Des hommes armés se trouvant parmi les manifestants ont ouvert le feu pendant la manifestation dans la capitale afghane. La police a décidé de ne pas riposter, pour ne pas exciter davantage les protestataires, selon le chef de la police Mohammad Ayoub Salangi, sur qui on a tiré "trois fois".
"Je suis chanceux", a-t-il observé, remarquant qu'il n'avait été touché que par un jet de pierre. Tout comme lui, entre 40 et 50 policiers ont été légèrement blessés par des jets de pierres ou des coups de bâtons, a déclaré M. Salangi à l'AFP.
Il s'agit de la première manifestation violente à Kaboul et dans tout le pays contre la diffusion du film "Innocence of Muslims" (L'innocence des musulmans), un long-métrage ayant embrasé les rues de nombreux pays musulmans.
La mobilisation a mis du temps à se radicaliser en Afghanistan, où les insultes proférées contre l'islam sont généralement prises très au sérieux.
Les multiples appels au calme des autorités politiques et religieuses ont vraisemblablement permis de stabiliser une situation potentiellement explosive. Des émeutes après que des exemplaires du Coran eurent été brûlés sur une base américaine avaient ainsi fait 40 morts et 200 blessés en février.
Dans le nord-ouest du Pakistan voisin, un manifestant a perdu la vie et deux autres ont été blessés lundi lors d'un échange de tirs avec des policiers à l'occasion de protestations contre le film anti-islam. Les heurts se sont produits dans la ville de Warai, du district d'Upper Dir de la province de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest), ont indiqué des responsables locaux.
Il s'agit du premier mort au Pakistan depuis le début, vendredi, de manifestations locales contre ce film. Des manifestations violentes avaient fait au moins huit blessés dimanche à Karachi, première ville du pays, forçant les autorités à renforcer les mesures de sécurité à proximité du consulat des Etats-Unis.
A Peshawar, capitale de la province du Khyber Pakhtunkhwa, adossée à la frontière afghane, entre 2.500 et 3.000 étudiants, professeurs et employés de soutien d'une université locale ont défilé dans les rues, a dit à l'AFP Gul Nawaz Khan, un haut responsable de la police locale.
Les manifestants se sont dispersés dans le calme, a-t-il ajouté. Une autre manifestation, à l'initiative de la section locale des étudiants du parti sunnite radical Jamaat-e-Islami (JI), a réuni environ 350 personnes, selon un journaliste de l'AFP sur place.
De premiers heurts entre policiers et manifestants en Indonésie ont aussi eu lieu près de l'ambassade américaine à Jakarta et de nouveaux incidents se sont produits au Yémen.
Au Liban, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a appelé ses partisans à "montrer au monde entier (leur) colère et (leurs) cris, lundi et les jours qui suivent".
Ceux-ci, selon lui, devront manifester lundi dans la banlieue sud de Beyrouth, mercredi à Tyr (sud), vendredi à Baalbeck (est), samedi à Bent Jbeil au Liban sud et dimanche dans la vallée de la Bekaa.
Hassan Nasrallah s'est également adressé aux musulmans dans le monde, qu'il a exhortés à réagir face à ce film qu'il décrit comme la "pire attaque contre l'islam, pire encore que les +Versets sataniques+ (un roman de Salman Rushdie publié en 1988), que le fait de brûler des exemplaires du Coran en Afghanistan ou que les caricatures du prophète Mahomet" publiées par un journal au Danemark en 2005.
Dix-huit personnes sont mortes au total dans le monde dans les violences liées au film, dont l'ambassadeur américain et trois autres membres du corps diplomatique américain en Libye.
Google, propriétaire du site de visionnage de vidéos Youtube, a de son côté commencé à interdire l'accès à "Innocence of muslims" en Malaisie, après l'autorité de régulation d'internet eut déposé une plainte au sujet de ce long-métrage à petit budget, caricatural et de très faible intérêt.
"Je suis chanceux", a-t-il observé, remarquant qu'il n'avait été touché que par un jet de pierre. Tout comme lui, entre 40 et 50 policiers ont été légèrement blessés par des jets de pierres ou des coups de bâtons, a déclaré M. Salangi à l'AFP.
Il s'agit de la première manifestation violente à Kaboul et dans tout le pays contre la diffusion du film "Innocence of Muslims" (L'innocence des musulmans), un long-métrage ayant embrasé les rues de nombreux pays musulmans.
La mobilisation a mis du temps à se radicaliser en Afghanistan, où les insultes proférées contre l'islam sont généralement prises très au sérieux.
Les multiples appels au calme des autorités politiques et religieuses ont vraisemblablement permis de stabiliser une situation potentiellement explosive. Des émeutes après que des exemplaires du Coran eurent été brûlés sur une base américaine avaient ainsi fait 40 morts et 200 blessés en février.
Dans le nord-ouest du Pakistan voisin, un manifestant a perdu la vie et deux autres ont été blessés lundi lors d'un échange de tirs avec des policiers à l'occasion de protestations contre le film anti-islam. Les heurts se sont produits dans la ville de Warai, du district d'Upper Dir de la province de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest), ont indiqué des responsables locaux.
Il s'agit du premier mort au Pakistan depuis le début, vendredi, de manifestations locales contre ce film. Des manifestations violentes avaient fait au moins huit blessés dimanche à Karachi, première ville du pays, forçant les autorités à renforcer les mesures de sécurité à proximité du consulat des Etats-Unis.
A Peshawar, capitale de la province du Khyber Pakhtunkhwa, adossée à la frontière afghane, entre 2.500 et 3.000 étudiants, professeurs et employés de soutien d'une université locale ont défilé dans les rues, a dit à l'AFP Gul Nawaz Khan, un haut responsable de la police locale.
Les manifestants se sont dispersés dans le calme, a-t-il ajouté. Une autre manifestation, à l'initiative de la section locale des étudiants du parti sunnite radical Jamaat-e-Islami (JI), a réuni environ 350 personnes, selon un journaliste de l'AFP sur place.
De premiers heurts entre policiers et manifestants en Indonésie ont aussi eu lieu près de l'ambassade américaine à Jakarta et de nouveaux incidents se sont produits au Yémen.
Au Liban, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a appelé ses partisans à "montrer au monde entier (leur) colère et (leurs) cris, lundi et les jours qui suivent".
Ceux-ci, selon lui, devront manifester lundi dans la banlieue sud de Beyrouth, mercredi à Tyr (sud), vendredi à Baalbeck (est), samedi à Bent Jbeil au Liban sud et dimanche dans la vallée de la Bekaa.
Hassan Nasrallah s'est également adressé aux musulmans dans le monde, qu'il a exhortés à réagir face à ce film qu'il décrit comme la "pire attaque contre l'islam, pire encore que les +Versets sataniques+ (un roman de Salman Rushdie publié en 1988), que le fait de brûler des exemplaires du Coran en Afghanistan ou que les caricatures du prophète Mahomet" publiées par un journal au Danemark en 2005.
Dix-huit personnes sont mortes au total dans le monde dans les violences liées au film, dont l'ambassadeur américain et trois autres membres du corps diplomatique américain en Libye.
Google, propriétaire du site de visionnage de vidéos Youtube, a de son côté commencé à interdire l'accès à "Innocence of muslims" en Malaisie, après l'autorité de régulation d'internet eut déposé une plainte au sujet de ce long-métrage à petit budget, caricatural et de très faible intérêt.