Jean-Marie Le Pen
Les affiches litigieuses représentaient une femme intégralement voilée à cô té d'une carte de France recouverte du drapeau algérien, sur laquelle se dressaient des minarets en forme de missiles, avec pour titre "Non à l'islamisme".
Elles avaient été diffusées par le mouvement des jeunes du Front national (FN, extrême droite) pour les élections régionales de février 2010, suscitant de nombreuses protestations, y compris de l'Algérie, et leur utilisation avait été interdite par un tribunal.
L'ancien président du FN était poursuivi par le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap). Une peine d'emprisonnement avec sursis avait été requise contre lui le 1er mars.
Début décembre 2010, pour les mêmes faits, le tribunal correctionnel de Paris avait déjà débouté deux associations plaignantes, pour des questions de procédure.
Après la décision, l'avocat du Mrap, Me Khaled Lasbeur, s'est déclaré "surpris", estimant que "les faits incitant à la haine raciale et à la discrimination étaient établis".
Lors de l'audience au tribunal de Nanterre (ouest de Paris), l'avocat du Mrap avait produit une vidéo d'un discours du 7 mars 2010 dans lequel Jean-Marie Le Pen "revendique la paternité de l'affiche, constituant de ce fait l'infraction de provocation à la haine", selon le procureur de la République.
Absent mardi, l'avocat de Jean-Marie Le Pen, Me Wallerand de Saint Just, avait dénoncé un "procès d'intention" fait à son client.
En octobre 2009, la droite populiste suisse avait créé la polémique en diffusant une affiche représentant une femme voilée devant le drapeau suisse couvert de minarets, dans le cadre du vote sur l'interdiction de la construction de minarets en Suisse.
Elles avaient été diffusées par le mouvement des jeunes du Front national (FN, extrême droite) pour les élections régionales de février 2010, suscitant de nombreuses protestations, y compris de l'Algérie, et leur utilisation avait été interdite par un tribunal.
L'ancien président du FN était poursuivi par le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap). Une peine d'emprisonnement avec sursis avait été requise contre lui le 1er mars.
Début décembre 2010, pour les mêmes faits, le tribunal correctionnel de Paris avait déjà débouté deux associations plaignantes, pour des questions de procédure.
Après la décision, l'avocat du Mrap, Me Khaled Lasbeur, s'est déclaré "surpris", estimant que "les faits incitant à la haine raciale et à la discrimination étaient établis".
Lors de l'audience au tribunal de Nanterre (ouest de Paris), l'avocat du Mrap avait produit une vidéo d'un discours du 7 mars 2010 dans lequel Jean-Marie Le Pen "revendique la paternité de l'affiche, constituant de ce fait l'infraction de provocation à la haine", selon le procureur de la République.
Absent mardi, l'avocat de Jean-Marie Le Pen, Me Wallerand de Saint Just, avait dénoncé un "procès d'intention" fait à son client.
En octobre 2009, la droite populiste suisse avait créé la polémique en diffusant une affiche représentant une femme voilée devant le drapeau suisse couvert de minarets, dans le cadre du vote sur l'interdiction de la construction de minarets en Suisse.