Des activistes pro-palestiniens
Le gouvernement israélien est sous pression en raison des appels de la communauté internationale à une enquête "impartiale" sur l'abordage de lundi qui a fait 9 morts civils et des dizaines de blessés.
M. Netanyahu a toutefois averti qu'Israël maintiendrait son blocus de la bande de Gaza en place depuis quatre ans.
"Ouvrir une route maritime pour Gaza constituerait un grand danger pour la sécurité de nos concitoyens. Il faut donc continuer avec le blocus maritime", a affirmé le chef du gouvernement israélien dans un communiqué, alors qu'un navire irlandais, le MV Rachel Corrie, est en route pour Gaza.
"C'est vrai, il y a une pression internationale et des critiques de notre politique. Mais il faut comprendre qu'elle est vitale pour préserver la sécurité d'Israël et son droit à se défendre lui-même", a souligné M. Netanyahu.
L'opinion publique israélienne, elle, est divisée. Selon un sondage publié mercredi par le quotidien Maariv, 46,7% des personnes interrogées sont favorables à une enquête contre 51,6% qui la trouvent inutile.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui doit rencontrer Barack Obama le 9 juin à la Maison blanche, a pour sa part annoncé qu'il allait demander au président américain de prendre "des décisions courageuses" et a qualifié "de "terrorisme d'Etat" le raid israélien sanglant.
Tous les ressortissants étrangers vont être expulsés, a fait savoir mardi soir le bureau de M. Netanyahu.
Selon la radio, 250 militants, sur 682 personnes originaires de 42 pays qui étaient à bord de la flottille de six bateaux, étaient en cours d'expulsion au lendemain du départ de 45 autres depuis lundi.
Quelque 120 personnes, en majorité des Arabes, ont déjà été transférées par bus en Jordanie via le poste-frontière du pont d'Allenby.
Selon l'agence officielle jordanienne Petra, 126 personnes, y compris 30 Jordaniens et des ressortissants de Bahreïn, de Koweït, du Maroc, de Syrie, d'Algérie, d'Oman, du Yémen, de Mauritanie, ainsi que d'Indonésie, du Pakistan, de Malaisie et d'Azerbaïdjan, sont arrivés en Jordanie.
Soixante Turcs devaient prendre des vols spéciaux pour les rapatrier à l'aéroport international de Ben Gourion de Tel-Aviv. En outre, un autre contingent de 70 autres ressortissants turcs étaient en route depuis la prison de Beersheva (sud d'Israël) vers l'aéroport, a précisé la radio.
Le processus d'expulsion a été accéléré après la décision du cabinet de sécurité israélien présidé mardi soir par M. Netanyahu de tous les faire partir en 48 heures et il devrait être achevé, selon la radio militaire israélienne, jeudi.
La plupart des gouvernements de pays ayant des ressortissants à bord des navires avaient appelé à leur libération immédiate.
Près de 50 ressortissants de pays étrangers et six soldats israéliens ont été hospitalisés en Israël.
Lundi avant l'aube, des commandos de marine israéliens ont lancé dans les eaux internationales un raid contre la flottille internationale acheminant les militants pro-palestiniens et des tonnes d'aide.
De violents affrontements se sont déroulés à bord du ferry turc Mavi Marmara, le plus grand des six navires, qui transportait 600 personnes.
Cet assaut, par lequel Israël a voulu empêcher le convoi humanitaire de briser le blocus qu'il impose à Gaza depuis 2007, a déclenché la colère d'Ankara et de nouvelles et vives dénonciations internationales.
Israël, qui avait averti qu'il ne permettrait pas l'arrivée de la flottille à Gaza, a accusé les militants d'avoir "déclenché les violences" en attaquant les soldats avec des couteaux et des barres de fer. Les organisateurs du convoi ont eux affirmé que les commandos avaient ouvert le feu sans justification.
Le drame a plongé Israël dans une grave crise diplomatique, en particulier avec la Turquie, jadis son allié stratégique, dont au moins quatre ressortissants sont morts dans l'assaut et près de 400 autres ont été arrêtés par les autorités israéliennes.
