Quinze maisons ont été la proie des flammes depuis jeudi, dont celle d'un pompier à Peri, a souligné le commandant des pompiers Bruno Maestracci.
Au total, plus de 5.000 hectares de végétation ont été ravagés dans trois incendies en Corse-du-Sud depuis jeudi, selon un bilan dressé par les pompiers tôt samedi. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux avait fait état vendredi à l'occasion d'une visite dans l'île de 4.200 hectares détruits.
"Nous sommes maintenant à plus de 5.000 hectares : à lui seul, le feu d'Aullène représente environ 3.000 hectares", a dit le commandant Maestracci.
Dans la région d'Aullène, une zone très escarpée au nord-est de Sartène, 700 hommes venus de Corse avec des renforts de l'Hérault, des Alpes-maritimes et du Var, ainsi que cinq Canadair, deux hélicoptères et deux Tracker s'employaient depuis le début de la matinée à combattre les flammes.
La "tête" du feu qui a déjà dévoré depuis jeudi près de 3.000 hectares dans ce secteur restait en libre progression, a expliqué le commandant Maestracci. La vitesse de propagation dans ce secteur s'établissait samedi matin entre 900 m/h et 1.300 m/h.
Cette région du Valle Mala abrite une forêt de chênes et de résineux parfois multicentenaires.
Au sol, où se fait l'essentiel du travail des pompiers, "il va falloir tirer des kilomètres de tuyaux pour atteindre les lisières du feu et héliporter des hommes et du matériel" dans des zones très escarpées et très difficiles d'accès, a ajouté le commandant.
Outre le vent d'ouest qui se renforçait, les difficultés venaient de suspicions de nouveaux départs de feu --deux samedi matin dont un dans la forêt d'Aïtone, qui se sont heureusement révélés sans objet-- qu'il faut chaque fois vérifier en distrayant des moyens aériens, a souligné le commandant. "La stratégie est la priorité au feu naissant", a-t-il insisté.
Dans le même temps, les soldats du feu surveillaient toujours le site de la vallée de l'Ortolo, entre Sartène et Bonifacio, où le feu était "fixé" depuis la nuit de jeudi à vendredi mais où "quelques points se réactivent sous l'effet du vent".
Le feu près de Peri, aux portes d'Ajaccio, qui s'était déclaré jeudi a été fixé vendredi soir après avoir dévoré quelque 700 hectares sur les deux flancs de la vallée de la Gravone, brûlé la gare du village de Carbuccia et traversé le village de Tavaco où plusieurs maisons ont flambé.
Un quatrième feu qui s'était déclaré vendredi à Olmeto-Plage près de Propriano a été rapidement éteint après avoir ravagé 2.000 m2.
"70% des moyens dont la France dispose sont concentrés sur les feux en cours en Corse", avait déclaré vendredi M. Hortefeux, faisant état d'une quinzaine de maisons et d'une soixantaine de véhicules détruits.
Selon le colonel de gendarmerie Hubert Bonneau, deux des trois feux de jeudi étaient apparemment accidentels et l'un, celui de Peri, "criminel". M. Hortefeux a promis de ne laisser "aucun répit" aux incendiaires en rappelant les sanctions encourues: "au minimum 15 ans de prison et 150.000 euros, au maximum la réclusion à perpétuité et 200.000 euros".
En Haute-Corse, deux incendiaires présumés ont été interpellés à leurs domiciles vendredi et samedi à Bastia, selon la gendarmerie.
Au total, plus de 5.000 hectares de végétation ont été ravagés dans trois incendies en Corse-du-Sud depuis jeudi, selon un bilan dressé par les pompiers tôt samedi. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux avait fait état vendredi à l'occasion d'une visite dans l'île de 4.200 hectares détruits.
"Nous sommes maintenant à plus de 5.000 hectares : à lui seul, le feu d'Aullène représente environ 3.000 hectares", a dit le commandant Maestracci.
Dans la région d'Aullène, une zone très escarpée au nord-est de Sartène, 700 hommes venus de Corse avec des renforts de l'Hérault, des Alpes-maritimes et du Var, ainsi que cinq Canadair, deux hélicoptères et deux Tracker s'employaient depuis le début de la matinée à combattre les flammes.
La "tête" du feu qui a déjà dévoré depuis jeudi près de 3.000 hectares dans ce secteur restait en libre progression, a expliqué le commandant Maestracci. La vitesse de propagation dans ce secteur s'établissait samedi matin entre 900 m/h et 1.300 m/h.
Cette région du Valle Mala abrite une forêt de chênes et de résineux parfois multicentenaires.
Au sol, où se fait l'essentiel du travail des pompiers, "il va falloir tirer des kilomètres de tuyaux pour atteindre les lisières du feu et héliporter des hommes et du matériel" dans des zones très escarpées et très difficiles d'accès, a ajouté le commandant.
Outre le vent d'ouest qui se renforçait, les difficultés venaient de suspicions de nouveaux départs de feu --deux samedi matin dont un dans la forêt d'Aïtone, qui se sont heureusement révélés sans objet-- qu'il faut chaque fois vérifier en distrayant des moyens aériens, a souligné le commandant. "La stratégie est la priorité au feu naissant", a-t-il insisté.
Dans le même temps, les soldats du feu surveillaient toujours le site de la vallée de l'Ortolo, entre Sartène et Bonifacio, où le feu était "fixé" depuis la nuit de jeudi à vendredi mais où "quelques points se réactivent sous l'effet du vent".
Le feu près de Peri, aux portes d'Ajaccio, qui s'était déclaré jeudi a été fixé vendredi soir après avoir dévoré quelque 700 hectares sur les deux flancs de la vallée de la Gravone, brûlé la gare du village de Carbuccia et traversé le village de Tavaco où plusieurs maisons ont flambé.
Un quatrième feu qui s'était déclaré vendredi à Olmeto-Plage près de Propriano a été rapidement éteint après avoir ravagé 2.000 m2.
"70% des moyens dont la France dispose sont concentrés sur les feux en cours en Corse", avait déclaré vendredi M. Hortefeux, faisant état d'une quinzaine de maisons et d'une soixantaine de véhicules détruits.
Selon le colonel de gendarmerie Hubert Bonneau, deux des trois feux de jeudi étaient apparemment accidentels et l'un, celui de Peri, "criminel". M. Hortefeux a promis de ne laisser "aucun répit" aux incendiaires en rappelant les sanctions encourues: "au minimum 15 ans de prison et 150.000 euros, au maximum la réclusion à perpétuité et 200.000 euros".
En Haute-Corse, deux incendiaires présumés ont été interpellés à leurs domiciles vendredi et samedi à Bastia, selon la gendarmerie.