Laurent Fabius
Fabius rencontrera les principaux responsables tunisiens, le président Moncef Marzouki issu de la gauche nationaliste, le chef du gouvernement Ali Larayedh, membre du parti islamiste dominant Ennahda, le président de l'Assemblée constituante Mustapha Ben Jaafar (Ettakatol, gauche). Il évoquera avec eux "la relation bilatérale et nos prochaines échéances", a indiqué le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, Vincent Floreani, alors qu'une visite du président François Hollande, initialement annoncée pour mai, devrait se tenir début juillet selon la presse tunisienne.
M. Fabius "redira aux Tunisiens notre confiance dans le processus de transition et notre solidarité dans cette phase cruciale de leur histoire", selon M. Floreani.
"La France, qui est le premier partenaire de la Tunisie, ne ménage aucun effort pour soutenir ce pays ami qui, depuis deux ans, a inspiré les changements historiques à l'oeuvre dans le monde arabe", a-t-il ajouté.
La relation franco-tunisienne a connu des hauts et des bas depuis la révolution. Paris avait notamment soutenu jusqu'au bout Zine El Abidine Ben Ali et n'avait pas pris la mesure du soulèvement populaire de décembre 2010/janvier 2011.
Des déclarations du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, en février évoquant un "fascisme islamique" ont été très mal reçues à Tunis.
La Tunisie, qui fait face à une grave crise économique et sociale et à l'essor de groupes salafistes violents, est engagée dans un processus de transition difficile depuis les élections d'octobre 2O11 remportées par le parti islamiste Ennahda.
Les travaux de l'Assemblée constituante, chargée de rédiger une nouvelle constitution, ont pris du retard et aucune date définitive n'a encore été fixée pour les prochaines élections.
M. Fabius "redira aux Tunisiens notre confiance dans le processus de transition et notre solidarité dans cette phase cruciale de leur histoire", selon M. Floreani.
"La France, qui est le premier partenaire de la Tunisie, ne ménage aucun effort pour soutenir ce pays ami qui, depuis deux ans, a inspiré les changements historiques à l'oeuvre dans le monde arabe", a-t-il ajouté.
La relation franco-tunisienne a connu des hauts et des bas depuis la révolution. Paris avait notamment soutenu jusqu'au bout Zine El Abidine Ben Ali et n'avait pas pris la mesure du soulèvement populaire de décembre 2010/janvier 2011.
Des déclarations du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, en février évoquant un "fascisme islamique" ont été très mal reçues à Tunis.
La Tunisie, qui fait face à une grave crise économique et sociale et à l'essor de groupes salafistes violents, est engagée dans un processus de transition difficile depuis les élections d'octobre 2O11 remportées par le parti islamiste Ennahda.
Les travaux de l'Assemblée constituante, chargée de rédiger une nouvelle constitution, ont pris du retard et aucune date définitive n'a encore été fixée pour les prochaines élections.