
Dalil Boubakeur
Selon Dalil Boubakeur, recteur de la GMP, proche du pouvoir algérien, "les graves dysfonctionnements du CFCM et sa gouvernance autocratique (...) sont les principales raisons ayant contraint notre institution à prendre cette décision".
M. Boubakeur, qui fut le premier président du CFCM et en est aujourd'hui le président d'honneur, a annoncé le retrait des deux représentants de la GMP au bureau exécutif de cette instance, qui compte 15 membres. Mais il n'a pas précisé si lui-même était concerné par cette mesure.
Cette fronde de la Grande mosquée survient deux semaines après l'annonce par le conseil d'administration du CFCM d'une modification des statuts de l'organisation, officiellement pour y associer "l'ensemble des composantes de l'islam de France".
Le CFCM, créé en 2003 sous l'égide de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur français, regroupe des associations musulmanes de différentes sensibilités, plus ou moins proches des pays d'origine de leurs fondateurs, et qui se disputent l'influence des quelque 2 à 3 millions de pratiquants. Il est actuellement présidé par Mohammed Moussaoui, vice-président du Rassemblement des musulmans de France (RMF, proche du Maroc).
Au printemps 2011, les associations regroupées autour de la GMP avaient boycotté les élections pour le renouvellement des instances régionales et nationales du CFCM, comme l'avait également fait l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) proche des Frères musulmans.
Contrairement à l'UOIF, la GMP avait cependant ensuite accepté d'occuper les sièges qui lui avaient été réservés.
Les instances du CFCM sont élues par une assemblée générale émanant des associations locales, dont le nombre de représentants dépend notamment de la surface du lieu de culte, un mode de désignation critiqué par tous et que la réforme des statuts vise notamment à modifier.
Dalil Boubakeur a accusé mercredi le CFCM d'avoir "tenté de minorer la surface et l'influence de la Grande Mosquée de Paris".
Mohammed Moussaoui s'est déclaré "étonné de la décision brutale" de M. Boubakeur, "prise sans concertation préalable".
Il a indiqué attendre le 19 juillet, date de la prochaine réunion du bureau exécutif, pour discuter avec ses différentes composantes de cette démission.
La décision de Dalil Boubakeur a surpris apparemment jusqu'au sein de sa fédération. Selon une source indépendante, "ni le bureau national ni le Conseil d'administration de la Grande Mosquée n'ont été informés en interne de cette décision".
La semaine dernière, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a déploré "les divisions, les égoïsmes, la concurrence" au sein du CFCM, et souhaité qu'il soit "dédié uniquement aux questions liées au culte".
M. Boubakeur, qui fut le premier président du CFCM et en est aujourd'hui le président d'honneur, a annoncé le retrait des deux représentants de la GMP au bureau exécutif de cette instance, qui compte 15 membres. Mais il n'a pas précisé si lui-même était concerné par cette mesure.
Cette fronde de la Grande mosquée survient deux semaines après l'annonce par le conseil d'administration du CFCM d'une modification des statuts de l'organisation, officiellement pour y associer "l'ensemble des composantes de l'islam de France".
Le CFCM, créé en 2003 sous l'égide de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur français, regroupe des associations musulmanes de différentes sensibilités, plus ou moins proches des pays d'origine de leurs fondateurs, et qui se disputent l'influence des quelque 2 à 3 millions de pratiquants. Il est actuellement présidé par Mohammed Moussaoui, vice-président du Rassemblement des musulmans de France (RMF, proche du Maroc).
Au printemps 2011, les associations regroupées autour de la GMP avaient boycotté les élections pour le renouvellement des instances régionales et nationales du CFCM, comme l'avait également fait l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) proche des Frères musulmans.
Contrairement à l'UOIF, la GMP avait cependant ensuite accepté d'occuper les sièges qui lui avaient été réservés.
Les instances du CFCM sont élues par une assemblée générale émanant des associations locales, dont le nombre de représentants dépend notamment de la surface du lieu de culte, un mode de désignation critiqué par tous et que la réforme des statuts vise notamment à modifier.
Dalil Boubakeur a accusé mercredi le CFCM d'avoir "tenté de minorer la surface et l'influence de la Grande Mosquée de Paris".
Mohammed Moussaoui s'est déclaré "étonné de la décision brutale" de M. Boubakeur, "prise sans concertation préalable".
Il a indiqué attendre le 19 juillet, date de la prochaine réunion du bureau exécutif, pour discuter avec ses différentes composantes de cette démission.
La décision de Dalil Boubakeur a surpris apparemment jusqu'au sein de sa fédération. Selon une source indépendante, "ni le bureau national ni le Conseil d'administration de la Grande Mosquée n'ont été informés en interne de cette décision".
La semaine dernière, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a déploré "les divisions, les égoïsmes, la concurrence" au sein du CFCM, et souhaité qu'il soit "dédié uniquement aux questions liées au culte".