Adama Dahico
L’Indépendant : Monsieur Dahico, quelles sont les motivations qui soutiennent votre candidature à la présidentielle ivoirienne ?
Adama Dahico : En tant que fils d'immigré malien qui a reçu tout de la Côte d'Ivoire comme droit, je veux donner quelque chose à ce pays qui m'a adopté. Je veux contribuer au retour de la paix, apporter ma pierre au développement de la Côte d'Ivoire. Adama Dahico est candidat par devoir. Je suis candidat à la présidentielle afin d'amener les Ivoiriens à cultiver l'esprit de tolérance, de l'union, de la discipline et du travail bien fait pour le développement. Pour cela, je suis l'espoir de la jeunesse qui incarne l'intégration, l'hospitalité et l'ouverture. Un concept qui était si cher au vieux Félix Houphouët Boigny.
Que pensez-vous du processus électoral et des nombreux reports de la présidentielle en Côte d'Ivoire ?
Il y' a une grande avancée. Nous ne pouvions pas imaginer cette performance il y' a quelques années. L'enrôlement s'est passé dans des conditions satisfaisantes en général. C'est vrai qu'il y'a des petits problèmes à régler en ce qui concerne certains Ivoiriens. Pour cela, la Commission électorale indépendante (Cei) est à pied d'œuvre.
Il est illusoire de vouloir régler à cent pour cent les cas litigieux avant d'aller à l'élection. Je pense très sincèrement qu'aujourd'hui, la Cei est en train de faire un travail assez satisfaisant sur la base duquel nous pouvons aller à une élection crédible.
En ce qui concerne les reports, je pense qu'ils ne sont pas dus à la volonté manifeste d'un seul individu. A ce sujet, on (l'opposition ndlr) accuse, à tort, le président Gbagbo d'être à l'origine des reports sous prétexte qu'il ne veut pas aller aux urnes.
A quoi sert d'aller au vote lorsque le maximum de conditions ne sont pas réunies ? Rien. C'est ce que le président Gbagbo a compris à travers les recommandations de la Commission électorale indépendante chargée de l'organisation des élections.
La Côte d'Ivoire n'est pas dans une période transitoire afin d'avoir comme objectif principal d'aller à l'élection, que non ! Aujourd'hui, notre priorité est de sortir de la crise sans quoi on ne saurait parler d'élection.
C'est ce à quoi œuvre le président Gbagbo. Il a résolu le problème de «l'ivoirité» qui a été à la base de la crise politico-militaire en Côte d'Ivoire, il est en train de poser des jalons qui permettent à notre pays de retrouver son unité et sa cohésion condition sine qua non pour aller vers un développement.
Dahico, votre candidature est indépendante, car à ce que je sache votre fameux parti "le Dolomikan" (parti des soulards) n'existe que dans votre tête.
Le "Dolomikan" est le meilleur parti en Côte d'Ivoire. Car j'ai des militants partout qui regroupent toutes les sensibilités. En fait, nous sommes tous ceux qui pensent qu'avec l'humour on peut informer, sensibiliser surtout les citoyens sur les sujets d'intérêt national.
C'est ainsi que nous contribuons, à notre façon, au développement de notre pays. Ainsi, je suis candidat indépendant de la volonté du peuple.
Vous voulez devenir comme ATT au Mali ?
Justement. Vous savez ATT a montré que l'on n'a pas besoin d'être forcement leader d'un parti politique pour être président. Oui, je suis comme ATT et si je deviens président de la République de Côte d'Ivoire, je ferai également comme lui en faisant appel aux compétences partout où elles se trouvent afin de former un gouvernement de consensus.
Qu’elles peuvent-être les raisons pour que les Ivoiriens votent Adama Dahico ?
Mon projet de société qui s'articule sur l'amélioration des conditions de vie des Ivoiriens surtout ceux qui sont démunis.
