Instigateur présumé des attentats de Saint-Etienne-du-Rouvray (nord-ouest) et Magnanville (région parisienne), Rachid Kassim, considéré comme mort aujourd'hui, avait personnellement rejoint ce groupe créé en juillet 2016 par cet étudiant en anthropologie de 26 ans, qui comparaissait libre.
"J'ai eu extrêmement peur" en découvrant que celui qui se faisait appeler Ibn Kassim dans le groupe créé sur la messagerie Telegram était en réalité Rachid Kassim, a affirmé l'étudiant qui a décrit l'ancien recruteur de l'EI comme un "sociopathe".
Son groupe de discussion a agrégé "des individus plus dangereux les uns que les autres", selon l'avocat général.
Présenté comme souffrant de "troubles bipolaires" par ses avocats, il avait créé sous le pseudonyme d'Abou Jaafar ce groupe sur la messagerie cryptée Telegram afin, a-t-il expliqué, de réaliser "une immersion" au coeur des réseaux jihadistes.
Sans religion, il avait l'intention, selon ses avocats, de mener des recherches sur le jihadisme. L'avocat général a mis en doute cette "étude", qualifiant le jeune homme d'"apprenti-sorcier" cherchant le frisson de l'aventure.
L'étudiant, qui suit un cursus spécialisé en préhistoire, n'avait pas mis son université au courant de ses "recherches" et n'a laissé aucune note sur ses éventuels travaux.
Après plus de cinq heures de délibéré, ce doctorant a été reconnu coupable d'association de malfaiteurs terroriste, écopant de la peine requise par l'avocat général.
Co-accusé, un autre membre du groupe de discussion, un Polynésien de 24 ans, sans antécédent judiciaire et souffrant d'une forme de la maladie de Charcot, a été reconnu coupable d'association de malfaiteurs terroriste et condamné à 12 ans de réclusion, comme requis par l'avocat général.
Ce Tahitien, détenu depuis sa mise en examen en août 2016, a reconnu au cours de l'instruction avoir envisagé de s'attaquer à un commissariat ou à des militaires.
Mais du fait de son handicap qui l'empêche de fermer le poing ou de se tenir debout pendant longtemps, le jeune homme n'a pas "les moyens physiques" de passer à l'acte ou de fabriquer des engins explosifs.
"J'ai eu extrêmement peur" en découvrant que celui qui se faisait appeler Ibn Kassim dans le groupe créé sur la messagerie Telegram était en réalité Rachid Kassim, a affirmé l'étudiant qui a décrit l'ancien recruteur de l'EI comme un "sociopathe".
Son groupe de discussion a agrégé "des individus plus dangereux les uns que les autres", selon l'avocat général.
Présenté comme souffrant de "troubles bipolaires" par ses avocats, il avait créé sous le pseudonyme d'Abou Jaafar ce groupe sur la messagerie cryptée Telegram afin, a-t-il expliqué, de réaliser "une immersion" au coeur des réseaux jihadistes.
Sans religion, il avait l'intention, selon ses avocats, de mener des recherches sur le jihadisme. L'avocat général a mis en doute cette "étude", qualifiant le jeune homme d'"apprenti-sorcier" cherchant le frisson de l'aventure.
L'étudiant, qui suit un cursus spécialisé en préhistoire, n'avait pas mis son université au courant de ses "recherches" et n'a laissé aucune note sur ses éventuels travaux.
Après plus de cinq heures de délibéré, ce doctorant a été reconnu coupable d'association de malfaiteurs terroriste, écopant de la peine requise par l'avocat général.
Co-accusé, un autre membre du groupe de discussion, un Polynésien de 24 ans, sans antécédent judiciaire et souffrant d'une forme de la maladie de Charcot, a été reconnu coupable d'association de malfaiteurs terroriste et condamné à 12 ans de réclusion, comme requis par l'avocat général.
Ce Tahitien, détenu depuis sa mise en examen en août 2016, a reconnu au cours de l'instruction avoir envisagé de s'attaquer à un commissariat ou à des militaires.
Mais du fait de son handicap qui l'empêche de fermer le poing ou de se tenir debout pendant longtemps, le jeune homme n'a pas "les moyens physiques" de passer à l'acte ou de fabriquer des engins explosifs.