
L'accident n'a provoqué aucune fuite radioactive ou chimique à l'extérieur de l'installation, soulignent l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et Electricité de France (EDF) dans des communiqués distincts. Le ministère de l'Energie a confirmé l'absence de fuite radioactive.
"Selon les premières informations, il s'agit d'une explosion d'un four servant à fondre les déchets radioactifs métalliques de faible et très faible activité", indique l'ASN, qui a activé son centre d'urgence à la suite de l'accident, survenu en fin de matinée.
Selon un porte-parole d'EDF, dont une filiale, la Socodei, exploite le site, "c'est un accident industriel, ce n'est pas un accident nucléaire".
"Dans ce type de four, il y a deux types de déchets: des déchets métalliques (vannes, pompes, outils) et des déchets combustibles comme des gants ou des combinaisons de travail des techniciens", a-t-il précisé à l'AFP.
"L'incendie déclenché par l'explosion a été maîtrisé", a ajouté EDF.
Le Centre de traitement et de conditionnement des déchets de faible activité (Centraco) est situé sur la commune de Codolet, mais dépend du site nucléaire de Marcoule.
La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciuscko-Morizet a décidé de se rendre sur place et elle y était attendue vers 17H15 (15H15 GMT) pour participer à une "évaluation précise des éventuels impacts radiologiques de cet accident", a indiqué le ministère de l'Ecologie.
"Il y a plusieurs balises de détection à l'extérieur et aucun impact n'a été détecté, le bâtiment a gardé son intégrité", a précisé par téléphone un conseiller de la ministre, ajoutant qu'"on ne connaissait pas encore l'origine de l'explosion".
"Aucune mesure de confinement ou d'évacuation" des salariés "n'a été nécessaire" sur le site, a indiqué de son cô té le ministère de l'Intérieur. Les blessés "n'ont pas été contaminés" et la personne décédée est "morte dans l'explosion", a-t-on ajouté.
La France, qui tire 75% de son électricité de ses centrales nucléaires, a développé une filière très performante dans ce domaine.
L'organisation Greenpeace a réclamé aux autorités une transparence totale et immédiate sur cet incident.
"Il est indispensable que les populations locales soient informées en temps réel sur la situation et sur les éventuels rejets radioactifs", a déclaré Yannick Rousselet, un responsable de Greenpeace France.
"Ce site n'est pris en compte ni dans l'audit des installations nucléaires françaises demandé par le gouvernement, ni dans les dernières inspections faites par l'Autorité de sûreté nucléaire. Cela démontre une nouvelle fois que la France n'a pas retenu les leçons de Fukushima", au Japon, a-t-il ajouté dans un communiqué.
"Selon les premières informations, il s'agit d'une explosion d'un four servant à fondre les déchets radioactifs métalliques de faible et très faible activité", indique l'ASN, qui a activé son centre d'urgence à la suite de l'accident, survenu en fin de matinée.
Selon un porte-parole d'EDF, dont une filiale, la Socodei, exploite le site, "c'est un accident industriel, ce n'est pas un accident nucléaire".
"Dans ce type de four, il y a deux types de déchets: des déchets métalliques (vannes, pompes, outils) et des déchets combustibles comme des gants ou des combinaisons de travail des techniciens", a-t-il précisé à l'AFP.
"L'incendie déclenché par l'explosion a été maîtrisé", a ajouté EDF.
Le Centre de traitement et de conditionnement des déchets de faible activité (Centraco) est situé sur la commune de Codolet, mais dépend du site nucléaire de Marcoule.
La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciuscko-Morizet a décidé de se rendre sur place et elle y était attendue vers 17H15 (15H15 GMT) pour participer à une "évaluation précise des éventuels impacts radiologiques de cet accident", a indiqué le ministère de l'Ecologie.
"Il y a plusieurs balises de détection à l'extérieur et aucun impact n'a été détecté, le bâtiment a gardé son intégrité", a précisé par téléphone un conseiller de la ministre, ajoutant qu'"on ne connaissait pas encore l'origine de l'explosion".
"Aucune mesure de confinement ou d'évacuation" des salariés "n'a été nécessaire" sur le site, a indiqué de son cô té le ministère de l'Intérieur. Les blessés "n'ont pas été contaminés" et la personne décédée est "morte dans l'explosion", a-t-on ajouté.
La France, qui tire 75% de son électricité de ses centrales nucléaires, a développé une filière très performante dans ce domaine.
L'organisation Greenpeace a réclamé aux autorités une transparence totale et immédiate sur cet incident.
"Il est indispensable que les populations locales soient informées en temps réel sur la situation et sur les éventuels rejets radioactifs", a déclaré Yannick Rousselet, un responsable de Greenpeace France.
"Ce site n'est pris en compte ni dans l'audit des installations nucléaires françaises demandé par le gouvernement, ni dans les dernières inspections faites par l'Autorité de sûreté nucléaire. Cela démontre une nouvelle fois que la France n'a pas retenu les leçons de Fukushima", au Japon, a-t-il ajouté dans un communiqué.