
Lundi après-midi, des élèves ont enfermé dans les toilettes leur camarade âgé de 15 ans. "Lorsqu'ils ont ouvert la porte et qu'il en est sorti, un des élèves, qui a le même âge, lui a mis une poubelle sur la tête et cette scène a été filmée par une autre élève, une jeune fille de 15 ans également", a expliqué à l'AFP, le procureur de Limoges, Michel Garrandaux.
"Elle a ensuite cru intelligent de diffuser cela sur le réseau internet Facebook", a poursuivi le procureur.
Le collégien qui a été pris à partie n'a pas été blessé, mais, selon M. Garrandaux, il a "simplement été un peu perturbé par les événements" en raison de son handicap.
Le magistrat a ajouté que personne n'aurait parlé de cette "chamaillerie de cour de récréation" si elle n'était pas sortie sur internet.
Une plainte a été déposée par la mère du jeune autiste et une enquête préliminaire a été confiée à la gendarmerie de la Haute-Vienne afin notamment de recueillir les déclarations des deux auteurs et d'entendre le chef de l'établissement.
"On appréciera les suites à donner soit en saisissant le juge des enfants soit par une mesure plus adaptée à la situation comme une mesure de réparation", a précisé M. Garrandaux.
La gendarmerie a saisi la vidéo, qui n'est désormais plus visible sur internet, selon le quotidien la Montagne qui a révélé l'affaire dans son édition de mercredi.
"Elle a ensuite cru intelligent de diffuser cela sur le réseau internet Facebook", a poursuivi le procureur.
Le collégien qui a été pris à partie n'a pas été blessé, mais, selon M. Garrandaux, il a "simplement été un peu perturbé par les événements" en raison de son handicap.
Le magistrat a ajouté que personne n'aurait parlé de cette "chamaillerie de cour de récréation" si elle n'était pas sortie sur internet.
Une plainte a été déposée par la mère du jeune autiste et une enquête préliminaire a été confiée à la gendarmerie de la Haute-Vienne afin notamment de recueillir les déclarations des deux auteurs et d'entendre le chef de l'établissement.
"On appréciera les suites à donner soit en saisissant le juge des enfants soit par une mesure plus adaptée à la situation comme une mesure de réparation", a précisé M. Garrandaux.
La gendarmerie a saisi la vidéo, qui n'est désormais plus visible sur internet, selon le quotidien la Montagne qui a révélé l'affaire dans son édition de mercredi.