
Outre ces trois décès, la fusillade a fait deux blessés graves, a déclaré le procureur de la République de Toulouse.
Selon les témoignages et les rapprochements effectués par les enquêteurs, ce serait le troisième crime d'un homme opérant à scooter après deux attaques visant des militaires à Toulouse et dans la ville voisine de Montauban, qui ont fait trois morts, trois soldats d'origine maghrébine, et un blessé grave.
Le tueur de Toulouse était muni de 2 armes, dont une de même calibre que pour les parachutistes, selon des sources policières, et le ministre l'Intérieur Claude Guéant a évoqué des "similitudes" entre ces affaires.
Le ministère de l'Intérieur a immédiatement ordonné un "renforcement de la surveillance" autour des écoles juives du pays.
La communauté juive de France, la première en Europe avec 500.000 à 700.000 membres selon les estimations, a exprimé son horreur. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Richard Prasquier a fait savoir qu'il se rendait sur place en compagnie du président de la République Nicolas Sarkozy.
"Je suis horrifié par ce qui est arrivé ce matin à Toulouse devant l'école juive", a déclaré à l'AFP le grand rabbin de France Gilles Bernheim, en ajoutant être "meurtri dans mon corps et dans mon âme". Il devait lui aussi se rendre sur place.
C'est en tout début de matinée que le drame s'est produit à proximité du collège Ozar Hatorah.
Patrick Rouimi, un des responsables des parents d'élèves, a dit à un journaliste de l'AFP qu'un homme avait ouvert le feu sur des gens qui attendaient à un point de ramassage scolaire informel pour l'école juive Gan Rachi.
Selon tous les témoignages recueillis sur place, c'est un homme à scooter a ouvert le feu sur des parents et leurs enfants. Il s'est aussitô t enfui.
D'après un policier sur place, les enfants et adolescents du collège-lycée ont été mis en sécurité à l'intérieur de l'établissement.
Le mode opératoire de cette fusillade est similaire à celui utilisé par un tueur de militaires qui a sévi dans la région la semaine dernière et qui est devenu durant le week-end l'homme le plus recherché de France.
Trois militaires ont été abattus par un ce tueur à scooter à Toulouse, le dimanche 11 mars (un mort), puis à Montauban, jeudi (deux morts). Un quatrième parachutiste, du 7e régiment de génie parachutiste, est toujours hospitalisé, entre la vie et la mort.
Des enquêteurs redoutaient depuis jeudi une nouvelle attaque du mystérieux tireur qui opère à scooter et n'hésite pas à tirer en plein jour dans des lieux très fréquentés.
Dans la rue Dalou, où se trouve le collège, de nombreux parents ou proches, souvent en pleurs, attendaient d'avoir des nouvelles. "Quelle explication ? On est dans l'antisémitisme brutal ignoble", lançait un parent d'élève Charles Bensemhoun. Une femme à ses cô tés se lamentait: "maintenant, ils tirent sur des enfants".
Les autorités israéliennes ont également très rapidement réagi. "Nous sommes horrifiés par cette attaque et nous faisons confiance aux autorités françaises pour faire toute la lumière dans ce drame et traduire les responsables de ces meurtres en justice", a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Yigal Palmor.
"Nous suivons ce qui se passe avec émotion", a-t-il ajouté. Les radios et télévisions israéliennes ont interrompu momentanément leurs programmes habituels pour donner des détails sur cette attaque.
Selon les témoignages et les rapprochements effectués par les enquêteurs, ce serait le troisième crime d'un homme opérant à scooter après deux attaques visant des militaires à Toulouse et dans la ville voisine de Montauban, qui ont fait trois morts, trois soldats d'origine maghrébine, et un blessé grave.
Le tueur de Toulouse était muni de 2 armes, dont une de même calibre que pour les parachutistes, selon des sources policières, et le ministre l'Intérieur Claude Guéant a évoqué des "similitudes" entre ces affaires.
Le ministère de l'Intérieur a immédiatement ordonné un "renforcement de la surveillance" autour des écoles juives du pays.
La communauté juive de France, la première en Europe avec 500.000 à 700.000 membres selon les estimations, a exprimé son horreur. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Richard Prasquier a fait savoir qu'il se rendait sur place en compagnie du président de la République Nicolas Sarkozy.
"Je suis horrifié par ce qui est arrivé ce matin à Toulouse devant l'école juive", a déclaré à l'AFP le grand rabbin de France Gilles Bernheim, en ajoutant être "meurtri dans mon corps et dans mon âme". Il devait lui aussi se rendre sur place.
C'est en tout début de matinée que le drame s'est produit à proximité du collège Ozar Hatorah.
Patrick Rouimi, un des responsables des parents d'élèves, a dit à un journaliste de l'AFP qu'un homme avait ouvert le feu sur des gens qui attendaient à un point de ramassage scolaire informel pour l'école juive Gan Rachi.
Selon tous les témoignages recueillis sur place, c'est un homme à scooter a ouvert le feu sur des parents et leurs enfants. Il s'est aussitô t enfui.
D'après un policier sur place, les enfants et adolescents du collège-lycée ont été mis en sécurité à l'intérieur de l'établissement.
Le mode opératoire de cette fusillade est similaire à celui utilisé par un tueur de militaires qui a sévi dans la région la semaine dernière et qui est devenu durant le week-end l'homme le plus recherché de France.
Trois militaires ont été abattus par un ce tueur à scooter à Toulouse, le dimanche 11 mars (un mort), puis à Montauban, jeudi (deux morts). Un quatrième parachutiste, du 7e régiment de génie parachutiste, est toujours hospitalisé, entre la vie et la mort.
Des enquêteurs redoutaient depuis jeudi une nouvelle attaque du mystérieux tireur qui opère à scooter et n'hésite pas à tirer en plein jour dans des lieux très fréquentés.
Dans la rue Dalou, où se trouve le collège, de nombreux parents ou proches, souvent en pleurs, attendaient d'avoir des nouvelles. "Quelle explication ? On est dans l'antisémitisme brutal ignoble", lançait un parent d'élève Charles Bensemhoun. Une femme à ses cô tés se lamentait: "maintenant, ils tirent sur des enfants".
Les autorités israéliennes ont également très rapidement réagi. "Nous sommes horrifiés par cette attaque et nous faisons confiance aux autorités françaises pour faire toute la lumière dans ce drame et traduire les responsables de ces meurtres en justice", a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Yigal Palmor.
"Nous suivons ce qui se passe avec émotion", a-t-il ajouté. Les radios et télévisions israéliennes ont interrompu momentanément leurs programmes habituels pour donner des détails sur cette attaque.