"Nous allons proposer de déposer un préavis illimité à partir du 14 mars lors d'une intersyndicale jeudi. Si les autres syndicats ne veulent pas, la CGT prendra ses responsabilités", a déclaré à l'AFP Jean-François Téaldi, porte-parole de la CGT.
"Cela ne nous fait pas plaisir, mais c'est la seule fenêtre de tir qu'il nous reste avant le 7 juin", date à laquelle la nouvelle convention collective du groupe de 11.000 salariés doit être validée, au plus tard, a-t-il commenté.
Le SNJ, premier syndicat chez les journalistes du groupe, ne se prononcera que jeudi, mais prévient qu'il "n'a pas pour pratique d'empêcher les citoyens d'être informés" pendant des élections, a réagi auprès de l'AFP sa responsable, Dominique Pradalié.
La direction et les syndicats de France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO) ont entamé en janvier les négociations pour une nouvelle convention collective unique dans le cadre de la transformation du groupe en une entreprise commune.
Le PDG, Patrick de Carolis, a assuré que le nouveau texte n'aboutirait "pas à une stagnation des salaires", mais à une progression des carrières et des rémunérations "plus équitable".
Mais les syndicats craignent que les salariés ne soient lésés par ce nouveau texte qui risque de "casser les garanties collectives pour en revenir à une individualisation totale", selon la CGT.
"La direction doit retirer ses propositions qui remettent en cause les 35 heures, cassent la spécificité des métiers, veulent instituer une polyvalence sur tout et refusent d'affecter des équipes dédiées sur les sites internet des chaînes", a poursuivi le responsable cégétiste.
"Cela ne nous fait pas plaisir, mais c'est la seule fenêtre de tir qu'il nous reste avant le 7 juin", date à laquelle la nouvelle convention collective du groupe de 11.000 salariés doit être validée, au plus tard, a-t-il commenté.
Le SNJ, premier syndicat chez les journalistes du groupe, ne se prononcera que jeudi, mais prévient qu'il "n'a pas pour pratique d'empêcher les citoyens d'être informés" pendant des élections, a réagi auprès de l'AFP sa responsable, Dominique Pradalié.
La direction et les syndicats de France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO) ont entamé en janvier les négociations pour une nouvelle convention collective unique dans le cadre de la transformation du groupe en une entreprise commune.
Le PDG, Patrick de Carolis, a assuré que le nouveau texte n'aboutirait "pas à une stagnation des salaires", mais à une progression des carrières et des rémunérations "plus équitable".
Mais les syndicats craignent que les salariés ne soient lésés par ce nouveau texte qui risque de "casser les garanties collectives pour en revenir à une individualisation totale", selon la CGT.
"La direction doit retirer ses propositions qui remettent en cause les 35 heures, cassent la spécificité des métiers, veulent instituer une polyvalence sur tout et refusent d'affecter des équipes dédiées sur les sites internet des chaînes", a poursuivi le responsable cégétiste.