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Dans son article intitulé «Selon les dires, le gouvernement turc utilise les mosquées aux États-Unis pour faire de la politique et espionner ses ennemis», publié mardi, une journaliste de la chaîne Fox News, basée aux États-Unis, Hollie McKay, a prétendu que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, ferait la promotion de la ferveur «islamiste-nationaliste» à travers un réseau de mosquées et de centres religieux implantés aux États-Unis.
Ciblant la DCA, plus grande mosquée aux États-Unis inaugurée en 2016 par le président Erdogan, l'article a également accusé le centre de «collecter illégalement des données» au nom du Service de Renseignement turc (MIT).
Dans une interview accordée mercredi à l’Agence Anadolu (AA), Fatih Kanca, président de la DCA, a déclaré que «les allégations étaient absolument partiales et infondées».
Le but des allégations est de saper l'unité et la solidarité de la communauté musulmane turque par l’affaiblissement du sentiment religieux et nationaliste, s’est indigné le président.
Kanca a également déploré le fait que l'islamophobie dans les pays européens, comme l'Allemagne, les Pays-Bas et l’Autriche, ait commencé à influencer la société américaine.
«C'est triste, a-t-il regretté. En aucun cas un imam ou employé de nos mosquées n'a agi ou n’agira contrairement à la Constitution et aux lois de ce pays.»
Kanca a noté qu'ils ne font que des efforts pour améliorer les valeurs socio-culturelles de la société américaine et non pas de les manipuler.
En outre, il a souligné que le Centre s’est toujours engagé, en toute transparence, avec les autorités de Maryland et n’a rien fait qui soit contraire à la législation américaine.
Dans le rapport, Fox News a également accusé les employés de la DCA et d'autres mosquées turques dans le pays de ne pas accepter les membres de FETO dans leurs locaux.
Selon le rapport, des affiches comportant les slogans «FETO n’est pas le bienvenu ici» auraient été placées et les sympathisants de l’organisation terroriste aux États-Unis auraient été intimidés et ciblés.
Le rapport a également cité les allégations de l'ancien député du Parti républicain du peuple (CHP – opposition turque), Aykan Erdemir, un fugitif du FETO, de l’ancien chef de la Division de la lutte antiterroriste et des opérations de la Police turque, Ahmet Sait Yayla, ainsi que de l’ancien représentant d'Ankara (Centre, Turquie) du quotidien de FETO, Zaman, Abdullah Bozkurt, et, enfin, un autre journaliste qui a souhaité garder l’anonymat.
Le groupe FETO et son leader, Fetullah Gulen, installé aux États-Unis, ont tenté de réaliser, en Turquie, un coup d'État en juillet 2016. Le putsch raté s’est soldé par la mort de 251 personnes et près de 2 200 blessés.
Ankara accuse également FETO d'être derrière une campagne de longue durée dont l’objectif est de renverser l'État turc à travers l'infiltration des institutions turques, en particulier par le biais de l’armée, de la police et de la magistrature.
FETO a également une présence considérable en dehors de la Turquie, dont les États-Unis, y compris les établissements d'enseignement privés qui constituent une source de revenu considérable pour le groupe terroriste.
Rejetant l'affirmation selon laquelle les membres de FETO ne sont pas autorisés à pénétrer dans la DCA et les mosquées turques à travers le pays, Kanca a souligné qu'ils n'ont jamais fermé la porte à qui que ce soit, y compris aux individus pro-FETO.
«Nous ne faisons aucune distinction et ne tolèrerons jamais aucune affiche affirmant que les 'pro-FETO ne peuvent entrer', a-t-il partagé. De toute façon, ceux qui sont des traîtres et des terroristes, qui ont attaqué notre pays [la Turquie] et ses citoyens avec des avions de chasse, ne viennent pas dans nos mosquées et ne sont jamais venus.»
Décrivant FETO comme «l’un des plus dangereux groupes terroristes avec le PKK et Daech», Kanca a ajouté que FETO était désigné comme une organisation terroriste en raison de ce qu'ils ont commis en Turquie pendant la tentative de coup d'État.