Israël a commencé à rapatrier les familles de son personnel diplomatique à Ankara, a indiqué mercredi matin la radio publique israélienne.
M. Netanyahu a toutefois averti qu'Israël maintiendrait son blocus de la bande de Gaza en place depuis quatre ans.
"Ouvrir une route maritime pour Gaza constituerait un grand danger pour la sécurité de nos concitoyens. Il faut donc continuer avec le blocus maritime", a affirmé le chef du gouvernement israélien dans un communiqué, alors qu'un navire irlandais, le MV Rachel Corrie, est en route pour Gaza.
"C'est vrai, il y a une pression internationale et des critiques de notre politique. Mais il faut comprendre qu'elle est vitale pour préserver la sécurité d'Israël et son droit à se défendre lui-même", a souligné M. Netanyahu.
L'opinion publique israélienne, elle, est divisée. Selon un sondage publié mercredi par le quotidien Maariv, 46,7% des personnes interrogées sont favorables à une enquête contre 51,6% qui la trouvent inutile.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui doit rencontrer Barack Obama le 9 juin à la Maison blanche, a pour sa part annoncé qu'il allait demander au président américain de prendre "des décisions courageuses" et a qualifié "de "terrorisme d'Etat" le raid israélien sanglant.
Tous les ressortissants étrangers vont être expulsés, a fait savoir mardi soir le bureau de M. Netanyahu.
Selon la radio, 250 militants, sur 682 personnes originaires de 42 pays qui étaient à bord de la flottille de six bateaux, étaient en cours d'expulsion au lendemain du départ de 45 autres depuis lundi.
Quelque 120 personnes, en majorité des Arabes, ont déjà été transférées par bus en Jordanie via le poste-frontière du pont d'Allenby.
Selon l'agence officielle jordanienne Petra, 126 personnes, y compris 30 Jordaniens et des ressortissants de Bahreïn, de Koweït, du Maroc, de Syrie, d'Algérie, d'Oman, du Yémen, de Mauritanie, ainsi que d'Indonésie, du Pakistan, de Malaisie et d'Azerbaïdjan, sont arrivés en Jordanie.
Soixante Turcs devaient prendre des vols spéciaux pour les rapatrier à l'aéroport international de Ben Gourion de Tel-Aviv. En outre, un autre contingent de 70 autres ressortissants turcs étaient en route depuis la prison de Beersheva (sud d'Israël) vers l'aéroport, a précisé la radio.
Le processus d'expulsion a été accéléré après la décision du cabinet de sécurité israélien présidé mardi soir par M. Netanyahu de tous les faire partir en 48 heures et il devrait être achevé, selon la radio militaire israélienne, jeudi.
La plupart des gouvernements de pays ayant des ressortissants à bord des navires avaient appelé à leur libération immédiate.
Près de 50 ressortissants de pays étrangers et six soldats israéliens ont été hospitalisés en Israël.
Lundi avant l'aube, des commandos de marine israéliens ont lancé dans les eaux internationales un raid contre la flottille internationale acheminant les militants pro-palestiniens et des tonnes d'aide.
De violents affrontements se sont déroulés à bord du ferry turc Mavi Marmara, le plus grand des six navires, qui transportait 600 personnes.
Cet assaut, par lequel Israël a voulu empêcher le convoi humanitaire de briser le blocus qu'il impose à Gaza depuis 2007, a déclenché la colère d'Ankara et de nouvelles et vives dénonciations internationales.
Israël, qui avait averti qu'il ne permettrait pas l'arrivée de la flottille à Gaza, a accusé les militants d'avoir "déclenché les violences" en attaquant les soldats avec des couteaux et des barres de fer. Les organisateurs du convoi ont eux affirmé que les commandos avaient ouvert le feu sans justification.
Le drame a plongé Israël dans une grave crise diplomatique, en particulier avec la Turquie, jadis son allié stratégique, dont au moins quatre ressortissants sont morts dans l'assaut et près de 400 autres ont été arrêtés par les autorités israéliennes.
Israël a commencé à rapatrier les familles de son personnel diplomatique à Ankara, a indiqué mercredi matin la radio publique israélienne.