Tariq Ramadan
Mercredi soir sur la chaîne TF1, Nicolas Sarkozy a déclaré à propos de Tariq Ramadan: "Voilà un homme qui appelle à voter pour François Hollande. Je n'ai pas entendu François Hollande dire que cela le gênait".
Jeudi matin sur la radio France Inter, le chef de l'Etat sortant a répété ses accusations, assurant que Tariq Ramadan avait appelé à voter Hollande "ou un parti qui serve l'islam", le 11 mars 2002 à Lyon.
De nationalité suisse, Tariq Ramadan est le petit-fils de Hassan al Banna qui a fondé en 1928 les Frères musulmans en Egypte, cette confrérie qui prô ne la fusion du religieux et du politique.
Nicolas Sarkozy "a cité Tariq Ramadan comme ayant appelé à voter pour moi ce qui est faux (...) Amalgames, mensonges... Comment l'admettre ?", a répliqué le candidat socialiste sur la radio France Info.
"Il n'a jamais cité mon nom, ce Tariq Ramadan, qui ne vote même pas en France, et je n'ai pas à me justifier quand un individu peut dire qu'il n'aime pas le pouvoir sortant", a-t-il encore dit.
L'intellectuel suisse, qui avait participé le 7 avril dernier à la Rencontre annuelle de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) en région parisienne, avait évoqué "la majorité de Français qui n'est pas satisfaite depuis cinq ans", critiquant en creux le président Sarkozy, mais sans le nommer, pas plus qu'il n'avait nommé M. Hollande.
Le candidat socialiste a également démenti l'existence d'un "appel de 700 mosquées" à voter pour lui, dont ont fait état des députés du parti présidentiel UMP, relayés la veille par Nicolas Sarkozy, malgré un démenti formel du Conseil français du culte musulman (CFCM).
Le score historique de la candidate de l'extrême droite à l'élection présidentielle Marine Le Pen (17,9%) au premier tour de la présidentielle dimanche dernier a poussé Nicolas Sarkozy à mettre la barre très à droite dans son positionnement politique dans la perspective du second tour, jeudi.
Jeudi matin sur la radio France Inter, le chef de l'Etat sortant a répété ses accusations, assurant que Tariq Ramadan avait appelé à voter Hollande "ou un parti qui serve l'islam", le 11 mars 2002 à Lyon.
De nationalité suisse, Tariq Ramadan est le petit-fils de Hassan al Banna qui a fondé en 1928 les Frères musulmans en Egypte, cette confrérie qui prô ne la fusion du religieux et du politique.
Nicolas Sarkozy "a cité Tariq Ramadan comme ayant appelé à voter pour moi ce qui est faux (...) Amalgames, mensonges... Comment l'admettre ?", a répliqué le candidat socialiste sur la radio France Info.
"Il n'a jamais cité mon nom, ce Tariq Ramadan, qui ne vote même pas en France, et je n'ai pas à me justifier quand un individu peut dire qu'il n'aime pas le pouvoir sortant", a-t-il encore dit.
L'intellectuel suisse, qui avait participé le 7 avril dernier à la Rencontre annuelle de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) en région parisienne, avait évoqué "la majorité de Français qui n'est pas satisfaite depuis cinq ans", critiquant en creux le président Sarkozy, mais sans le nommer, pas plus qu'il n'avait nommé M. Hollande.
Le candidat socialiste a également démenti l'existence d'un "appel de 700 mosquées" à voter pour lui, dont ont fait état des députés du parti présidentiel UMP, relayés la veille par Nicolas Sarkozy, malgré un démenti formel du Conseil français du culte musulman (CFCM).
Le score historique de la candidate de l'extrême droite à l'élection présidentielle Marine Le Pen (17,9%) au premier tour de la présidentielle dimanche dernier a poussé Nicolas Sarkozy à mettre la barre très à droite dans son positionnement politique dans la perspective du second tour, jeudi.