Dominique de Villepin
"J'entends défendre une certaine idée de la France (...), j'ai une conviction : le rendez-vous de 2012 sera le rendez-vous de la vérité, du courage et de la volonté", a affirmé sur la chaîne de télévision TF1 le fondateur du mouvement République solidaire (RS).
Il s'est déclaré "inquiet" de voir "la France humiliée par la loi des marchés qui impose de plus en plus d'austérité".
"J'ai confiance dans la capacité des Français à discerner ce qu'est l'intérêt général et à quel point plus que jamais l'union nationale s'impose à nous tous", a déclaré M. de Villepin, pour l'instant crédité de 1% des intentions de vote.
"On peut très bien poursuivre avec le même (...) pour encore cinq ans. Dix ans, c'est long", a-t-il dit au sujet de Nicolas Sarkozy, ajoutant : "Mais si nous nous mettions tous ensemble, rassemblés, pour conduire les affaires de la France..."
"Je ne crois pas qu'il y ait la vérité à droite, à gauche ou au centre", a poursuivi M. de Villepin.
"Aujourd'hui, notre souveraineté nous échappe en grande partie. Nous nous alignons sur des intérêts qui ne sont pas ceux de la France. Je crois qu'il faut plus de courage que cela", a dit l'ancien secrétaire général de l'Elysée sous le président Jacques Chirac, qui ne s'est jamais présenté à une élection.
Homme de l'ombre, Dominique Galouzeau de Villepin (son nom complet), 58 ans, a été secrétaire général de l'Elysée de 1995 à 2002 sous la présidence de Jacques Chirac.
Devenu ministre des Affaires étrangères, M. de Villepin a connu son heure de gloire en février 2003 en portant à l'ONU le "non" de la France à la guerre en Irak.
Puis, ce diplomate de carrière décroche le ministère de l'Intérieur en 2004 et conquiert de haute lutte le poste de Premier ministre.
Ennemi juré de Nicolas Sarkozy, M. de Villepin rêvait de lui barrer la route de l'Elysée, mais l'affaire Clearstream, où le clan Sarkozy l'accuse d'avoir voulu compromettre son héros, l'abîme politiquement.
L'affaire Clearstream est une vaste affaire de dénonciation calomnieuse dans laquelle des noms, dont celui de Nicolas Sarkozy, ont été ajoutés sur des listings bancaires afin de faire croire qu'ils trempaient dans de sombres affaires de corruption. La machination visait ainsi à discréditer Nicolas Sarkozy avant la présidentielle de 2007.
La victoire de Nicolas Sarkozy à la cette élection ne met en rien un terme à l'affrontement des deux hommes. Dominique de Villepin lance République solidaire le 19 juin 2010.
Après sa relaxe en première instance du procès Clearstream, confirmée définitivement en septembre 2011, M. de Villepin reprend son combat politique, décidé à avoir sa revanche en 2012.
Il s'est déclaré "inquiet" de voir "la France humiliée par la loi des marchés qui impose de plus en plus d'austérité".
"J'ai confiance dans la capacité des Français à discerner ce qu'est l'intérêt général et à quel point plus que jamais l'union nationale s'impose à nous tous", a déclaré M. de Villepin, pour l'instant crédité de 1% des intentions de vote.
"On peut très bien poursuivre avec le même (...) pour encore cinq ans. Dix ans, c'est long", a-t-il dit au sujet de Nicolas Sarkozy, ajoutant : "Mais si nous nous mettions tous ensemble, rassemblés, pour conduire les affaires de la France..."
"Je ne crois pas qu'il y ait la vérité à droite, à gauche ou au centre", a poursuivi M. de Villepin.
"Aujourd'hui, notre souveraineté nous échappe en grande partie. Nous nous alignons sur des intérêts qui ne sont pas ceux de la France. Je crois qu'il faut plus de courage que cela", a dit l'ancien secrétaire général de l'Elysée sous le président Jacques Chirac, qui ne s'est jamais présenté à une élection.
Homme de l'ombre, Dominique Galouzeau de Villepin (son nom complet), 58 ans, a été secrétaire général de l'Elysée de 1995 à 2002 sous la présidence de Jacques Chirac.
Devenu ministre des Affaires étrangères, M. de Villepin a connu son heure de gloire en février 2003 en portant à l'ONU le "non" de la France à la guerre en Irak.
Puis, ce diplomate de carrière décroche le ministère de l'Intérieur en 2004 et conquiert de haute lutte le poste de Premier ministre.
Ennemi juré de Nicolas Sarkozy, M. de Villepin rêvait de lui barrer la route de l'Elysée, mais l'affaire Clearstream, où le clan Sarkozy l'accuse d'avoir voulu compromettre son héros, l'abîme politiquement.
L'affaire Clearstream est une vaste affaire de dénonciation calomnieuse dans laquelle des noms, dont celui de Nicolas Sarkozy, ont été ajoutés sur des listings bancaires afin de faire croire qu'ils trempaient dans de sombres affaires de corruption. La machination visait ainsi à discréditer Nicolas Sarkozy avant la présidentielle de 2007.
La victoire de Nicolas Sarkozy à la cette élection ne met en rien un terme à l'affrontement des deux hommes. Dominique de Villepin lance République solidaire le 19 juin 2010.
Après sa relaxe en première instance du procès Clearstream, confirmée définitivement en septembre 2011, M. de Villepin reprend son combat politique, décidé à avoir sa revanche en 2012.