Le HCSP avait été saisi ce samedi par le ministre de la Santé Olivier Véran pour se prononcer sur les règles de prescription de l’hydroxychloroquine suite à la publication d'une étude mettant en doute son efficacité, précise la radio France inter.
Concrètement, seuls les malades intégrés à un essai clinique pourraient continuer à en recevoir, précise la même source.
Dans leur avis, les membres du Haut conseil notent que, plus de quatre mois après le début de l'épidémie, "les données actuelles disponibles n'apportent pas la preuve d'un bénéfice sur l'évolution de la Covid-19" de l'hydroxychloroquine, que celle-ci soit utilisée seule ou associée à un antibiotique, rapporte le média français.
Ils rappellent également l'existence d'une toxicité cardiaque de la molécule, notamment associée à de l'azithromycine. Conclusion : "la balance bénéfice/risque est défavorable", écrivent-ils, tout en rappelant que leurs recommandations sont susceptibles d'évoluer en fonction des essais en cours et à venir.
À la lumière de cet avis, un décret devrait donc être pris prochainement pour modifier les règles de prescription de la molécule, souligne France inter.
En saisissant samedi le HCSP, Olivier Véran réagissait à la vaste étude, publiée la veille, pointant du doigt l'inefficacité de l'hydroxychloroquine et de la chloroquine sur les malades de Covid-19 hospitalisés, rappelle le média, notant que le ministre français de la Santé avait dès lors demandé au HCSP de proposer "sous 48 heures une révision des règles dérogatoires de prescription" de ces traitements.
L'étude, qui s'appuie sur des données portant sur 96 000 patients au total, parue vendredi dans The Lancet, a conclu que ni la chloroquine ni son dérivé ne se montrent efficaces contre la Covid-19 chez les malades hospitalisés.
Selon cette étude, ces molécules augmentent même le risque de décès et d'arythmie cardiaque. D'autres études publiées récemment vont dans le même sens.
Concrètement, seuls les malades intégrés à un essai clinique pourraient continuer à en recevoir, précise la même source.
Dans leur avis, les membres du Haut conseil notent que, plus de quatre mois après le début de l'épidémie, "les données actuelles disponibles n'apportent pas la preuve d'un bénéfice sur l'évolution de la Covid-19" de l'hydroxychloroquine, que celle-ci soit utilisée seule ou associée à un antibiotique, rapporte le média français.
Ils rappellent également l'existence d'une toxicité cardiaque de la molécule, notamment associée à de l'azithromycine. Conclusion : "la balance bénéfice/risque est défavorable", écrivent-ils, tout en rappelant que leurs recommandations sont susceptibles d'évoluer en fonction des essais en cours et à venir.
À la lumière de cet avis, un décret devrait donc être pris prochainement pour modifier les règles de prescription de la molécule, souligne France inter.
En saisissant samedi le HCSP, Olivier Véran réagissait à la vaste étude, publiée la veille, pointant du doigt l'inefficacité de l'hydroxychloroquine et de la chloroquine sur les malades de Covid-19 hospitalisés, rappelle le média, notant que le ministre français de la Santé avait dès lors demandé au HCSP de proposer "sous 48 heures une révision des règles dérogatoires de prescription" de ces traitements.
L'étude, qui s'appuie sur des données portant sur 96 000 patients au total, parue vendredi dans The Lancet, a conclu que ni la chloroquine ni son dérivé ne se montrent efficaces contre la Covid-19 chez les malades hospitalisés.
Selon cette étude, ces molécules augmentent même le risque de décès et d'arythmie cardiaque. D'autres études publiées récemment vont dans le même sens.