S’exprimant au micro de RTL, Hulot est revenu sur les principales mesures de son « plan climat » qu’il avait présenté jeudi dernier à Paris pour le nouveau quinquennat.
Le ministre a, notamment, rappelé la loi sur la transition énergétique visant à ramener à 50% la part de l’atome dans la production d’électricité à l’horizon 2025. Cette disposition législative conduirait, selon lui, à fermer « peut-être jusqu’à 17 » des réacteurs nucléaires.
«Chacun peut comprendre que pour tenir cet objectif, on va fermer un certain nombre de réacteurs (...) laissez moi planifier les choses, ce sera peut-être jusqu'à 17 réacteurs, il faut qu'on regarde», a expliqué Nicolas Hulot interrogé par RTL. «Chaque réacteur a une situation économique, sociale et même de sécurité très différente», a ajouté le ministre, qui souhaite «planifier» la transition vers une production d'électricité plus variée.
« L’enjeu climatique conditionne tout ce qui a de l’importance au 21ème siècle » a insisté Nicolas Hulot après avoir souligné les divergences opposant la France à Donald Trump, Président des Etats-Unis, en matière de climat.
En effet, deux ans après la signature de l’accord de Paris duquel Trump a décidé, récemment, de se retirer, le Président français Emmanuel Macron a annoncé l’organisation d’un nouveau sommet sur le climat qui aura symboliquement lieu en France le 12 décembre 2017.
Selon le ministre, « le format est en train de se décider » et un certain nombre d’invitations seront lancées, ce qui laisse un point d’interrogation sur la présence ou non d’une délégation américaine lors du sommet.
Lors de la présentation de son « plan climat » jeudi, Nicolas Hulot avait manqué de préciser la façon dont le gouvernement comptait parvenir à baisser de manière significative la part du nucléaire présentant aujourd’hui prés de 75% de la production d’électricité en France.