
Nicolas Sarkozy
"Sauver notre système de retraite est un impératif", a affirmé le ministre au cours d'une conférence de presse, en présentant cette réforme.
"Travailler plus longtemps est inéluctable, il n'y a pas de magie", a dit Eric Woerth. "Tous nos partenaires européens l'ont fait. Il n'est pas possible de rester en dehors de ce mouvement".
"Notre objectif, c'est l'équilibre. C'est un déficit zéro dès l'année 2018", a-t-il poursuivi.
Le déficit des régimes de retraite a été multiplié par trois en deux ans en raison de la crise, selon le Conseil d'orientation des retraites (COR), un organisme indépendant. Il est déjà de 32 milliards d'euros en 2010 et menaçait de monter à 45 milliards en 2020, si rien n'était fait.
L'âge de départ légal à la retraite fixé à 60 ans en 1983 par le président socialiste François Mitterrand est considéré par l'opposition de gauche et les syndicats comme un acquis social intouchable.
Mais le gouvernement bénéficie du fait que l'opinion publique, bien qu'attachée à la retraite à 60 ans, semble résignée à une réforme rendue indispensable, selon le gouvernement, par l'allongement de la durée de la vie.
La plupart des syndicats prévoient une journée d'action le 24 juin. Leurs précédents mouvements n'ont pas mobilisé autant qu'ils l'espéraient.
M. Woerth a également indiqué que la réforme des retraites a été construite "avec deux exigences: être responsable et être juste".
Pour cela le gouvernement prévoit de demander une contribution particulière des hauts revenus, avec un prélèvement de 1% supplémentaires sur les quelque 342.000 foyers fiscaux les plus imposés.
Une taxation supplémentaire est également prévue sur les revenus du capital (stocks-options, dividendes, généreuses retraites des grands patrons) et sur les entreprises. Au total ces recettes supplémentaires devraient rapporter 3,7 milliards d'euros.
Cherchant à respecter des délais très serrés, le gouvernement a prévu que le projet soit avalisé le 13 juillet par le conseil des ministres, avant d'être présenté au parlement à la rentrée de septembre.
Selon M. Woerth le plan est encore amendable dans les jours prochains par les syndicats.
La présentation de cette réforme du système des retraites s'inscrit aussi dans un contexte de rigueur dans la gestion des finances publiques un peu partout en Europe, dans la foulée de la crise grecque.
Le gouvernement français a ainsi prévu un gel des dépenses de l'Etat pendant les trois prochaines années et la suppression de diverses exonérations fiscales pour réduire fortement son déficit public d'ici 2013.
"Travailler plus longtemps est inéluctable, il n'y a pas de magie", a dit Eric Woerth. "Tous nos partenaires européens l'ont fait. Il n'est pas possible de rester en dehors de ce mouvement".
"Notre objectif, c'est l'équilibre. C'est un déficit zéro dès l'année 2018", a-t-il poursuivi.
Le déficit des régimes de retraite a été multiplié par trois en deux ans en raison de la crise, selon le Conseil d'orientation des retraites (COR), un organisme indépendant. Il est déjà de 32 milliards d'euros en 2010 et menaçait de monter à 45 milliards en 2020, si rien n'était fait.
L'âge de départ légal à la retraite fixé à 60 ans en 1983 par le président socialiste François Mitterrand est considéré par l'opposition de gauche et les syndicats comme un acquis social intouchable.
Mais le gouvernement bénéficie du fait que l'opinion publique, bien qu'attachée à la retraite à 60 ans, semble résignée à une réforme rendue indispensable, selon le gouvernement, par l'allongement de la durée de la vie.
La plupart des syndicats prévoient une journée d'action le 24 juin. Leurs précédents mouvements n'ont pas mobilisé autant qu'ils l'espéraient.
M. Woerth a également indiqué que la réforme des retraites a été construite "avec deux exigences: être responsable et être juste".
Pour cela le gouvernement prévoit de demander une contribution particulière des hauts revenus, avec un prélèvement de 1% supplémentaires sur les quelque 342.000 foyers fiscaux les plus imposés.
Une taxation supplémentaire est également prévue sur les revenus du capital (stocks-options, dividendes, généreuses retraites des grands patrons) et sur les entreprises. Au total ces recettes supplémentaires devraient rapporter 3,7 milliards d'euros.
Cherchant à respecter des délais très serrés, le gouvernement a prévu que le projet soit avalisé le 13 juillet par le conseil des ministres, avant d'être présenté au parlement à la rentrée de septembre.
Selon M. Woerth le plan est encore amendable dans les jours prochains par les syndicats.
La présentation de cette réforme du système des retraites s'inscrit aussi dans un contexte de rigueur dans la gestion des finances publiques un peu partout en Europe, dans la foulée de la crise grecque.
Le gouvernement français a ainsi prévu un gel des dépenses de l'Etat pendant les trois prochaines années et la suppression de diverses exonérations fiscales pour réduire fortement son déficit public d'ici 2013.