Le texte, qui concerne les personnes physiques comme les personnes morales, doit entrer en vigueur le 1er janvier 2010, après ratification par les parlements suisse et français.
"Cet avenant contribuera à la lutte contre la fraude et l'évasion fiscales", écrivent les ministres de l'Economie et du Budget, Christine Lagarde et Eric Woerth, dans un communiqué.
"C'est une avancée très spectaculaire qui est consentie par les autorités helvétiques", s'est réjoui Eric Woerth devant des journalistes, après un entretien avec le président suisse, Hans-Rudolf Merz, à Berne.
L'accord fait suite aux décisions du G20 d'avril sur la transparence fiscale, dans le cadre desquelles une "liste grise" a été publiée, sur laquelle figure la Suisse.
Pour sortir de cette liste établie par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les pays qui y figurent doivent signer 12 conventions bilatérales de ce type.
"On ne sait pas combien il y a de Français qui ont des comptes en banques illégaux en Suisse", a précisé Eric Woerth.
"Jusqu'à présent, ils étaient protégés par le secret bancaire. A partir du 1er janvier 2010, l'administration française pourra interroger l'administration suisse sur l'existence ou non de ces comptes, a-t-il ajouté.
Eric Woerth a précisé que l'avenant concernait l'année fiscale 2010, sans rétroactivité.
Il a ajouté qu'il allait prochainement signer un accord avec les Iles Vierges britanniques et qu'il se rendrait bientôt en Autriche et à Singapour pour faire avancer le dossier.
La France et le Luxembourg ont signé un accord début juin.
Sous la pression de la France et de l'Allemagne, la Suisse, le Luxembourg, la Belgique et l'Autriche, membres de l'OCDE, ont levé leurs réserves sur les normes de l'organisation.
La "liste grise" comprend les pays qui ont pris l'engagement d'appliquer les standards de l'OCDE en matière de transparence et d'échanges d'informations mais ne le font pas encore.
"Cet avenant contribuera à la lutte contre la fraude et l'évasion fiscales", écrivent les ministres de l'Economie et du Budget, Christine Lagarde et Eric Woerth, dans un communiqué.
"C'est une avancée très spectaculaire qui est consentie par les autorités helvétiques", s'est réjoui Eric Woerth devant des journalistes, après un entretien avec le président suisse, Hans-Rudolf Merz, à Berne.
L'accord fait suite aux décisions du G20 d'avril sur la transparence fiscale, dans le cadre desquelles une "liste grise" a été publiée, sur laquelle figure la Suisse.
Pour sortir de cette liste établie par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les pays qui y figurent doivent signer 12 conventions bilatérales de ce type.
"On ne sait pas combien il y a de Français qui ont des comptes en banques illégaux en Suisse", a précisé Eric Woerth.
"Jusqu'à présent, ils étaient protégés par le secret bancaire. A partir du 1er janvier 2010, l'administration française pourra interroger l'administration suisse sur l'existence ou non de ces comptes, a-t-il ajouté.
Eric Woerth a précisé que l'avenant concernait l'année fiscale 2010, sans rétroactivité.
Il a ajouté qu'il allait prochainement signer un accord avec les Iles Vierges britanniques et qu'il se rendrait bientôt en Autriche et à Singapour pour faire avancer le dossier.
La France et le Luxembourg ont signé un accord début juin.
Sous la pression de la France et de l'Allemagne, la Suisse, le Luxembourg, la Belgique et l'Autriche, membres de l'OCDE, ont levé leurs réserves sur les normes de l'organisation.
La "liste grise" comprend les pays qui ont pris l'engagement d'appliquer les standards de l'OCDE en matière de transparence et d'échanges d'informations mais ne le font pas encore.