Selon les premiers éléments de l'enquête, les policiers ont été prévenus par une personne qui a aperçu un sac déposé sous la fenêtre de l'ambassade, l'a ouvert et, voyant une bonbonne avec des fils, est partie appeler la police. "L'engin a explosé à ce moment-là", a raconté le directeur de cabinet du préfet de police de Paris Jean-Louis Fiamenghi.
"Il n'y a pas de blessé, mais des personnes commotionnées dans les appartements mitoyens. Deux véhicules ont brûlé et toutes les vitres ont été soufflées sur un rayon de 50 mètres", a précisé M. Fiamenghi.
La bombe a explosé après 05h00 (04h00 GMT), à une heure où peu de gens se trouvent dans la rue. Les vitres de l'ambassade, un hô tel particulier du XIXe siècle de quatre étages, ont volé en éclats, a constaté un journaliste de l'AFP.
Aucun message de revendication n'a été trouvé sur les lieux.
La section antiterroriste de la police parisienne a été saisie. D'importants effectifs de police ont été engagés avec des pompiers, des services de déminage et des équipes de la police scientifique.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a transmis à l'ambassade d'Indonésie à Paris "un message de solidarité, de vigilance et de mobilisation de tous les services de l'Etat", a indiqué Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay, lors d'un point de presse.
"Tous les moyens sont mis en oeuvre pour identifier les auteurs et les remettre à la justice. Nous sommes en contact étroit, à Jakarta avec les autorités indonésiennes, et à Paris avec l'ambassadeur d'Indonésie", a-t-il ajouté.
"Nous sommes bien évidemment profondément inquiets après l'explosion ce matin. Heureusement, personne n'a été blessé", a réagi à Jakarta le ministre indonésien des Affaires étrangères, Marty Natalegawa. "Nous cherchons toujours à établir (...) si ce sont nos intérêts qui étaient pris pour cible", a-t-il déclaré à la presse.
Teuku Faizasyah, porte-parole pour les Affaires étrangères de la présidence indonésienne, a mentionné une explosion semblable en 2004 devant l'ambassade. "Cela s'était révélée être une histoire locale, sans rien à voir avec une menace nationale", a-t-il dit à l'AFP.
L'Indonésie, pays musulman le plus peuplé de la planète avec 240 millions d'habitants, est lancée dans une "guerre contre le terrorisme" depuis les attentats de Bali en 2002 (202 morts). Des centaines d'islamistes ont été arrêtés ou exécutés. En juillet 2009, des explosions dans deux hô tels de luxe de Jakarta ont fait neuf morts.
"Il n'y a pas de blessé, mais des personnes commotionnées dans les appartements mitoyens. Deux véhicules ont brûlé et toutes les vitres ont été soufflées sur un rayon de 50 mètres", a précisé M. Fiamenghi.
La bombe a explosé après 05h00 (04h00 GMT), à une heure où peu de gens se trouvent dans la rue. Les vitres de l'ambassade, un hô tel particulier du XIXe siècle de quatre étages, ont volé en éclats, a constaté un journaliste de l'AFP.
Aucun message de revendication n'a été trouvé sur les lieux.
La section antiterroriste de la police parisienne a été saisie. D'importants effectifs de police ont été engagés avec des pompiers, des services de déminage et des équipes de la police scientifique.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a transmis à l'ambassade d'Indonésie à Paris "un message de solidarité, de vigilance et de mobilisation de tous les services de l'Etat", a indiqué Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay, lors d'un point de presse.
"Tous les moyens sont mis en oeuvre pour identifier les auteurs et les remettre à la justice. Nous sommes en contact étroit, à Jakarta avec les autorités indonésiennes, et à Paris avec l'ambassadeur d'Indonésie", a-t-il ajouté.
"Nous sommes bien évidemment profondément inquiets après l'explosion ce matin. Heureusement, personne n'a été blessé", a réagi à Jakarta le ministre indonésien des Affaires étrangères, Marty Natalegawa. "Nous cherchons toujours à établir (...) si ce sont nos intérêts qui étaient pris pour cible", a-t-il déclaré à la presse.
Teuku Faizasyah, porte-parole pour les Affaires étrangères de la présidence indonésienne, a mentionné une explosion semblable en 2004 devant l'ambassade. "Cela s'était révélée être une histoire locale, sans rien à voir avec une menace nationale", a-t-il dit à l'AFP.
L'Indonésie, pays musulman le plus peuplé de la planète avec 240 millions d'habitants, est lancée dans une "guerre contre le terrorisme" depuis les attentats de Bali en 2002 (202 morts). Des centaines d'islamistes ont été arrêtés ou exécutés. En juillet 2009, des explosions dans deux hô tels de luxe de Jakarta ont fait neuf morts.