François Hollande
Deux responsables du parti présidentiel UMP, la ministre de l'Apprentissage Nadine Morano et la députée Valérie Rosso-Debord, ont exigé de François Hollande des "excuses publiques".
La première a jugé les propos prêtés au candidat socialiste d'"intolérables et inqualifiables". "C'est carrément carton rouge, on n'insulte pas le président de la République", a affirmé la seconde.
Plusieurs ministres se sont également insurgés contre ces déclarations, faites par François Hollande lors d'un déjeuner informel avec quelques journalistes, dont celui de l'AFP, pour évoquer la campagne électorale. La discussion "off", c'est-à-dire des déclarations non officielles et ne devant pas être publiées, a été partiellement reproduite mercredi matin par le journal Le Parisien.
Au cours de cette discussion, François Hollande s'est mis à la place du président venant devant les Français pour expliquer qu'il se représentait à l'élection présidentielle: "Je suis le président de l'échec, je suis un sale mec, mais dans cette période difficile, je suis le seul capable, j'ai le courage...".
"Il va se présenter comme le capitaine courage recherchant l'impopularité", a ajouté le candidat socialiste.
"C'est un mauvais candidat parce que s'il démarre la campagne ainsi, il la rend médiocre. La France mérite mieux que ce type de formule", s'est indigné le ministre de la Défense Gérard Longuet, à propos de François Hollande.
Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, a jugé qu'il n'était "pas bien dans le débat démocratique d'attaquer les personnes". "En démocratie, il est bon qu'il y ait des propositions, pas des attaques personnelles. A mon avis, il a fait une grosse erreur", a-t-il dit.
Nicolas Sarkozy, devancé dans les sondages par le candidat socialiste, doit officialiser courant février sa candidature au scrutin prévu les 22 avril et 6 mai prochains. En pleine crise de la dette en zone euro, il cherche à se poser comme le seul dirigeant ayant l'expérience suffisante pour affronter une telle période d'incertitudes.
Cette passe d'armes sur les propos de François Hollande témoigne d'une tension croissante entre les camps des deux favoris à un peu plus de cent jours de l'élection.
La première a jugé les propos prêtés au candidat socialiste d'"intolérables et inqualifiables". "C'est carrément carton rouge, on n'insulte pas le président de la République", a affirmé la seconde.
Plusieurs ministres se sont également insurgés contre ces déclarations, faites par François Hollande lors d'un déjeuner informel avec quelques journalistes, dont celui de l'AFP, pour évoquer la campagne électorale. La discussion "off", c'est-à-dire des déclarations non officielles et ne devant pas être publiées, a été partiellement reproduite mercredi matin par le journal Le Parisien.
Au cours de cette discussion, François Hollande s'est mis à la place du président venant devant les Français pour expliquer qu'il se représentait à l'élection présidentielle: "Je suis le président de l'échec, je suis un sale mec, mais dans cette période difficile, je suis le seul capable, j'ai le courage...".
"Il va se présenter comme le capitaine courage recherchant l'impopularité", a ajouté le candidat socialiste.
"C'est un mauvais candidat parce que s'il démarre la campagne ainsi, il la rend médiocre. La France mérite mieux que ce type de formule", s'est indigné le ministre de la Défense Gérard Longuet, à propos de François Hollande.
Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, a jugé qu'il n'était "pas bien dans le débat démocratique d'attaquer les personnes". "En démocratie, il est bon qu'il y ait des propositions, pas des attaques personnelles. A mon avis, il a fait une grosse erreur", a-t-il dit.
Nicolas Sarkozy, devancé dans les sondages par le candidat socialiste, doit officialiser courant février sa candidature au scrutin prévu les 22 avril et 6 mai prochains. En pleine crise de la dette en zone euro, il cherche à se poser comme le seul dirigeant ayant l'expérience suffisante pour affronter une telle période d'incertitudes.
Cette passe d'armes sur les propos de François Hollande témoigne d'une tension croissante entre les camps des deux favoris à un peu plus de cent jours de l'élection.