C’est sans doute le premier accroc de ce quinquennat présidentiel et non des moindres, puisque ce sont plusieurs médias qui ont protesté contre l’équipe de communication du nouveau président, notamment concernant le déplacement au Mali d'Emmanuel Macron.
Jeudi 18 mai, une quinzaine de sociétés de journalistes, de dirigeants de médias ainsi que l’organisation Reporters sans frontières (RSF) ont, en effet, protesté, émettant des réserves quant au choix des journalistes autorisés à accompagner le nouveau président dans son déplacement au Mali.
Signée par une quinzaine de rédactions, une lettre ouverte au président de la République a été publiée afin de lui « transmettre {leurs} inquiétudes quant à l’organisation de la communication présidentielle ».
A la suite des critiques formulées et afin de mettre un terme au conflit entre les différents représentants des sphères médiatiques et le cabinet de communication de l’Elysée, ce dernier a envoyé un courrier à l’organisation Reporters sans frontières (RSF) pour affirmer que sa démarche prône souplesse et ouverture. Aussi, il est indiqué que le chef de l’Etat « est très attaché au traitement de fond des sujets et souhaite ouvrir l’Elysée aux journalistes sectoriels (« rubricards ») qui portent un autre regard sur l’action présidentielle. C’est dans cet esprit qu’il a été proposé aux rédactions d’élargir aux journalistes spécialisés Défense ou Diplomatie le voyage officiel auprès des forces armées. »
Le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire, a déclaré que « Reporters sans frontières avait demandé une clarification à l’Elysée, après une série de signaux qui ont suscité l’inquiétude dans de nombreuses rédactions».
Quant à sa réaction au sujet des explications fournies par la présidence de la République, il a affirmé : « Nous accueillons favorablement les explications fournies et la volonté de dialogue avec les rédactions, et attendons que la preuve soit apportée dès les prochains jours que des limites ne seront pas imposées à la presse pour les besoins du storytelling. Nous comptons sur Emmanuel Macron pour défendre la liberté de la presse en France comme à l’étranger».
À cette protestation des journalistes de terrain s’ajoute le retrait à l’antenne de David Pujadas, le principal présentateur du rendez-vous d’information de France Télévision, en poste depuis 2001. La rédaction a accueilli cette éviction surprise entre colère et incompréhension. Si certains défendent le choix de la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, arguant du principe de renouvellement, d’autres y voient une cause politique. Le licenciement de Pujadas est-il le résultat de pressions en provenance de la nouvelle équipe de l’Elysée ?
Si rien ne permet de confirmer la relation de cause à effet concernant ces deux affaires, elle ont néanmoins mis à mal la nouvelle équipe présidentielle moins de deux semaines après le début du quinquennat.
Jeudi 18 mai, une quinzaine de sociétés de journalistes, de dirigeants de médias ainsi que l’organisation Reporters sans frontières (RSF) ont, en effet, protesté, émettant des réserves quant au choix des journalistes autorisés à accompagner le nouveau président dans son déplacement au Mali.
Signée par une quinzaine de rédactions, une lettre ouverte au président de la République a été publiée afin de lui « transmettre {leurs} inquiétudes quant à l’organisation de la communication présidentielle ».
A la suite des critiques formulées et afin de mettre un terme au conflit entre les différents représentants des sphères médiatiques et le cabinet de communication de l’Elysée, ce dernier a envoyé un courrier à l’organisation Reporters sans frontières (RSF) pour affirmer que sa démarche prône souplesse et ouverture. Aussi, il est indiqué que le chef de l’Etat « est très attaché au traitement de fond des sujets et souhaite ouvrir l’Elysée aux journalistes sectoriels (« rubricards ») qui portent un autre regard sur l’action présidentielle. C’est dans cet esprit qu’il a été proposé aux rédactions d’élargir aux journalistes spécialisés Défense ou Diplomatie le voyage officiel auprès des forces armées. »
Le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire, a déclaré que « Reporters sans frontières avait demandé une clarification à l’Elysée, après une série de signaux qui ont suscité l’inquiétude dans de nombreuses rédactions».
Quant à sa réaction au sujet des explications fournies par la présidence de la République, il a affirmé : « Nous accueillons favorablement les explications fournies et la volonté de dialogue avec les rédactions, et attendons que la preuve soit apportée dès les prochains jours que des limites ne seront pas imposées à la presse pour les besoins du storytelling. Nous comptons sur Emmanuel Macron pour défendre la liberté de la presse en France comme à l’étranger».
À cette protestation des journalistes de terrain s’ajoute le retrait à l’antenne de David Pujadas, le principal présentateur du rendez-vous d’information de France Télévision, en poste depuis 2001. La rédaction a accueilli cette éviction surprise entre colère et incompréhension. Si certains défendent le choix de la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, arguant du principe de renouvellement, d’autres y voient une cause politique. Le licenciement de Pujadas est-il le résultat de pressions en provenance de la nouvelle équipe de l’Elysée ?
Si rien ne permet de confirmer la relation de cause à effet concernant ces deux affaires, elle ont néanmoins mis à mal la nouvelle équipe présidentielle moins de deux semaines après le début du quinquennat.