Dahico, que répondez-vous à certains observateurs de la vie politique nationale voire internationale qui estiment que votre candidature est un faire-valoir pour votre ami, le président Gbagbo
Adama Dahico est l'ami du président Laurent Gbagbo. Mes rapports avec lui ont un secret de polichinelle ici en Côte d'Ivoire, même ailleurs. Je ne me cache pas pour aller déjeuner avec le président Gbagbo.
C'est à force de le pratiquer que j'ai envie de devenir moi-même président de la République.
Je le dis et je le répète Laurent Gbagbo n'est pas derrière ma candidature. Cependant, il l'a salué.
Comment ! En vous appuyant financièrement et matériellement
Ecoutez bien ! Laurent Gbagbo m'a toujours aidé en tant qu'ami. Si je n'avais pas son soutien, je me demande comment mon festival allait devenir.
Ce festival fait aujourd’hui ma fierté, celle des Ivoiriens et de la jeunesse africaine en général.
Comment voulez-vous concurrencer le fauteuil d'un ami à qui vous devez beaucoup de chose ?
C'est la politique. Nous sommes des concurrents, pas des ennemis. Nous voulons tous le bonheur des Ivoiriens, c'est au peuple de nous départager.
Et quand il va le faire, je vais respecter la volonté du peuple.
Au cas où Adama Dahico ne sera pas au second tour, pour qui allez-vous demander à voter ?
Pour le moment, je n'envisage pas de ne pas me voir au second tour. Ainsi, vous comprenez aisément que je ne peux pas répondre à votre question.
Au cas où vous ne serez pas élu président de la République de Côte d'Ivoire, accepteriez-vous d'occuper un quelconque poste ministériel ?
Honnêtement, je ne suis intéressé par aucun poste ministériel, fut-il le ministère de la Culture et de la francophonie.
Je souhaite plutôt la création d'une direction autonome de l'industrie culturelle qui permettra aux hommes de culture de s'épanouir et de vivre de leur art.
Au cas où je ne serais pas élu président de la République, je serais vraiment intéressé par cette direction.
Adama Dahico : En tant que fils d'immigré malien qui a reçu tout de la Côte d'Ivoire comme droit, je veux donner quelque chose à ce pays qui m'a adopté. Je veux contribuer au retour de la paix, apporter ma pierre au développement de la Côte d'Ivoire. Adama Dahico est candidat par devoir. Je suis candidat à la présidentielle afin d'amener les Ivoiriens à cultiver l'esprit de tolérance, de l'union, de la discipline et du travail bien fait pour le développement. Pour cela, je suis l'espoir de la jeunesse qui incarne l'intégration, l'hospitalité et l'ouverture. Un concept qui était si cher au vieux Félix Houphouët Boigny.
Que pensez-vous du processus électoral et des nombreux reports de la présidentielle en Côte d'Ivoire ?
Il y' a une grande avancée. Nous ne pouvions pas imaginer cette performance il y' a quelques années. L'enrôlement s'est passé dans des conditions satisfaisantes en général. C'est vrai qu'il y'a des petits problèmes à régler en ce qui concerne certains Ivoiriens. Pour cela, la Commission électorale indépendante (Cei) est à pied d'œuvre.
Il est illusoire de vouloir régler à cent pour cent les cas litigieux avant d'aller à l'élection. Je pense très sincèrement qu'aujourd'hui, la Cei est en train de faire un travail assez satisfaisant sur la base duquel nous pouvons aller à une élection crédible.
En ce qui concerne les reports, je pense qu'ils ne sont pas dus à la volonté manifeste d'un seul individu. A ce sujet, on (l'opposition ndlr) accuse, à tort, le président Gbagbo d'être à l'origine des reports sous prétexte qu'il ne veut pas aller aux urnes.
A quoi sert d'aller au vote lorsque le maximum de conditions ne sont pas réunies ? Rien. C'est ce que le président Gbagbo a compris à travers les recommandations de la Commission électorale indépendante chargée de l'organisation des élections.
