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"Nous allons de l'avant. Le décret-loi du gouvernement Berlusconi n'a pas obtenu la signature du président de la République et donc nous poursuivons avec notre protocole" médical destiné à offrir une "mort douce" à Eluana, a rappelé Giuseppe Campeis, l'avocat de la famille Englaro, cité samedi dans le Corriere della Sera.
"Franchement, je suis stupéfait que des médecins qui se sont consacrés à sauver les vies humaines puissent s'engager dans une action qui porte sûrement à la mort, et même avec cruauté, à travers la privation d'un organisme de l'alimentation", a commenté samedi Silvio Berlusconi depuis la Sardaigne.
Le gouvernement de Silvio Berlusconi a adopté vendredi un décret-loi pour interdire la suspension de l'alimentation des personnes dans le coma mais le président de la République a refusé de le signer, contraignant le chef du gouvernement à choisir la voie plus longue du projet de loi voté par le Parlement
Après des années de batailles judiciaires, Beppino Englaro, le père d'Eluana, a obtenu en novembre dernier un arrêt définitif de la Cour de cassation permettant d'interrompre l'alimentation de sa fille.
Une équipe médicale spéciale a été mise sur pied à la clinique d'Udine (nord-est), où la jeune femme de 37 ans est arrivée mardi. Le compte a rebours pour Eluana, avec l'arrêt total de son alimentation, a débuté vendredi matin, selon le Corriere.
Deux médecins différents cités par le journal estiment que "le processus pourrait devenir irréversible" dans un délai de "trois à cinq jours". Il Giornale, le quotidien de la famille Berlusconi, écrit samedi que
Or les temps parlementaires italiens, en dépit de la volonté affiché vendredi par Silvio Berlusconi de faire adopter la loi interdisant l'arrêt de l'alimentation en "deux-trois jours", semblent être nettement plus longs.
Le Sénat n'entamera que lundi l'examen de ce projet de loi qui devra passer en session plénière. Le président du Sénat, Renato Schifani, proposera le début de la discussion de cette loi par la chambre haute dès lundi soir et non mardi comme initialement prévu.
"Samedi 14 février: il est possible qu'à cette date la loi soit approuvée par le Sénat. Elle doit cependant effectuer encore son parcours à la Chambre des députés. Eluana serait à la huitième journée sans alimentation: selon les médecins, elle serait depuis trois jours dans une phase irrécupérable", écrit le Corriere della Sera.
Le sort d'Eluana, plongée dans le coma depuis un accident de voiture en janvier 1992 et devenue le symbole de la lutte pour le droit de mourir, a ému toute l'Italie et fait l'objet d'une intense bataille judiciaire et politique dans laquelle l'Eglise catholique a cherché à peser de tout son poids.
Samedi, le pape Benoît XVI, sans évoquer le cas d'Eluana, a une nouvelle fois défendu "avec vigueur l'absolue et suprême dignité de chaque vie humaine".
"Franchement, je suis stupéfait que des médecins qui se sont consacrés à sauver les vies humaines puissent s'engager dans une action qui porte sûrement à la mort, et même avec cruauté, à travers la privation d'un organisme de l'alimentation", a commenté samedi Silvio Berlusconi depuis la Sardaigne.
Le gouvernement de Silvio Berlusconi a adopté vendredi un décret-loi pour interdire la suspension de l'alimentation des personnes dans le coma mais le président de la République a refusé de le signer, contraignant le chef du gouvernement à choisir la voie plus longue du projet de loi voté par le Parlement
Après des années de batailles judiciaires, Beppino Englaro, le père d'Eluana, a obtenu en novembre dernier un arrêt définitif de la Cour de cassation permettant d'interrompre l'alimentation de sa fille.
Une équipe médicale spéciale a été mise sur pied à la clinique d'Udine (nord-est), où la jeune femme de 37 ans est arrivée mardi. Le compte a rebours pour Eluana, avec l'arrêt total de son alimentation, a débuté vendredi matin, selon le Corriere.
Deux médecins différents cités par le journal estiment que "le processus pourrait devenir irréversible" dans un délai de "trois à cinq jours". Il Giornale, le quotidien de la famille Berlusconi, écrit samedi que
Or les temps parlementaires italiens, en dépit de la volonté affiché vendredi par Silvio Berlusconi de faire adopter la loi interdisant l'arrêt de l'alimentation en "deux-trois jours", semblent être nettement plus longs.
Le Sénat n'entamera que lundi l'examen de ce projet de loi qui devra passer en session plénière. Le président du Sénat, Renato Schifani, proposera le début de la discussion de cette loi par la chambre haute dès lundi soir et non mardi comme initialement prévu.
"Samedi 14 février: il est possible qu'à cette date la loi soit approuvée par le Sénat. Elle doit cependant effectuer encore son parcours à la Chambre des députés. Eluana serait à la huitième journée sans alimentation: selon les médecins, elle serait depuis trois jours dans une phase irrécupérable", écrit le Corriere della Sera.
Le sort d'Eluana, plongée dans le coma depuis un accident de voiture en janvier 1992 et devenue le symbole de la lutte pour le droit de mourir, a ému toute l'Italie et fait l'objet d'une intense bataille judiciaire et politique dans laquelle l'Eglise catholique a cherché à peser de tout son poids.
Samedi, le pape Benoît XVI, sans évoquer le cas d'Eluana, a une nouvelle fois défendu "avec vigueur l'absolue et suprême dignité de chaque vie humaine".
