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Ceux qui l'ont fait ruminaient surtout après cette entame de match réussie et un sentiment global d'impuissance face à une équipe qui a opéré exactement comme elle le voulait. «Il n'y a guère que dans les cinq dernières minutes où on n'avait pas de solution, a ressenti Toulalan. C'est dommage de perdre 2-0 sur l'ensemble du match, on n'a pas été si ridicules. On sait que ce genre de rencontre se joue à pas grand-chose.»
«On a fait une mauvaise deuxième mi-temps, consent Ribéry, mais la première avait été très bonne. On les a empêché de jouer, on a eu des occasions. Le but nous a fait vraiment mal. On veut revenir, on se découvre face à une bonne équipe. On avait de bons joueurs en face, ça joue au foot, ça combine...» «Ils ne sortaient que sur nos pertes de balle, se souvient aussi Henry avec la nostalgie de la première période. On a des tirs qui passent à côté, une occase avec Nico, ma reprise au-dessus, on les empêche de sortir. Ce but a renforcé leur jeu, qui est de garder la balle, de faire perdre les pédales à l'adversaire et de sortir en contre. Le gardien gagne son duel (face à Anelka), ça arrive. Si on avait marqué, on aurait vu un autre match.»
Ribéry : «On attend l'exploit individuel»
«Ils ont très bien joué au ballon et on a pris des buts à des moments-clef, à la fin de chaque mi-temps», retient Sagna. Toulalan enchaîne, lui aussi, sur le côté ''coup de poignard'' des buts argentins. «Ils ont juste une occase avant leur but, et le deuxième est un contre amené par Messi, souligne-t-il, comme une fatalité. Avant l'ouverture du score, on avait la mainmise sur le jeu». Se souvenant des entames catastrophiques de cet automne, en Roumanie (2-2) et contre la Tunisie (3-1), il enchaîne : «C'est dommage. Car jusqu'ici c'était notre défaut».
«Il y a du positif et du négatif, on voit ce qui nous manque, conclut Ribéry. Il faut plus de mouvement, qu'on se trouve plus facilement, qu'on prenne plus de plaisir. On attend toujours un exploit individuel d'un joueur. C'est dur pour tout le monde, mais il faut rester soudés, demande aussi Ribéry. On a joué contre l'une des meilleures équipes au monde.» Henry pensait aux matches à venir face à la Lituanie hier, il y pense encore plus aujourd'hui. «On a perdu ? On a perdu je ne sais pas quoi. Un match de prestige ? Ce qui compte, c'est la Lituanie. Tu ne perds pas parce que tu joues mal, mais parce qu'il y a une bonne équipe difficile à bouger. Chapeau l'Argentine. Je ne sais pas s'il y a un grand écart que ça. Je me rappelle de notre victoire contre l'Allemagne (3-0) en novembre 2003. Tout le monde disait : ''alalaaaa''.» Le fiasco de l'Euro 2004 allait suivre.
«On a fait une mauvaise deuxième mi-temps, consent Ribéry, mais la première avait été très bonne. On les a empêché de jouer, on a eu des occasions. Le but nous a fait vraiment mal. On veut revenir, on se découvre face à une bonne équipe. On avait de bons joueurs en face, ça joue au foot, ça combine...» «Ils ne sortaient que sur nos pertes de balle, se souvient aussi Henry avec la nostalgie de la première période. On a des tirs qui passent à côté, une occase avec Nico, ma reprise au-dessus, on les empêche de sortir. Ce but a renforcé leur jeu, qui est de garder la balle, de faire perdre les pédales à l'adversaire et de sortir en contre. Le gardien gagne son duel (face à Anelka), ça arrive. Si on avait marqué, on aurait vu un autre match.»
Ribéry : «On attend l'exploit individuel»
«Ils ont très bien joué au ballon et on a pris des buts à des moments-clef, à la fin de chaque mi-temps», retient Sagna. Toulalan enchaîne, lui aussi, sur le côté ''coup de poignard'' des buts argentins. «Ils ont juste une occase avant leur but, et le deuxième est un contre amené par Messi, souligne-t-il, comme une fatalité. Avant l'ouverture du score, on avait la mainmise sur le jeu». Se souvenant des entames catastrophiques de cet automne, en Roumanie (2-2) et contre la Tunisie (3-1), il enchaîne : «C'est dommage. Car jusqu'ici c'était notre défaut».
«Il y a du positif et du négatif, on voit ce qui nous manque, conclut Ribéry. Il faut plus de mouvement, qu'on se trouve plus facilement, qu'on prenne plus de plaisir. On attend toujours un exploit individuel d'un joueur. C'est dur pour tout le monde, mais il faut rester soudés, demande aussi Ribéry. On a joué contre l'une des meilleures équipes au monde.» Henry pensait aux matches à venir face à la Lituanie hier, il y pense encore plus aujourd'hui. «On a perdu ? On a perdu je ne sais pas quoi. Un match de prestige ? Ce qui compte, c'est la Lituanie. Tu ne perds pas parce que tu joues mal, mais parce qu'il y a une bonne équipe difficile à bouger. Chapeau l'Argentine. Je ne sais pas s'il y a un grand écart que ça. Je me rappelle de notre victoire contre l'Allemagne (3-0) en novembre 2003. Tout le monde disait : ''alalaaaa''.» Le fiasco de l'Euro 2004 allait suivre.