La Côte d'Ivoire n'est pas dans une période transitoire afin d'avoir comme objectif principal d'aller à l'élection, que non ! Aujourd'hui, notre priorité est de sortir de la crise sans quoi on ne saurait parler d'élection.
C'est ce à quoi œuvre le président Gbagbo. Il a résolu le problème de «l'ivoirité» qui a été à la base de la crise politico-militaire en Côte d'Ivoire, il est en train de poser des jalons qui permettent à notre pays de retrouver son unité et sa cohésion condition sine qua non pour aller vers un développement.
Dahico, votre candidature est indépendante, car à ce que je sache votre fameux parti "le Dolomikan" (parti des soulards) n'existe que dans votre tête.
Le "Dolomikan" est le meilleur parti en Côte d'Ivoire. Car j'ai des militants partout qui regroupent toutes les sensibilités. En fait, nous sommes tous ceux qui pensent qu'avec l'humour on peut informer, sensibiliser surtout les citoyens sur les sujets d'intérêt national.
C'est ainsi que nous contribuons, à notre façon, au développement de notre pays. Ainsi, je suis candidat indépendant de la volonté du peuple.
Vous voulez devenir comme ATT au Mali ?
Justement. Vous savez ATT a montré que l'on n'a pas besoin d'être forcement leader d'un parti politique pour être président. Oui, je suis comme ATT et si je deviens président de la République de Côte d'Ivoire, je ferai également comme lui en faisant appel aux compétences partout où elles se trouvent afin de former un gouvernement de consensus.
Qu’elles peuvent-être les raisons pour que les Ivoiriens votent Adama Dahico ?
Mon projet de société qui s'articule sur l'amélioration des conditions de vie des Ivoiriens surtout ceux qui sont démunis.
Dahico, que répondez-vous à certains observateurs de la vie politique nationale voire internationale qui estiment que votre candidature est un faire-valoir pour votre ami, le président Gbagbo
Adama Dahico est l'ami du président Laurent Gbagbo. Mes rapports avec lui ont un secret de polichinelle ici en Côte d'Ivoire, même ailleurs. Je ne me cache pas pour aller déjeuner avec le président Gbagbo.
C'est à force de le pratiquer que j'ai envie de devenir moi-même président de la République.
Je le dis et je le répète Laurent Gbagbo n'est pas derrière ma candidature. Cependant, il l'a salué.
Comment ! En vous appuyant financièrement et matériellement
Ecoutez bien ! Laurent Gbagbo m'a toujours aidé en tant qu'ami. Si je n'avais pas son soutien, je me demande comment mon festival allait devenir.
Ce festival fait aujourd’hui ma fierté, celle des Ivoiriens et de la jeunesse africaine en général.
Comment voulez-vous concurrencer le fauteuil d'un ami à qui vous devez beaucoup de chose ?
C'est la politique. Nous sommes des concurrents, pas des ennemis. Nous voulons tous le bonheur des Ivoiriens, c'est au peuple de nous départager.
Et quand il va le faire, je vais respecter la volonté du peuple.
Au cas où Adama Dahico ne sera pas au second tour, pour qui allez-vous demander à voter ?
Pour le moment, je n'envisage pas de ne pas me voir au second tour. Ainsi, vous comprenez aisément que je ne peux pas répondre à votre question.
Au cas où vous ne serez pas élu président de la République de Côte d'Ivoire, accepteriez-vous d'occuper un quelconque poste ministériel ?
Honnêtement, je ne suis intéressé par aucun poste ministériel, fut-il le ministère de la Culture et de la francophonie.
Je souhaite plutôt la création d'une direction autonome de l'industrie culturelle qui permettra aux hommes de culture de s'épanouir et de vivre de leur art.
Au cas où je ne serais pas élu président de la République, je serais vraiment intéressé par cette direction.