François Thierry a été mis en examen pour complicité de détention, transport et acquisition de stupéfiants et complicité d'exportation de stupéfiants en bande organisée. Il a été laissé libre, sans contrôle judiciaire.
Le nom de l'ex-patron de l'Octris, actuellement en poste à la sous-direction antiterroriste de la PJ (Sdat), apparaît dans une enquête ouverte à l'été 2013 sur un trafic de stupéfiants laissant soupçonner une provocation policière.
Il fait par ailleurs l'objet d'une plainte d'un ancien informateur pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "escroquerie en bande organisée".
Le parquet de Paris a ouvert en 2015 une enquête sur les pratiques de l'office de police chargé de la lutte anti-drogue à la suite du témoignage d'un homme se présentant comme un "infiltré" - un indicateur ne venant pas du "milieu".
Celui-ci a dit à Libération avoir "gardé" début 2012 une villa espagnole à la demande de François Thierry.
De mars à avril, 19 tonnes de cannabis en provenance du Maroc auraient transité par cette villa, où la drogue était déchargée par des "policiers français" avant d'être convoyée en voiture vers la France où seule une partie était interceptée.
Cette enquête s'ajoute à une information judiciaire distincte, ouverte en octobre 2015 après la saisie, le 17 octobre, de 7,1 tonnes de cannabis entreposées dans trois fourgonnettes garées dans le XVIe arrondissement de Paris.
Le nom de l'ex-patron de l'Octris, actuellement en poste à la sous-direction antiterroriste de la PJ (Sdat), apparaît dans une enquête ouverte à l'été 2013 sur un trafic de stupéfiants laissant soupçonner une provocation policière.
Il fait par ailleurs l'objet d'une plainte d'un ancien informateur pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "escroquerie en bande organisée".
Le parquet de Paris a ouvert en 2015 une enquête sur les pratiques de l'office de police chargé de la lutte anti-drogue à la suite du témoignage d'un homme se présentant comme un "infiltré" - un indicateur ne venant pas du "milieu".
Celui-ci a dit à Libération avoir "gardé" début 2012 une villa espagnole à la demande de François Thierry.
De mars à avril, 19 tonnes de cannabis en provenance du Maroc auraient transité par cette villa, où la drogue était déchargée par des "policiers français" avant d'être convoyée en voiture vers la France où seule une partie était interceptée.
Cette enquête s'ajoute à une information judiciaire distincte, ouverte en octobre 2015 après la saisie, le 17 octobre, de 7,1 tonnes de cannabis entreposées dans trois fourgonnettes garées dans le XVIe arrondissement de Paris.