En janvier, la rubrique "JDD Paris" va être lancée, d'un minimum de quatre pages, avec une orientation sur la vie culturelle et associative pour le dimanche suivant également, "en espérant qu'elle aura des petits frères dans les grandes villes de France", espère M. de Villeneuve. Le patron de la rédaction ajoute que la publicité "marche bien", en dépit d'un marché d'une grande morosité.
Le quotidien économique La Tribune, qui a lancé une nouvelle formule le 27 octobre, propose désormais une édition le samedi, avec un supplément de 16 pages, "Le Journal du week-end". "Nous vendons environ 10 000 exemplaires le samedi, contre une moyenne de 12 000 en vente au numéro le reste de la semaine", indique Valérie Décamp, directrice générale du titre. "Nous devrions atteindre les 15 000 exemplaires en février ou en mars. Cette édition plaît aux annonceurs", précise-t-elle. En revanche, son concurrent Les Echos "ne souhaite pas sortir le samedi", mais travaille "à une formule plus étoffée le vendredi, avec la participation de notre mensuel Enjeux à cette offre de fin de semaine", explique Nicolas Desbois, le directeur général du pôle de presse économique du groupe Les Echos.
Les éditeurs de presse doivent en permanence trouver un équilibre délicat entre le coût d'un numéro supplémentaire et les recettes générées.
"Il faut aller de plus en plus vers le lecteur pour toucher ceux qui ne trouvent pas le JDD le dimanche matin", souligne encore M. de Villeneuve. Les habitudes des Français changent. Ils partent davantage en week-end. Concrètement, une édition sera bouclée le samedi matin et une autre le samedi soir. "Nous restons le même journal, à la fois hebdomadaire et quotidien du septième jour", rappelle le directeur de la rédaction.
L'éditeur anticipe des ventes en recul de 2 % pour 2008. La diffusion France payée du JDD a atteint 263 553 exemplaires en 2007, selon l'Office de justification de la diffusion (OJD). Les ventes de janvier à septembre 2008 se situaient à 257 633 exemplaires, en repli de 2,47 % par rapport à la même période de 2007. Cette année-là avait profité aux ventes de journaux, en raison, notamment, des élections présidentielle et législatives. L'un des objectifs est désormais de développer le portage, sachant que le JDD ne compte quasiment pas d'abonnés.
Une difficile équation
Parallèlement, le JDD réfléchit à une évolution de sa formule. "Nous travaillons sur la densification du contenu, tout en améliorant le confort de lecture", déclare M. de Villeneuve.
En janvier, la rubrique "JDD Paris" va être lancée, d'un minimum de quatre pages, avec une orientation sur la vie culturelle et associative pour le dimanche suivant également, "en espérant qu'elle aura des petits frères dans les grandes villes de France", espère M. de Villeneuve. Le patron de la rédaction ajoute que la publicité "marche bien", en dépit d'un marché d'une grande morosité.
Le quotidien économique La Tribune, qui a lancé une nouvelle formule le 27 octobre, propose désormais une édition le samedi, avec un supplément de 16 pages, "Le Journal du week-end". "Nous vendons environ 10 000 exemplaires le samedi, contre une moyenne de 12 000 en vente au numéro le reste de la semaine", indique Valérie Décamp, directrice générale du titre. "Nous devrions atteindre les 15 000 exemplaires en février ou en mars. Cette édition plaît aux annonceurs", précise-t-elle. En revanche, son concurrent Les Echos "ne souhaite pas sortir le samedi", mais travaille "à une formule plus étoffée le vendredi, avec la participation de notre mensuel Enjeux à cette offre de fin de semaine", explique Nicolas Desbois, le directeur général du pôle de presse économique du groupe Les Echos.
Les éditeurs de presse doivent en permanence trouver un équilibre délicat entre le coût d'un numéro supplémentaire et les recettes générées.
