"Nous confirmons le maintien de la programmation des Rencontres de l'image", organisées du 8 au 15 avril par le Centre français de culture et de coopération (CFCC), et le film "Presque normal" de la réalisatrice israélienne Keren Ben Rafael y "sera bien projeté", a assuré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, qui répondait au cours d'un point-presse à une question sur la poursuite de ce festival.
Les trois membres égyptiens du jury ont annoncé qu'ils s'en retiraient pour protester contre la projection du court-métrage.
"Nous regrettons le départ des membres égyptiens du jury et souhaitons que ce festival se déroule maintenant dans de bonnes conditions", a dit M. Vaelro.
Il a fait valoir que cette manifestation culturelle avait été conçue "au bénéfice des jeunes réalisateurs français et égyptiens" et devait représenter "un espace de dialogue et de compréhension mutuelle", permettant "de vrais débats et non des polémiques vaines et inutiles".
L'Institut supérieur du cinéma égyptien a retiré, avec le Centre national du cinéma égyptien, la dizaine de films qu'ils avaient apportés pour ces "Rencontres de l'Image". Plusieurs réalisateurs égyptiens présents à titre indépendant ont fait de même. D'autres retraits sont en cours ou attendus.
Selon le quotidien indépendant Al-Dostour, l'Union des cinéastes égyptiens examine des mesures à prendre, estimant que la participation de tout artiste égyptien au festival constituerait un acte de "normalisation culturelle" avec l'Etat hébreu.
Le court-métrage de Keren Ben Rafael a été réalisé dans le cadre des études de la cinéaste à la Fémis, l'école nationale des métiers du cinéma française, partenaire du festival.
Déprogrammé à la suite de premières protestations égyptiennes, le film a été remis à l'affiche mercredi par les autorités françaises.
Malgré la paix conclue en 1979 entre Israël et l'Egypte, les milieux culturels égyptiens restent majoritairement hostiles à toute "normalisation" dans le secteur culturel et s'opposent à la présentation de toute oeuvre israélienne en Egypte.
Les trois membres égyptiens du jury ont annoncé qu'ils s'en retiraient pour protester contre la projection du court-métrage.
"Nous regrettons le départ des membres égyptiens du jury et souhaitons que ce festival se déroule maintenant dans de bonnes conditions", a dit M. Vaelro.
Il a fait valoir que cette manifestation culturelle avait été conçue "au bénéfice des jeunes réalisateurs français et égyptiens" et devait représenter "un espace de dialogue et de compréhension mutuelle", permettant "de vrais débats et non des polémiques vaines et inutiles".
L'Institut supérieur du cinéma égyptien a retiré, avec le Centre national du cinéma égyptien, la dizaine de films qu'ils avaient apportés pour ces "Rencontres de l'Image". Plusieurs réalisateurs égyptiens présents à titre indépendant ont fait de même. D'autres retraits sont en cours ou attendus.
Selon le quotidien indépendant Al-Dostour, l'Union des cinéastes égyptiens examine des mesures à prendre, estimant que la participation de tout artiste égyptien au festival constituerait un acte de "normalisation culturelle" avec l'Etat hébreu.
Le court-métrage de Keren Ben Rafael a été réalisé dans le cadre des études de la cinéaste à la Fémis, l'école nationale des métiers du cinéma française, partenaire du festival.
Déprogrammé à la suite de premières protestations égyptiennes, le film a été remis à l'affiche mercredi par les autorités françaises.
Malgré la paix conclue en 1979 entre Israël et l'Egypte, les milieux culturels égyptiens restent majoritairement hostiles à toute "normalisation" dans le secteur culturel et s'opposent à la présentation de toute oeuvre israélienne en Egypte.