Luc Chatel
Catherine Pederzoli, 58 ans, de confession juive, a été suspendue quatre mois par le recteur de l'académie de Nancy-Metz, sur la base d'un pré-rapport de l'Inspection générale de l'Education nationale.
Le document observe un manquement aux obligations de neutralité et de laïcité, notamment dans le contexte de visites scolaires organisées dans d'anciens camps de concentration. L'enseignante a dénoncé un "abus de pouvoir" du rectorat et son avocate a saisi en référé le tribunal administratif, qui doit se prononcer dans les quinze jours sur la suspension.
Dans son courrier à Luc Chatel, le maire demande "avec insistance de comprendre l'émotion majeure ressentie à Nancy et au plan national" et de "bien vouloir prendre des mesures pour différer la suspension". "Cela, ajoute la maire, pour permettre une analyse globale et républicaine évitant tout amalgame fâcheux".
Jeudi matin, sur RMC, le ministre a affirmé que la suspension de l'enseignante "ne présageait en rien d'une éventuelle sanction finale".
"Le contenu du rapport des Inspecteurs généraux de l'Education nationale (...) fait apparaître des choses particulièrement choquantes, reprochant notamment à cette enseignante de parler plus souvent de Shoah que de génocide à propos d'Auschwitz-Birkenau. Chacun appréciera l'objectivité de ce rapport", écrit le maire de Nancy. Il se dit "particulièrement inquiet de la tournure prise par le contenu (du) rapport", souhaitant qu'il soit complété par une analyse confiée cette fois à l'Inspection générale de l'administration de l'Education nationale et de la Recherche.
Le document observe un manquement aux obligations de neutralité et de laïcité, notamment dans le contexte de visites scolaires organisées dans d'anciens camps de concentration. L'enseignante a dénoncé un "abus de pouvoir" du rectorat et son avocate a saisi en référé le tribunal administratif, qui doit se prononcer dans les quinze jours sur la suspension.
Dans son courrier à Luc Chatel, le maire demande "avec insistance de comprendre l'émotion majeure ressentie à Nancy et au plan national" et de "bien vouloir prendre des mesures pour différer la suspension". "Cela, ajoute la maire, pour permettre une analyse globale et républicaine évitant tout amalgame fâcheux".
Jeudi matin, sur RMC, le ministre a affirmé que la suspension de l'enseignante "ne présageait en rien d'une éventuelle sanction finale".
"Le contenu du rapport des Inspecteurs généraux de l'Education nationale (...) fait apparaître des choses particulièrement choquantes, reprochant notamment à cette enseignante de parler plus souvent de Shoah que de génocide à propos d'Auschwitz-Birkenau. Chacun appréciera l'objectivité de ce rapport", écrit le maire de Nancy. Il se dit "particulièrement inquiet de la tournure prise par le contenu (du) rapport", souhaitant qu'il soit complété par une analyse confiée cette fois à l'Inspection générale de l'administration de l'Education nationale et de la Recherche.