Fan d'aviation et d'austérité budgétaire, ce chef de gouvernement centriste de 55 ans adore prendre les commandes de jets qu'il loue. Mieux: c'est lui qui paie la facture, comme pour être plus légitime au moment de plaider pour un État économe.
Depuis qu'il a pris ses fonctions en mai 2015, cet ancien homme d'affaires, connu pour ses qualités de gestionnaire, s'est mué en pilote à l'occasion de 19 voyages officiels en Finlande et à l'étranger, ont indiqué à l'AFP les services du Premier ministre.
En juillet 2016 par exemple, il a amené un Cessna 525, qui peut transporter six ou sept passagers, à plus de 5.000 km de Helsinki, jusqu'à la Mongolie et sa capitale Oulan-Bator, où il devait assister à une rencontre de dirigeants européens et asiatiques.
En septembre, à l'occasion d'une réunion informels des chefs d'État et de gouvernements de l'Union européenne à Bratislava, il était encore commandant de bord sur 1.400 kilomètres.
Même chose quand il s'est rendu en Norvège. "Le vol a été très tranquille. J'ai piloté moi-même l'avion, vous savez", a-t-il dit devant les délégations venus à un séminaire sur l'Arctique, prouvant que pour lui, c'était la routine.
M. Sipilä, ingénieur de formation, est devenu millionnaire grâce à son activité d'entrepreneur dans les technologies. Puis il s'est lancé en politique. Il a remporté les législatives de 2015 en promettant de "réparer" tout ce qui n'allait pas en Finlande, pays en récession à l'époque.
Avant d'accéder à ce poste, il a souffert de deux embolies pulmonaires, en 2013 et 2014. Les médias finlandais se sont parfois interrogés pour savoir si lui-même et ses passagers étaient en sécurité. Mais, d'après eux, il est pleinement remis et refuse d'évoquer le sujet.
"On a examiné ça attentivement et on est arrivé à la conclusion que, du point de vue de la sûreté, on ne voyait pas de raison de mettre des restrictions", a déclaré à l'AFP le responsable de la sécurité du gouvernement, Jari Ylitalo.
"Si on regarde les statistiques, prendre l'avion est plus sûr que de conduire une voiture. Sa licence est valide, c'est un pilote expérimenté, et l'équipement de vol est en bon état", a-t-il ajouté.
Ce Premier ministre se considère comme un citoyen ordinaire, hostile à tout privilège, quand d'autres pays polémiquent à n'en plus finir sur le coût des déplacements, y compris privés, de leurs dirigeants.
Des négociations difficiles avec ses partenaires de coalition sur la réforme de la santé en novembre 2015, qui s'étaient terminées dans la nuit, l'avaient une fois fait manquer le dernier vol du vendredi vers son fief d'Oulu (nord).
Après leur conclusion tôt le samedi, M. Sipilä a refusé qu'on lui affrète un vol spécial. Il a choisi un vol médical Helsinki-Oulu qui était sur le point de décoller mais qui n'avait qu'un seul siège de disponible.
D'après le quotidien de référence Helsingin Sanomat, il a laissé cette place à son épouse, Minna-Maaria, et a passé l'heure que durait le trajet... assis sur la lunette des toilettes.
Depuis qu'il a pris ses fonctions en mai 2015, cet ancien homme d'affaires, connu pour ses qualités de gestionnaire, s'est mué en pilote à l'occasion de 19 voyages officiels en Finlande et à l'étranger, ont indiqué à l'AFP les services du Premier ministre.
En juillet 2016 par exemple, il a amené un Cessna 525, qui peut transporter six ou sept passagers, à plus de 5.000 km de Helsinki, jusqu'à la Mongolie et sa capitale Oulan-Bator, où il devait assister à une rencontre de dirigeants européens et asiatiques.
En septembre, à l'occasion d'une réunion informels des chefs d'État et de gouvernements de l'Union européenne à Bratislava, il était encore commandant de bord sur 1.400 kilomètres.
Même chose quand il s'est rendu en Norvège. "Le vol a été très tranquille. J'ai piloté moi-même l'avion, vous savez", a-t-il dit devant les délégations venus à un séminaire sur l'Arctique, prouvant que pour lui, c'était la routine.
M. Sipilä, ingénieur de formation, est devenu millionnaire grâce à son activité d'entrepreneur dans les technologies. Puis il s'est lancé en politique. Il a remporté les législatives de 2015 en promettant de "réparer" tout ce qui n'allait pas en Finlande, pays en récession à l'époque.
Avant d'accéder à ce poste, il a souffert de deux embolies pulmonaires, en 2013 et 2014. Les médias finlandais se sont parfois interrogés pour savoir si lui-même et ses passagers étaient en sécurité. Mais, d'après eux, il est pleinement remis et refuse d'évoquer le sujet.
"On a examiné ça attentivement et on est arrivé à la conclusion que, du point de vue de la sûreté, on ne voyait pas de raison de mettre des restrictions", a déclaré à l'AFP le responsable de la sécurité du gouvernement, Jari Ylitalo.
"Si on regarde les statistiques, prendre l'avion est plus sûr que de conduire une voiture. Sa licence est valide, c'est un pilote expérimenté, et l'équipement de vol est en bon état", a-t-il ajouté.
Ce Premier ministre se considère comme un citoyen ordinaire, hostile à tout privilège, quand d'autres pays polémiquent à n'en plus finir sur le coût des déplacements, y compris privés, de leurs dirigeants.
Des négociations difficiles avec ses partenaires de coalition sur la réforme de la santé en novembre 2015, qui s'étaient terminées dans la nuit, l'avaient une fois fait manquer le dernier vol du vendredi vers son fief d'Oulu (nord).
Après leur conclusion tôt le samedi, M. Sipilä a refusé qu'on lui affrète un vol spécial. Il a choisi un vol médical Helsinki-Oulu qui était sur le point de décoller mais qui n'avait qu'un seul siège de disponible.
D'après le quotidien de référence Helsingin Sanomat, il a laissé cette place à son épouse, Minna-Maaria, et a passé l'heure que durait le trajet... assis sur la lunette des toilettes.