Hervé Morin
Morin devait quitter incessamment Halifax, la capitale de la province de Nouvelle-Ecosse, où il avait rencontré lors d'un dîner son homologue canadien Peter MacKay, a-t-on appris peu avant minuit locale (04H00 GMT) auprès d'un collaborateur du ministre français contacté par téléphone depuis Montréal.
En raison de ce départ précipité il n'a pas été possible d'obtenir des détails sur le contenu de leur conversation. Selon des indications recueillies avant le début de la visite, la réforme de l'Otan et la situation en Afghanistan, où les deux pays ont des contingents militaires, devaient figurer notamment au menu des entretiens.
Auparavant, depuis l'avion qui le conduisait de New-York à Halifax, M. Morin a dit à l'AFP qu'il rentrait "par précaution" afin de suivre l'affaire des otages.
Les groupes français Areva et Vinci ont décidé vendredi d'évacuer tous leurs expatriés du nord du Niger, une zone stratégique pour la production d'uranium, où cinq Français et deux Africains avaient été enlevés jeudi.
Niamey et Paris soupçonnent Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a déjà pris des Occidentaux en otages dans la région, d'être derrière ces enlèvements. Le 25 juillet, Aqmi avait annoncé l'exécution d'un Français de 78 ans, Michel Germaneau, enlevé le 19 avril dans le nord du Niger.
Les sept personnes enlevées à Arlit sont un employé d'Areva et son épouse, tous deux Français, et cinq collaborateurs de Satom (trois Français, un Togolais et un Malgache). Elles se trouvent actuellement dans le désert malien, selon des sources sécuritaires nigériennes et algériennes.
M. Morin s'est rendu jeudi à Washington et a rencontré vendredi le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à New York. Il a évoqué avec ce dernier le rôle que l'ONU pourrait jouer en Afghanistan.
L'affaire des otages l'a conduit à annuler sa visite à Montréal programmée samedi. Il doit cependant participer par liaison vidéo à une réunion prévue avec les sympathisants de son parti, le Nouveau Centre, a indiqué à l'AFP Xavier Vuitton, avocat français exerçant à Montréal et l'un des organisateurs de cette rencontre.
En raison de ce départ précipité il n'a pas été possible d'obtenir des détails sur le contenu de leur conversation. Selon des indications recueillies avant le début de la visite, la réforme de l'Otan et la situation en Afghanistan, où les deux pays ont des contingents militaires, devaient figurer notamment au menu des entretiens.
Auparavant, depuis l'avion qui le conduisait de New-York à Halifax, M. Morin a dit à l'AFP qu'il rentrait "par précaution" afin de suivre l'affaire des otages.
Les groupes français Areva et Vinci ont décidé vendredi d'évacuer tous leurs expatriés du nord du Niger, une zone stratégique pour la production d'uranium, où cinq Français et deux Africains avaient été enlevés jeudi.
Niamey et Paris soupçonnent Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a déjà pris des Occidentaux en otages dans la région, d'être derrière ces enlèvements. Le 25 juillet, Aqmi avait annoncé l'exécution d'un Français de 78 ans, Michel Germaneau, enlevé le 19 avril dans le nord du Niger.
Les sept personnes enlevées à Arlit sont un employé d'Areva et son épouse, tous deux Français, et cinq collaborateurs de Satom (trois Français, un Togolais et un Malgache). Elles se trouvent actuellement dans le désert malien, selon des sources sécuritaires nigériennes et algériennes.
M. Morin s'est rendu jeudi à Washington et a rencontré vendredi le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à New York. Il a évoqué avec ce dernier le rôle que l'ONU pourrait jouer en Afghanistan.
L'affaire des otages l'a conduit à annuler sa visite à Montréal programmée samedi. Il doit cependant participer par liaison vidéo à une réunion prévue avec les sympathisants de son parti, le Nouveau Centre, a indiqué à l'AFP Xavier Vuitton, avocat français exerçant à Montréal et l'un des organisateurs de cette rencontre.