Enfin, il a fait savoir que le DCA n’a aucun lien avec une quelconque organisation terroriste.
Concernant l’allégation de la Fox News relative au financement du Centre par le gouvernement turc ainsi qu’à la promotion de la ferveur «islamiste-nationaliste», Kanca a rejeté la revendication en affirmant que le centre et ses semblables sont des organisations à but non lucratif qui se maintiennent grâce aux aides pécuniaires des hommes d'affaires et des citoyens.
«Nous n'avons aucun revenu qui soit illégal, a-t-il martelé. Nous n'avons aucun document insusceptible d’être soumis aux fonctionnaires.»
Le secrétaire général de la DCA, Ahmet Aydilek, a également déclaré à l'AA que le Centre a pris les mesures et les précautions de sécurité nécessaires contre les allégations.
«Nous avons discuté avec le procureur général du Maryland, Brian Frosh, le représentant du Maryland, Anthony Brown, ainsi que les autorités locales et les unités de sécurité, a-t-il fait savoir. Ils ont tous affirmé qu’ils nous rendront visite au plus tôt afin de nous montrer leur soutien.»
Mentionnant les musulmans qui visitent la DCA sur une base régulière, Aydilek a également souligné que le Centre «est l'une des plus belles structures au regard de sa conception artistique et de la représentation de la culture islamique qui peut être transmise aux générations à venir».
Par ailleurs, il a attiré l’attention sur les «nombreuses églises héritées des empires Byzantin et Romain toujours fonctionnelles en Turquie, avant d’ajouter que, les Turcs ont toujours respecté et embrassé ces structures».
«Nos citoyens chrétiens peuvent librement aller et remplir leurs obligations religieuses là-bas, a insisté Aydilek. Cependant, il est extrêmement attristant d'être terni par ces allégations sans fondement alors que la DCA est la seule grande mosquée que nous ayons.»
«La DCA est le centre d'une communauté musulmane aux États-Unis qui représente le plus beau, le plus pacifique et le côté le plus pur de l'Islam, a-t-il conclu. Nous rejetons fortement ces allégations sans fondement.»
*Servet Gunerigok a contribué à cette dépêche
Ciblant la DCA, plus grande mosquée aux États-Unis inaugurée en 2016 par le président Erdogan, l'article a également accusé le centre de «collecter illégalement des données» au nom du Service de Renseignement turc (MIT).
Dans une interview accordée mercredi à l’Agence Anadolu (AA), Fatih Kanca, président de la DCA, a déclaré que «les allégations étaient absolument partiales et infondées».
Le but des allégations est de saper l'unité et la solidarité de la communauté musulmane turque par l’affaiblissement du sentiment religieux et nationaliste, s’est indigné le président.
Kanca a également déploré le fait que l'islamophobie dans les pays européens, comme l'Allemagne, les Pays-Bas et l’Autriche, ait commencé à influencer la société américaine.
«C'est triste, a-t-il regretté. En aucun cas un imam ou employé de nos mosquées n'a agi ou n’agira contrairement à la Constitution et aux lois de ce pays.»
Kanca a noté qu'ils ne font que des efforts pour améliorer les valeurs socio-culturelles de la société américaine et non pas de les manipuler.
En outre, il a souligné que le Centre s’est toujours engagé, en toute transparence, avec les autorités de Maryland et n’a rien fait qui soit contraire à la législation américaine.
Dans le rapport, Fox News a également accusé les employés de la DCA et d'autres mosquées turques dans le pays de ne pas accepter les membres de FETO dans leurs locaux.
Selon le rapport, des affiches comportant les slogans «FETO n’est pas le bienvenu ici» auraient été placées et les sympathisants de l’organisation terroriste aux États-Unis auraient été intimidés et ciblés.
