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La chronique judiciaire constitue le premier chapitre de ce parcours en quatre parties. Après une brève carrière d’avocat, Gaston Leroux collabore à l’Echo de Paris puis au Matin, couvrant divers procès dont celui, déterminant, de Dreyfus en 1899. Très vite, il se consacre au grand reportage, seul travail qui ne nécessite qu’ « un seul document : la vie ! La vie au jour le jour ! ».
Pour lui, cette vocation revêt une importance missionnaire : « Le reporter regarde pour le monde ; il est la lorgnette du monde. Quoi de meilleur que de parcourir la face du globe pour écrire le geste des hommes ? ». La Russie, où il effectue trois séjours et qu’il découvre en pleine révolution, demeure sa destination de prédilection.
Son oeuvre littéraire à venir prendra sa source dans ses voyages, son expérience journalistique immense, et dans son goût pour l’énigme judiciaire. En témoignent les romans (Le Mystère de la Chambre jaune) et les célèbres héros qu’il forgea (Rouletabille, reporter-détective exigeant, ou encore Chéri-bibi, bagnard et criminel).
Parallèlement aux manuscrits, éditions originales et photographies exposés, la Bnf dévoile en exclusivité neuf maquettes originales des couvertures de certains des ouvrages, et retrace le parcours de Leroux dans le cinéma, notamment à travers sa collaboration avec René Navarre pour l’essor du « cinéroman », mais également en projetant le film de Rupert Julian, The Phantom of the Opera, réalisé en 1925.
Rens.: Exposition jusqu'au 4 janvier 2009
Bnf site François Mitterrand
Pour lui, cette vocation revêt une importance missionnaire : « Le reporter regarde pour le monde ; il est la lorgnette du monde. Quoi de meilleur que de parcourir la face du globe pour écrire le geste des hommes ? ». La Russie, où il effectue trois séjours et qu’il découvre en pleine révolution, demeure sa destination de prédilection.
Son oeuvre littéraire à venir prendra sa source dans ses voyages, son expérience journalistique immense, et dans son goût pour l’énigme judiciaire. En témoignent les romans (Le Mystère de la Chambre jaune) et les célèbres héros qu’il forgea (Rouletabille, reporter-détective exigeant, ou encore Chéri-bibi, bagnard et criminel).
Parallèlement aux manuscrits, éditions originales et photographies exposés, la Bnf dévoile en exclusivité neuf maquettes originales des couvertures de certains des ouvrages, et retrace le parcours de Leroux dans le cinéma, notamment à travers sa collaboration avec René Navarre pour l’essor du « cinéroman », mais également en projetant le film de Rupert Julian, The Phantom of the Opera, réalisé en 1925.
Rens.: Exposition jusqu'au 4 janvier 2009
Bnf site François Mitterrand
