Le taux de participation atteignait 48,31% dimanche à 15H00 GMT, en baisse par rapport aux législatives de 2007 à la même heure (49,28%). Il devrait atteindre 60% sur toute la journée, selon les instituts de sondage Ifop et CSA.
Le scrutin a débuté à 08H00 (06H00 GMT) et se terminera dans les grandes villes à 20H00 (18H00 GMT). Environ 46 millions d'électeurs sont appelés aux urnes.
La gauche est donnée largement en tête par tous les sondages, mais l'enjeu est de savoir si le parti socialiste et ses alliés écologistes obtiendront la majorité absolue ou s'ils devront s'appuyer sur la gauche radicale.
Le nouveau président François Hollande, élu le 6 mai, avait appelé les Français à lui donner "une majorité large, solide, cohérente" pour mettre en oeuvre ses promesses de campagne. Il a voté dans son fief électoral de Tulle (centre) sans faire de déclarations et est reparti pour Paris.
La patronne du Parti socialiste, Martine Aubry, s'est de son cô té dite "confiante" en votant à Lille (nord), évoquant néanmoins une certaine "inquiétude" quant à la participation.
Pour sa part, l'ex-Premier ministre de droite François Fillon, candidat à Paris, a estimé que les législatives étaient "une élection très importante" car "il ne faut pas que le PS" ait tous les pouvoirs : présidence, gouvernement, Assemblée, Sénat, régions.
La France est régie par un système hybride, semi-présidentiel, mais qui devient largement parlementaire si le chef de l'Etat ne dispose pas de la majorité absolue à l'Assemblée nationale. C'est le Premier ministre qui détient alors la plupart des pouvoirs.
Les enquêtes d'opinion convergent très largement sur le niveau des intentions de vote : les socialistes et les divers gauche à 31,5-32%, les écologistes à 5-5,5%, la gauche radicale à 7,5-8%, l'extrême gauche à 1-1,5%, la droite entre 33,5 et 35% et l'extrême droite à 15-16%.
Le taux de participation aura un impact sur l'influence du Front national (extrême droite), dans la foulée des 17,9% de Marine Le Pen, sa dirigeante, à la présidentielle. Absent de l'Assemblée depuis 1988, le Front national espère obtenir quelques élus dans ses places fortes du sud-est ou du nord, mais cela est loin d'être acquis, du fait du mode de scrutin, majoritaire à deux tours, qui lui fait payer son isolement politique.
Marine Le Pen elle-même trouvera sur sa route à Hénin-Beaumont (nord), outre un socialiste, le leader de la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon, venu chercher une revanche sur la présidentielle pendant laquelle il n'était pas parvenu à la devancer.
A défaut d'avoir des députés, le Front national espère se maintenir dans un maximum de circonscriptions au second tour pour provoquer un débat sur la "recomposition de la droite" dont une partie pourrait être tentée localement de faire alliance avec lui contre la gauche.
Mais si l'abstention est aussi élevée qu'envisagée, ces cas de "triangulaires" pourraient être limités car un candidat doit obtenir les votes d'au moins 12,5% des électeurs inscrits pour se maintenir au second tour le 17 juin.
Quelque 6.603 candidats se disputent les 577 sièges de députés. Parmi les personnalités en situation délicate, le leader centriste François Bayrou aura du mal à conserver son siège dans les Pyrénées-Atlantiques (sud-ouest), après sa contre-performance à la présidentielle (9%).
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, lui-même candidat à Nantes (ouest), a prévenu que les membres du gouvernement battus devront quitter leur poste. Les 24 ministres (sur 34) candidats se présentent cependant tous dans des circonscriptions où François Hollande l'a emporté.
Le scrutin a débuté à 08H00 (06H00 GMT) et se terminera dans les grandes villes à 20H00 (18H00 GMT). Environ 46 millions d'électeurs sont appelés aux urnes.
La gauche est donnée largement en tête par tous les sondages, mais l'enjeu est de savoir si le parti socialiste et ses alliés écologistes obtiendront la majorité absolue ou s'ils devront s'appuyer sur la gauche radicale.
Le nouveau président François Hollande, élu le 6 mai, avait appelé les Français à lui donner "une majorité large, solide, cohérente" pour mettre en oeuvre ses promesses de campagne. Il a voté dans son fief électoral de Tulle (centre) sans faire de déclarations et est reparti pour Paris.
La patronne du Parti socialiste, Martine Aubry, s'est de son cô té dite "confiante" en votant à Lille (nord), évoquant néanmoins une certaine "inquiétude" quant à la participation.
Pour sa part, l'ex-Premier ministre de droite François Fillon, candidat à Paris, a estimé que les législatives étaient "une élection très importante" car "il ne faut pas que le PS" ait tous les pouvoirs : présidence, gouvernement, Assemblée, Sénat, régions.
La France est régie par un système hybride, semi-présidentiel, mais qui devient largement parlementaire si le chef de l'Etat ne dispose pas de la majorité absolue à l'Assemblée nationale. C'est le Premier ministre qui détient alors la plupart des pouvoirs.
Les enquêtes d'opinion convergent très largement sur le niveau des intentions de vote : les socialistes et les divers gauche à 31,5-32%, les écologistes à 5-5,5%, la gauche radicale à 7,5-8%, l'extrême gauche à 1-1,5%, la droite entre 33,5 et 35% et l'extrême droite à 15-16%.
Le taux de participation aura un impact sur l'influence du Front national (extrême droite), dans la foulée des 17,9% de Marine Le Pen, sa dirigeante, à la présidentielle. Absent de l'Assemblée depuis 1988, le Front national espère obtenir quelques élus dans ses places fortes du sud-est ou du nord, mais cela est loin d'être acquis, du fait du mode de scrutin, majoritaire à deux tours, qui lui fait payer son isolement politique.
Marine Le Pen elle-même trouvera sur sa route à Hénin-Beaumont (nord), outre un socialiste, le leader de la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon, venu chercher une revanche sur la présidentielle pendant laquelle il n'était pas parvenu à la devancer.
A défaut d'avoir des députés, le Front national espère se maintenir dans un maximum de circonscriptions au second tour pour provoquer un débat sur la "recomposition de la droite" dont une partie pourrait être tentée localement de faire alliance avec lui contre la gauche.
Mais si l'abstention est aussi élevée qu'envisagée, ces cas de "triangulaires" pourraient être limités car un candidat doit obtenir les votes d'au moins 12,5% des électeurs inscrits pour se maintenir au second tour le 17 juin.
Quelque 6.603 candidats se disputent les 577 sièges de députés. Parmi les personnalités en situation délicate, le leader centriste François Bayrou aura du mal à conserver son siège dans les Pyrénées-Atlantiques (sud-ouest), après sa contre-performance à la présidentielle (9%).
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, lui-même candidat à Nantes (ouest), a prévenu que les membres du gouvernement battus devront quitter leur poste. Les 24 ministres (sur 34) candidats se présentent cependant tous dans des circonscriptions où François Hollande l'a emporté.