Le "Guide", dont les troupes progressent contre les rebelles, a annoncé à la télévision "la bataille décisive" pour Misrata, située à 150 km à l'est de Tripoli, sur la route de Sirte, sa région natale.
Parlant à des jeunes originaires de la troisième ville du pays, il a lancé mercredi : "Dès ce soir vous allez être entraînés à manier des armes et demain vous allez participer à la bataille", les exhortant à "ne pas laisser Misrata otage aux mains d'une poignée de cinglés".
Dans l'est du pays, occupé par les insurgés depuis le début de l'insurrection, les troupes gouvernementales ont affirmé mercredi soir avoir "purgé" Ajdabiya de ses rebelles. Cette localité, bombardée par air et terre, est le dernier verrou des opposants à 160 km au sud de leur fief de Benghazi (Est).
Alors que la rébellion recule, le Conseil de sécurité de l'ONU doit enfin se prononcer jeudi sur une zone d'exclusion aérienne en Libye, mais plusieurs puissances occidentales veulent aller plus loin.
La France a déjà réclamé des frappes ciblés et les Etats-Unis souhaitent désormais "aller au delà" d'une simple interdiction de vols dans l'espace aérien libyen.
A Bahreïn, la répression de la contestation s'est aussi accélérée jeudi, après l'intervention en début de semaine de troupes de pays du Golfe, l'instauration de l'état d'urgence et l'assaut des forces de l'ordre bahreïnies contre des manifestants chiites mercredi dans le centre de Manama (cinq morts).
Six personnalités de l'opposition ont ainsi été arrêtées dans la nuit de mercredi à jeudi. Il s'agit de cinq figures chiites et d'un opposant de gauche sunnite.
"Ils ont tous été arrêtés dans la nuit", a déclaré à l'AFP Khalil Marzouk, député du puissant mouvement chiite al-Wefaq.
Parmi les personnes arrêtées figure le secrétaire général du mouvement Haq, une formation interdite de l'opposition chiite, Hassan Machaimaa, qui avait regagné Manama le 26 février après avoir bénéficié d'une grâce royale.
Le défenseur des droits de l'Homme Abdeljalil al-Singace, également membre de ce groupe et libéré fin février après six mois de détention, fait aussi partie des interpellés.
Les appels à un dialogue politique lancés notamment par les Etats-Unis, allié proche de Bahreïn, sont pour l'instant restés lettre morte, la dynastie sunnite dirigeant ce pays majoritairement chiite refusant toute négociation.
Au Yémen, où des milliers de personnes campent depuis le 21 février sur la place de l'université à Sanaa pour obtenir le départ du président Ali Abdallah Saleh au pouvoir depuis 32 ans, de nouvelles violences ont éclaté jeudi. Cinq personnes ont été blessés dans une attaque à l'aube de partisans du régime.
La veille, près de 200 manifestants avaient été blessés, dont dix par balle, au cours de la dispersion d'un sit-in hostile au pouvoir à Hodeïda, dans l'ouest du Yémen.
Dans la ville de Jouf, au nord-est de Sanaa, les combats se sont aussi poursuivis mercredi pour la troisième journée consécutive entre le Congrès populaire général (CPG) et des sympathisants de l'opposition.
Enfin, en Syrie, plus de 25 personnes ont été arrêtées mercredi à Damas pendant une manifestation de familles de détenus politiques, le deuxième rassemblement dans la capitale syrienne en 24 heures contre le régime de Bachar al-Assad.
Parlant à des jeunes originaires de la troisième ville du pays, il a lancé mercredi : "Dès ce soir vous allez être entraînés à manier des armes et demain vous allez participer à la bataille", les exhortant à "ne pas laisser Misrata otage aux mains d'une poignée de cinglés".
Dans l'est du pays, occupé par les insurgés depuis le début de l'insurrection, les troupes gouvernementales ont affirmé mercredi soir avoir "purgé" Ajdabiya de ses rebelles. Cette localité, bombardée par air et terre, est le dernier verrou des opposants à 160 km au sud de leur fief de Benghazi (Est).
Alors que la rébellion recule, le Conseil de sécurité de l'ONU doit enfin se prononcer jeudi sur une zone d'exclusion aérienne en Libye, mais plusieurs puissances occidentales veulent aller plus loin.
La France a déjà réclamé des frappes ciblés et les Etats-Unis souhaitent désormais "aller au delà" d'une simple interdiction de vols dans l'espace aérien libyen.
A Bahreïn, la répression de la contestation s'est aussi accélérée jeudi, après l'intervention en début de semaine de troupes de pays du Golfe, l'instauration de l'état d'urgence et l'assaut des forces de l'ordre bahreïnies contre des manifestants chiites mercredi dans le centre de Manama (cinq morts).
Six personnalités de l'opposition ont ainsi été arrêtées dans la nuit de mercredi à jeudi. Il s'agit de cinq figures chiites et d'un opposant de gauche sunnite.
"Ils ont tous été arrêtés dans la nuit", a déclaré à l'AFP Khalil Marzouk, député du puissant mouvement chiite al-Wefaq.
Parmi les personnes arrêtées figure le secrétaire général du mouvement Haq, une formation interdite de l'opposition chiite, Hassan Machaimaa, qui avait regagné Manama le 26 février après avoir bénéficié d'une grâce royale.
Le défenseur des droits de l'Homme Abdeljalil al-Singace, également membre de ce groupe et libéré fin février après six mois de détention, fait aussi partie des interpellés.
Les appels à un dialogue politique lancés notamment par les Etats-Unis, allié proche de Bahreïn, sont pour l'instant restés lettre morte, la dynastie sunnite dirigeant ce pays majoritairement chiite refusant toute négociation.
Au Yémen, où des milliers de personnes campent depuis le 21 février sur la place de l'université à Sanaa pour obtenir le départ du président Ali Abdallah Saleh au pouvoir depuis 32 ans, de nouvelles violences ont éclaté jeudi. Cinq personnes ont été blessés dans une attaque à l'aube de partisans du régime.
La veille, près de 200 manifestants avaient été blessés, dont dix par balle, au cours de la dispersion d'un sit-in hostile au pouvoir à Hodeïda, dans l'ouest du Yémen.
Dans la ville de Jouf, au nord-est de Sanaa, les combats se sont aussi poursuivis mercredi pour la troisième journée consécutive entre le Congrès populaire général (CPG) et des sympathisants de l'opposition.
Enfin, en Syrie, plus de 25 personnes ont été arrêtées mercredi à Damas pendant une manifestation de familles de détenus politiques, le deuxième rassemblement dans la capitale syrienne en 24 heures contre le régime de Bachar al-Assad.