Mariano Rajoy
"Si vous en avez le courage, déposez-donc une motion de censure", a rétorqué au cours d'un âpre débat M. Zapatero, qui avait auparavant proposé aux partis politiques de négocier d'ici à deux mois un grand pacte pour lutter contre la grave crise économique frappant le pays.
Le président du Parti populaire (PP, droite), Mariano Rajoy, a suggéré trois options aux socialistes qui ont perdu, selon lui, toute "crédibilité" face à l'envolée du chômage (18,8% de la population active) et des déficits publics (11,4% du PIB en 2009).
"La première, Zapatero, est que vous rectifiez en profondeur (...) ici et maintenant votre politique économique (...). "La seconde est (...) de dissoudre le Parlement", et de convoquer des élections, a-t-il ajouté, tout en admettant que cette option était "peu probable".
Le chef de l'opposition a enfin mis au défi les députés socialistes qui ont investi Zapatero à la tête du gouvernement de "reconsidérer leur position".
M. Rajoy a imputé à "l'absence de cap" et à "l'improvisation" de Zapatero la nervosité des marchés, inquiets du panorama économique de l'Espagne.
"Ce n'est pas l'Espagne qui inspire de la défiance, c'est vous, votre manière de diriger l'économie", a lancé M. Rajoy, invitant le chef du gouvernement à ne pas "chercher des conspirations et des boucs-émissaires".
M. Zapatero a de son côté proposé aux partis politiques de négocier un grand pacte visant à améliorer la compétitivité de l'économie espagnole et favoriser la création d'emplois, réactiver le système productif industriel, réformer le système financier et assurer la réduction du déficit public.
Il a annoncé la création d'une commission composée des ministres de l'Economie, Elena Salgado, de l'Industrie, Miguel Sebastian, et des Transports, José Blanco, chargée de négocier avec les groupes parlementaires.
"Il est nécessaire d'approfondir les accords et le consensus sur l'ensemble des réformes", a-t-il dit, tout en soulignant que le temps pressait et que les négociations devraient se conclure d'ici à deux mois.
La marge de négociation entre les deux grands partis espagnols semble bien étroite : les socialistes ont annoncé en septembre des hausses d'impôt, en particulier de la TVA, devant entrer en vigueur à la fin du semestre, alors que la droite lie toute négociation à des baisses d'impôts.
A gauche, le député écolo-communiste d'Izquierda Unida Gaspar Llamazares a exigé le retrait de la proposition controversée du gouvernement de faire passer de 65 à 67 ans l'âge légal de la retraite, une réforme contre laquelle les syndicats ont appelé à de grandes manifestations le 23 février.
Le président du Parti populaire (PP, droite), Mariano Rajoy, a suggéré trois options aux socialistes qui ont perdu, selon lui, toute "crédibilité" face à l'envolée du chômage (18,8% de la population active) et des déficits publics (11,4% du PIB en 2009).
"La première, Zapatero, est que vous rectifiez en profondeur (...) ici et maintenant votre politique économique (...). "La seconde est (...) de dissoudre le Parlement", et de convoquer des élections, a-t-il ajouté, tout en admettant que cette option était "peu probable".
Le chef de l'opposition a enfin mis au défi les députés socialistes qui ont investi Zapatero à la tête du gouvernement de "reconsidérer leur position".
M. Rajoy a imputé à "l'absence de cap" et à "l'improvisation" de Zapatero la nervosité des marchés, inquiets du panorama économique de l'Espagne.
"Ce n'est pas l'Espagne qui inspire de la défiance, c'est vous, votre manière de diriger l'économie", a lancé M. Rajoy, invitant le chef du gouvernement à ne pas "chercher des conspirations et des boucs-émissaires".
M. Zapatero a de son côté proposé aux partis politiques de négocier un grand pacte visant à améliorer la compétitivité de l'économie espagnole et favoriser la création d'emplois, réactiver le système productif industriel, réformer le système financier et assurer la réduction du déficit public.
Il a annoncé la création d'une commission composée des ministres de l'Economie, Elena Salgado, de l'Industrie, Miguel Sebastian, et des Transports, José Blanco, chargée de négocier avec les groupes parlementaires.
"Il est nécessaire d'approfondir les accords et le consensus sur l'ensemble des réformes", a-t-il dit, tout en soulignant que le temps pressait et que les négociations devraient se conclure d'ici à deux mois.
La marge de négociation entre les deux grands partis espagnols semble bien étroite : les socialistes ont annoncé en septembre des hausses d'impôt, en particulier de la TVA, devant entrer en vigueur à la fin du semestre, alors que la droite lie toute négociation à des baisses d'impôts.
A gauche, le député écolo-communiste d'Izquierda Unida Gaspar Llamazares a exigé le retrait de la proposition controversée du gouvernement de faire passer de 65 à 67 ans l'âge légal de la retraite, une réforme contre laquelle les syndicats ont appelé à de grandes manifestations le 23 février.