La crise des migrants en Europe compromet la survie de l’espace Schengen, a déclaré samedi 23 janvier à Davos Christine Lagarde, directrice générale du FMI. Lors d’un débat du forum économique mondial Mme Lagarde a estimé, d’un point de vue personnel, que la crise migratoire pourrait, selon sa gestion, mener à la réussite ou à la ruine de l’espace de libre circulation européen de Schengen.
La voix de Mme Lagarde vient s’ajouter à celle de plusieurs dirigeants européens qui ont déclaré cette semaine à Davos que l’afflux massif de migrants en Europe compromettait la survie des institutions européennes, qui peinent à trouver une solution, poussant les pays membres à agir de manière individuelle. Les premiers ministres français et néerlandais, Manuel Valls et Mark Rutte, ont notamment évoqué une possible dislocation européenne à cause de cette crise migratoire.
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« L’Europe est sans aucun doute en meilleur état que l’an dernier »
Mme Lagarde a précisé que le FMI, en tant qu’institution, pensait toutefois que si cette crise était bien gérée, elle pourrait in fine profiter économiquement à certains pays, en leur octroyant un supplément de croissance.
D’un point de vue économique, « l’Europe est sans aucun doute en meilleur état que l’an dernier », a déclaré Mme Lagarde. La patronne du FMI a estimé avoir « deux préoccupations importantes » pour le continent : la crise des réfugiés et une éventuelle sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne.
La voix de Mme Lagarde vient s’ajouter à celle de plusieurs dirigeants européens qui ont déclaré cette semaine à Davos que l’afflux massif de migrants en Europe compromettait la survie des institutions européennes, qui peinent à trouver une solution, poussant les pays membres à agir de manière individuelle. Les premiers ministres français et néerlandais, Manuel Valls et Mark Rutte, ont notamment évoqué une possible dislocation européenne à cause de cette crise migratoire.
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« L’Europe est sans aucun doute en meilleur état que l’an dernier »
Mme Lagarde a précisé que le FMI, en tant qu’institution, pensait toutefois que si cette crise était bien gérée, elle pourrait in fine profiter économiquement à certains pays, en leur octroyant un supplément de croissance.
D’un point de vue économique, « l’Europe est sans aucun doute en meilleur état que l’an dernier », a déclaré Mme Lagarde. La patronne du FMI a estimé avoir « deux préoccupations importantes » pour le continent : la crise des réfugiés et une éventuelle sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne.