France Télévisions table sur un surplus publicitaire encore plus important


Mercredi 7 Octobre 2009 - 12:58
AFP


Paris - Patrick de Carolis, PDG de France Télévisions, a dit mercredi espérer dépasser le surplus de recettes budgétaires d'ici la fin de l'année et avoir obtenu l'assurance de la part de l'Etat que ce dernier ne puiserait pas dans cet argent.


France Télévisions table sur un surplus publicitaire encore plus important
France Télévisions a annoncé fin août avoir enregistré un surplus de recettes publicitaires de 70 millions d'euros par rapport à son objectif en 2009, un surplus passé à 105 millions à fin septembre.

"Est-ce que les 105 millions d'euros seront dépassés à la fin d'année? Nous l'espérons", a-t-il déclaré à la Commission des affaires culturelles et de l'éducation, lors de son audition à l'Assemblée nationale sur l'exécution du contrat d'objectifs et de moyens de France Télévisions pour 2006-2010.

Alors que l'Etat a déjà décidé de prélever 35 millions d'euros sur le surplus de 105 millions, M. de Carolis dit avoir reçu "l'assurance de l'actionnaire" que France Télévisions pourra disposer du nouveau surplus acquis d'ici la fin de l'année.

Le PDG utilisera cette somme pour réduire le déficit de l'entreprise publique.

Les chaînes de France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5, France ô) ne diffusent plus de publicité à la télévisions après 20H00, un manque à gagner compensé par une enveloppe de 450 millions d'euros, que l'Etat n'a toujours pas versé.

L'Association des chaînes privées (ACP), qui regroupe TF1, M6 et Canal+, estime que la baisse de recettes du secteur public a été surestimée, jugeant qu'elle devait être plus proche de 250 millions d'euros et non de 450 millions.

"Quand ça ne va pas sur le service public, c'est toujours la faute de ses dirigeants. Quand ça va bien sur le service public, c'est qu'on a sous-estimé nos prévisions" de recettes publicitaires, a ironisé M. de Carolis.

"Quand ça va bien sur les chaînes privées commerciales, c'est forcément la qualité de leurs cadres ou de leurs dirigeants et quand ça ne va pas, c'est le marché ou la réglementation", a-t-il poursuivi.


           

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