Le rapport a également cité les allégations de l'ancien député du Parti républicain du peuple (CHP – opposition turque), Aykan Erdemir, un fugitif du FETO, de l’ancien chef de la Division de la lutte antiterroriste et des opérations de la Police turque, Ahmet Sait Yayla, ainsi que de l’ancien représentant d'Ankara (Centre, Turquie) du quotidien de FETO, Zaman, Abdullah Bozkurt, et, enfin, un autre journaliste qui a souhaité garder l’anonymat.
Le groupe FETO et son leader, Fetullah Gulen, installé aux États-Unis, ont tenté de réaliser, en Turquie, un coup d'État en juillet 2016. Le putsch raté s’est soldé par la mort de 251 personnes et près de 2 200 blessés.
Ankara accuse également FETO d'être derrière une campagne de longue durée dont l’objectif est de renverser l'État turc à travers l'infiltration des institutions turques, en particulier par le biais de l’armée, de la police et de la magistrature.
FETO a également une présence considérable en dehors de la Turquie, dont les États-Unis, y compris les établissements d'enseignement privés qui constituent une source de revenu considérable pour le groupe terroriste.
Rejetant l'affirmation selon laquelle les membres de FETO ne sont pas autorisés à pénétrer dans la DCA et les mosquées turques à travers le pays, Kanca a souligné qu'ils n'ont jamais fermé la porte à qui que ce soit, y compris aux individus pro-FETO.
«Nous ne faisons aucune distinction et ne tolèrerons jamais aucune affiche affirmant que les 'pro-FETO ne peuvent entrer', a-t-il partagé. De toute façon, ceux qui sont des traîtres et des terroristes, qui ont attaqué notre pays [la Turquie] et ses citoyens avec des avions de chasse, ne viennent pas dans nos mosquées et ne sont jamais venus.»
Décrivant FETO comme «l’un des plus dangereux groupes terroristes avec le PKK et Daech», Kanca a ajouté que FETO était désigné comme une organisation terroriste en raison de ce qu'ils ont commis en Turquie pendant la tentative de coup d'État.
Enfin, il a fait savoir que le DCA n’a aucun lien avec une quelconque organisation terroriste.
Concernant l’allégation de la Fox News relative au financement du Centre par le gouvernement turc ainsi qu’à la promotion de la ferveur «islamiste-nationaliste», Kanca a rejeté la revendication en affirmant que le centre et ses semblables sont des organisations à but non lucratif qui se maintiennent grâce aux aides pécuniaires des hommes d'affaires et des citoyens.
«Nous n'avons aucun revenu qui soit illégal, a-t-il martelé. Nous n'avons aucun document insusceptible d’être soumis aux fonctionnaires.»
Le secrétaire général de la DCA, Ahmet Aydilek, a également déclaré à l'AA que le Centre a pris les mesures et les précautions de sécurité nécessaires contre les allégations.
«Nous avons discuté avec le procureur général du Maryland, Brian Frosh, le représentant du Maryland, Anthony Brown, ainsi que les autorités locales et les unités de sécurité, a-t-il fait savoir. Ils ont tous affirmé qu’ils nous rendront visite au plus tôt afin de nous montrer leur soutien.»
Mentionnant les musulmans qui visitent la DCA sur une base régulière, Aydilek a également souligné que le Centre «est l'une des plus belles structures au regard de sa conception artistique et de la représentation de la culture islamique qui peut être transmise aux générations à venir».
Par ailleurs, il a attiré l’attention sur les «nombreuses églises héritées des empires Byzantin et Romain toujours fonctionnelles en Turquie, avant d’ajouter que, les Turcs ont toujours respecté et embrassé ces structures».
«Nos citoyens chrétiens peuvent librement aller et remplir leurs obligations religieuses là-bas, a insisté Aydilek. Cependant, il est extrêmement attristant d'être terni par ces allégations sans fondement alors que la DCA est la seule grande mosquée que nous ayons.»
«La DCA est le centre d'une communauté musulmane aux États-Unis qui représente le plus beau, le plus pacifique et le côté le plus pur de l'Islam, a-t-il conclu. Nous rejetons fortement ces allégations sans fondement.»
*Servet Gunerigok a contribué à cette dépêche
