"Pour moi, les réformes sont un sujet central, écrit M. Scala dans un communiqué. C'est pourquoi je pense qu'il est absolument indispensable de poursuivre le processus de changement de président tel qu'il a été annoncé".
Cette déclaration lapidaire s'inscrit dans le droit-fil de ses précédentes positions, selon son entourage. Mais elle semble destinée à tuer dans l’œuf toute velléité de retour en arrière de la part de Blatter, le jour même où le journal suisse Schweiz am Sonntag lui a prêté cette intention.
Cette prise de parole annonce-t-elle une lézarde voire une amorce de conflit entre les deux hommes, le président démissionnaire et celui qui est présenté comme le Monsieur Propre de l'instance frappée par un scandale de corruption?
Elle a en tout cas d'autant plus de poids que Scala avait été la seule personne citée par Blatter lors de l'annonce de sa démission le 2 juin en pleine tempête médiatico-judiciaire et quatre jours après sa réélection.
Il avait dit vouloir s'appuyer sur son compatriote suisse, qui "jouit de la confiance d'un large nombre de personnes au sein de la Fifa et en dehors, et dispose des connaissances et de l'expérience nécessaires pour contribuer à la mise en œuvre d'importantes réformes".
Réformes
Car le président de la Fifa, âgé de 79 ans, compte mener à bien des réformes d'ici sa succession dans plusieurs mois. Le 2 juin, il a évoqué plusieurs pistes, dont la réduction de la taille du comité exécutif et la limitation du nombre de mandats de ses membres et du président.
Le nouvel épisode dans le feuilleton Fifa, ouvert fin mai avec le coup de filet international contre 14 dirigeants et partenaires de l'organisation lancé par la justice américaine, s'est dessiné dimanche matin avec un article du Schweiz am Sonntag.
Selon ce média, qui cite sans guillemets une source anonyme qualifiée de proche de Blatter, le président de la Fifa n'exclut pas de revenir sur sa démission, après avoir reçu des manifestations de soutien de responsables de fédérations asiatiques et africaines.
Interrogées par l'AFP, la Fifa et la Confédération africaine (CAF) ont renvoyé à leurs positions officielles, à savoir que Blatter a annoncé sa démission, et que la CAF en a pris acte.
Le journal cite également Klaus J. Stöhlker, qui fut le conseiller personnel du dirigeant suisse en relations publiques de janvier à fin mai. "Il est très difficile de trouver quelqu'un qui soit de même valeur, dit-il. Blatter a fait de l'association un groupe mondial et à succès, et c'est un diplomate de pointe."
Avocat de Polanski
"Blatter a ses chances, poursuit-il. Cela dépend désormais de comment il se comporte dans les mois qui viennent. Blatter est le président élu".
Toujours selon le média suisse, Blatter serait redevenu d'une excellente humeur ces derniers jours, et envisagerait de s'attacher les services de Lorenz Erni, avocat réputé qui avait notamment aidé le réalisateur Roman Polanski à éviter l'extradition aux États-Unis en 2009/2010 dans une affaire de mœurs.
Cette éventualité de voir le président de la Fifa, qui n'a pour l'heure pas été inquiété par la justice, s'accrocher à son poste et à son cinquième mandat de quatre ans contredit la position officielle de l'instance, réitérée encore jeudi dernier.
Alors que le Parlement européen avait appelé à "remplacer immédiatement Joseph Blatter", dans une résolution adoptée à une très large majorité, la Fifa avait répété qu'il ne quitterait ses fonctions que lors d'un congrès extraordinaire électif.
Celui-ci doit se tenir entre décembre 2015 et mars 2016. La date précise doit être fixée lors d'une réunion extraordinaire du comité exécutif de la Fifa prévue le 20 juillet à Zurich.
Cette déclaration lapidaire s'inscrit dans le droit-fil de ses précédentes positions, selon son entourage. Mais elle semble destinée à tuer dans l’œuf toute velléité de retour en arrière de la part de Blatter, le jour même où le journal suisse Schweiz am Sonntag lui a prêté cette intention.
Cette prise de parole annonce-t-elle une lézarde voire une amorce de conflit entre les deux hommes, le président démissionnaire et celui qui est présenté comme le Monsieur Propre de l'instance frappée par un scandale de corruption?
Elle a en tout cas d'autant plus de poids que Scala avait été la seule personne citée par Blatter lors de l'annonce de sa démission le 2 juin en pleine tempête médiatico-judiciaire et quatre jours après sa réélection.
Il avait dit vouloir s'appuyer sur son compatriote suisse, qui "jouit de la confiance d'un large nombre de personnes au sein de la Fifa et en dehors, et dispose des connaissances et de l'expérience nécessaires pour contribuer à la mise en œuvre d'importantes réformes".
Réformes
Car le président de la Fifa, âgé de 79 ans, compte mener à bien des réformes d'ici sa succession dans plusieurs mois. Le 2 juin, il a évoqué plusieurs pistes, dont la réduction de la taille du comité exécutif et la limitation du nombre de mandats de ses membres et du président.
Le nouvel épisode dans le feuilleton Fifa, ouvert fin mai avec le coup de filet international contre 14 dirigeants et partenaires de l'organisation lancé par la justice américaine, s'est dessiné dimanche matin avec un article du Schweiz am Sonntag.
Selon ce média, qui cite sans guillemets une source anonyme qualifiée de proche de Blatter, le président de la Fifa n'exclut pas de revenir sur sa démission, après avoir reçu des manifestations de soutien de responsables de fédérations asiatiques et africaines.
Interrogées par l'AFP, la Fifa et la Confédération africaine (CAF) ont renvoyé à leurs positions officielles, à savoir que Blatter a annoncé sa démission, et que la CAF en a pris acte.
Le journal cite également Klaus J. Stöhlker, qui fut le conseiller personnel du dirigeant suisse en relations publiques de janvier à fin mai. "Il est très difficile de trouver quelqu'un qui soit de même valeur, dit-il. Blatter a fait de l'association un groupe mondial et à succès, et c'est un diplomate de pointe."
Avocat de Polanski
"Blatter a ses chances, poursuit-il. Cela dépend désormais de comment il se comporte dans les mois qui viennent. Blatter est le président élu".
Toujours selon le média suisse, Blatter serait redevenu d'une excellente humeur ces derniers jours, et envisagerait de s'attacher les services de Lorenz Erni, avocat réputé qui avait notamment aidé le réalisateur Roman Polanski à éviter l'extradition aux États-Unis en 2009/2010 dans une affaire de mœurs.
Cette éventualité de voir le président de la Fifa, qui n'a pour l'heure pas été inquiété par la justice, s'accrocher à son poste et à son cinquième mandat de quatre ans contredit la position officielle de l'instance, réitérée encore jeudi dernier.
Alors que le Parlement européen avait appelé à "remplacer immédiatement Joseph Blatter", dans une résolution adoptée à une très large majorité, la Fifa avait répété qu'il ne quitterait ses fonctions que lors d'un congrès extraordinaire électif.
Celui-ci doit se tenir entre décembre 2015 et mars 2016. La date précise doit être fixée lors d'une réunion extraordinaire du comité exécutif de la Fifa prévue le 20 juillet à Zurich.