John Kerry et Laurent Fabius
Le chef de la diplomatie française "a renouvelé" à son homologue américain "notre demande d’explication sur les pratiques d'espionnage inacceptables entre partenaires et qui doivent cesser", a indiqué le porte-parole du Quai d'Orsay Romain Nadal dans un communiqué.
La rencontre des deux ministres, qui était prévue avant la divulgation d'informations sur l'affaire d'espionnage, a eu lieu à 5H00 GMT juste avant leur départ pour Londres où se tient une réunion de onze pays "Amis de la Syrie" avec des représentants de l'opposition syrienne sur la préparation de la future conférence internationale sur la transition politique en Syrie.
Lundi soir, John Kerry avait indiqué que les Etats-Unis allaient parler avec la France, son "vieil allié", du programme d'espionnage mondial de la NSA, l'Agence nationale de sécurité américaine, après les protestations de Paris à la suite des révélations du quotidien Le Monde sur l'interception de dizaines de millions de données téléphoniques de Français.
Mardi, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, interrogée sur la possibilité de sanctions françaises, a estimé qu'il fallait éviter l'escalade et plutôt travailler "au niveau européen pour que l'Europe se dote d'(une) directive sur la protection des données personnelles".
La rencontre des deux ministres, qui était prévue avant la divulgation d'informations sur l'affaire d'espionnage, a eu lieu à 5H00 GMT juste avant leur départ pour Londres où se tient une réunion de onze pays "Amis de la Syrie" avec des représentants de l'opposition syrienne sur la préparation de la future conférence internationale sur la transition politique en Syrie.
Lundi soir, John Kerry avait indiqué que les Etats-Unis allaient parler avec la France, son "vieil allié", du programme d'espionnage mondial de la NSA, l'Agence nationale de sécurité américaine, après les protestations de Paris à la suite des révélations du quotidien Le Monde sur l'interception de dizaines de millions de données téléphoniques de Français.
Mardi, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, interrogée sur la possibilité de sanctions françaises, a estimé qu'il fallait éviter l'escalade et plutôt travailler "au niveau européen pour que l'Europe se dote d'(une) directive sur la protection des données personnelles".