Selon l'organisation, la différence d'espérance de vie entre les pays les plus riches et les plus pauvres dépasse désormais 40 ans.
L'OMS souligne d'autre part que les dépenses personnelles pour la santé poussent désormais chaque année 100 millions de personnes sous le seuil de pauvreté.
Parmi les plus grandes défaillances de nombreux systèmes de santé, l'Organisation relève une utilisation abusive des spécialistes au détriment des généralistes et des médecins de famille, ainsi qu'une approche concentrée sur les maladies des riches et sur les technologies de pointe.
Prévenir pour guérir
Les auteurs du rapport soutiennent qu'une amélioration des mesures préventives permettrait de réduire le nombre de morts de près de 70 %.
La directrice générale de l'organisation, Margaret Chan, a prévenu à l'occasion de la présentation du document qu'un monde fortement déséquilibré en matière de santé n'est ni stable ni sûr.
Selon elle, il est important de préconiser un retour aux soins de santé primaires, qui « à la lumière des tendances actuelles, font de plus en plus figure de moyen avisé de remettre le développement sanitaire sur les rails ».
Le rapport 2008 conclut en appelant les politiciens à faire preuve de leadership et à prendre rapidement les décisions qui s'imposent.
L'OMS souligne d'autre part que les dépenses personnelles pour la santé poussent désormais chaque année 100 millions de personnes sous le seuil de pauvreté.
Parmi les plus grandes défaillances de nombreux systèmes de santé, l'Organisation relève une utilisation abusive des spécialistes au détriment des généralistes et des médecins de famille, ainsi qu'une approche concentrée sur les maladies des riches et sur les technologies de pointe.
Prévenir pour guérir
Les auteurs du rapport soutiennent qu'une amélioration des mesures préventives permettrait de réduire le nombre de morts de près de 70 %.
La directrice générale de l'organisation, Margaret Chan, a prévenu à l'occasion de la présentation du document qu'un monde fortement déséquilibré en matière de santé n'est ni stable ni sûr.
Selon elle, il est important de préconiser un retour aux soins de santé primaires, qui « à la lumière des tendances actuelles, font de plus en plus figure de moyen avisé de remettre le développement sanitaire sur les rails ».
Le rapport 2008 conclut en appelant les politiciens à faire preuve de leadership et à prendre rapidement les décisions qui s'imposent.