Jose Luis Rodriguez Zapatero
"Je ne serai pas candidat aux prochaines élections générales, a déclaré M. Zapatero dans un discours devant l'assemblée générale du Parti socialiste (PSOE) à Madrid. "Merci pour votre respect et votre affection".
M. Zapatero a assuré que son intention, lorsqu'il avait été élu pour la première fois en 2004, était de rester à la tête du gouvernement pour seulement huit ans, et qu'il n'avait pas changé d'idée après sa seconde élection en 2008.
"J'avais pensé à cela il y a environ sept ans. Deux mandats c'est assez", a-t-il dit, ajoutant qu'il avait pris une "décision ferme" et que celle-ci était "la plus opportune".
Le chef du gouvernement espagnol, un ancien avocat âgé de 50 ans --il est né le 4 août 1960-- a demandé au Parti socialiste de "commencer le processus en vue de primaires" pour se désigner un leader pour les prochaines élections législatives prévues au printemps 2012.
Depuis plusieurs mois, la classe politique attendait une décision en ce sens de M. Zapatero, alors que s'imposait comme successeur potentiel à la tête du parti le ministre de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba, 59 ans, devenu l'homme fort du gouvernement, qualifié même de "président bis".
Le chef du gouvernement a assuré samedi qu'il ne voulait pas "prolonger des spéculations inutiles", mais qu'il avait souhaité plutô t "mettre fin à l'incertitude" concernant sa candidature.
Alors que l'Espagne se débat avec un chô mage de plus de 20%, un record parmi les pays riches, le Parti socialiste, au pouvoir depuis 2004, ne cesse de plonger dans les sondages face à l'opposition conservatrice du Parti Populaire, dirigée par Mariano Rajoy, aujourd'hui donné vainqueur des prochaines législatives.
Pour les socialistes, l'obstacle le plus immédiat sera celui des élections locales prévues le 22 mai dans plusieurs régions d'Espagne.
En octobre, M. Zapatero avait remanié son gouvernement pour tenter d'imposer sa politique d'austérité face à la crise et de rassurer l'opinion.
M. Rubalcaba, fort de ses succès dans la lutte contre le groupe basque armé ETA avait alors été promu numéro deux du gouvernement, à l'Intérieur.
Alors qu'elle était en plein boom, portée par le secteur immobilier, l'économie espagnole est entrée en récession durant le second semestre 2008, victime de la crise financière mondiale.
Depuis 2009, le gouvernement Zapatero a mis en oeuvre une série de mesures d'austérité pour tenter de réduire les déficits publics et remettre le pays sur le chemin de la croissance, incluant une baisse du salaire des fonctionnaires et une réforme sur la flexibilité du marché du travail.
Malgré ces mesures, l'économie espagnole a enregistré une croissance négative de 0,1% en 2010 et le taux de chô mage s'est établi à 20,33% à la fin de l'année dernière, le plus haut niveau dans l'Union européenne et les pays de l'OCDE.
Le gouvernement espagnol a tenté ces derniers mois par tous les moyens de rassurer les marchés qui craignent que le déficit public du pays ne le contraigne à demander une aide internationale comme l'ont fait la Grèce et l'Irlande.
La Banque d'Espagne a averti mercredi dernier que la croissance cette année devrait être moindre que prévu et que le pays ne devrait pas être en mesure de tenir ses objectifs en termes de maîtrise du déficit public en 2011 et dans les années à venir.
M. Zapatero a assuré que son intention, lorsqu'il avait été élu pour la première fois en 2004, était de rester à la tête du gouvernement pour seulement huit ans, et qu'il n'avait pas changé d'idée après sa seconde élection en 2008.
"J'avais pensé à cela il y a environ sept ans. Deux mandats c'est assez", a-t-il dit, ajoutant qu'il avait pris une "décision ferme" et que celle-ci était "la plus opportune".
Le chef du gouvernement espagnol, un ancien avocat âgé de 50 ans --il est né le 4 août 1960-- a demandé au Parti socialiste de "commencer le processus en vue de primaires" pour se désigner un leader pour les prochaines élections législatives prévues au printemps 2012.
Depuis plusieurs mois, la classe politique attendait une décision en ce sens de M. Zapatero, alors que s'imposait comme successeur potentiel à la tête du parti le ministre de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba, 59 ans, devenu l'homme fort du gouvernement, qualifié même de "président bis".
Le chef du gouvernement a assuré samedi qu'il ne voulait pas "prolonger des spéculations inutiles", mais qu'il avait souhaité plutô t "mettre fin à l'incertitude" concernant sa candidature.
Alors que l'Espagne se débat avec un chô mage de plus de 20%, un record parmi les pays riches, le Parti socialiste, au pouvoir depuis 2004, ne cesse de plonger dans les sondages face à l'opposition conservatrice du Parti Populaire, dirigée par Mariano Rajoy, aujourd'hui donné vainqueur des prochaines législatives.
Pour les socialistes, l'obstacle le plus immédiat sera celui des élections locales prévues le 22 mai dans plusieurs régions d'Espagne.
En octobre, M. Zapatero avait remanié son gouvernement pour tenter d'imposer sa politique d'austérité face à la crise et de rassurer l'opinion.
M. Rubalcaba, fort de ses succès dans la lutte contre le groupe basque armé ETA avait alors été promu numéro deux du gouvernement, à l'Intérieur.
Alors qu'elle était en plein boom, portée par le secteur immobilier, l'économie espagnole est entrée en récession durant le second semestre 2008, victime de la crise financière mondiale.
Depuis 2009, le gouvernement Zapatero a mis en oeuvre une série de mesures d'austérité pour tenter de réduire les déficits publics et remettre le pays sur le chemin de la croissance, incluant une baisse du salaire des fonctionnaires et une réforme sur la flexibilité du marché du travail.
Malgré ces mesures, l'économie espagnole a enregistré une croissance négative de 0,1% en 2010 et le taux de chô mage s'est établi à 20,33% à la fin de l'année dernière, le plus haut niveau dans l'Union européenne et les pays de l'OCDE.
Le gouvernement espagnol a tenté ces derniers mois par tous les moyens de rassurer les marchés qui craignent que le déficit public du pays ne le contraigne à demander une aide internationale comme l'ont fait la Grèce et l'Irlande.
La Banque d'Espagne a averti mercredi dernier que la croissance cette année devrait être moindre que prévu et que le pays ne devrait pas être en mesure de tenir ses objectifs en termes de maîtrise du déficit public en 2011 et dans les années à venir.