"Nous n'avons pas du tout confiance dans le fait qu'Israël, un pays qui a perpétré une telle attaque sur un convoi civil dans les eaux internationales, mènera une enquête impartiale", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, à la presse.
"Toute enquête menée unilatéralement par Israël n'aura pour nous aucune valeur", a-t-il déclaré.
Lundi, le gouvernement israélien a approuvé à l'unanimité la création d'une "commission publique indépendante", avec la participation de deux observateurs étrangers, pour enquêter sur le raid israélien contre une flottille pour Gaza.
M. Davutoglu a minimisé le rôle éventuel de ces observateurs étrangers, estimant qu'"une participation internationale à une telle commission établie en Israël ne lui donne pas un caractère international".
La Turquie insiste sur la création d'une commission d'enquête "sous le contrôle direct des Nations unies (...), une enquête impartiale avec la participation de la Turquie et d'Israël", concernant le raid du 31 mai au cours duquel neuf Turcs dont un Turco-américain ont été tués, a-t-il ajouté.
"Si une commission internationale n'est pas mise en place et si les demandes justifiées de la Turquie continuent d'être ignorées, la Turquie aura le droit de revoir unilatéralement ses liens avec Israël et de mettre en place des sanctions", a-t-il dit.
Il a ajouté que son pays "attend patiemment que la communauté internationale prenne des mesures d'une manière objective", à défaut de quoi "nous pourrions prendre des mesures".
Le raid israélien sur la flottille a mis au plus mal les relations entre Israël et la Turquie, deux pays jadis alliés de la région, qui ont notamment signé un accord militaire en 1996.
Ankara a rappelé son ambassadeur à Tel Aviv et le régime islamo-conservateur en Turquie a assuré que les relations bilatérales ne seraient plus jamais les mêmes.
"Toute enquête menée unilatéralement par Israël n'aura pour nous aucune valeur", a-t-il déclaré.
Lundi, le gouvernement israélien a approuvé à l'unanimité la création d'une "commission publique indépendante", avec la participation de deux observateurs étrangers, pour enquêter sur le raid israélien contre une flottille pour Gaza.
M. Davutoglu a minimisé le rôle éventuel de ces observateurs étrangers, estimant qu'"une participation internationale à une telle commission établie en Israël ne lui donne pas un caractère international".
La Turquie insiste sur la création d'une commission d'enquête "sous le contrôle direct des Nations unies (...), une enquête impartiale avec la participation de la Turquie et d'Israël", concernant le raid du 31 mai au cours duquel neuf Turcs dont un Turco-américain ont été tués, a-t-il ajouté.
"Si une commission internationale n'est pas mise en place et si les demandes justifiées de la Turquie continuent d'être ignorées, la Turquie aura le droit de revoir unilatéralement ses liens avec Israël et de mettre en place des sanctions", a-t-il dit.
Il a ajouté que son pays "attend patiemment que la communauté internationale prenne des mesures d'une manière objective", à défaut de quoi "nous pourrions prendre des mesures".
Le raid israélien sur la flottille a mis au plus mal les relations entre Israël et la Turquie, deux pays jadis alliés de la région, qui ont notamment signé un accord militaire en 1996.
Ankara a rappelé son ambassadeur à Tel Aviv et le régime islamo-conservateur en Turquie a assuré que les relations bilatérales ne seraient plus jamais les mêmes.