Nouri El-Mismari
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles (ouest de Paris) a suivi les réquisitions du parquet général, qui, faute d'avoir obtenu des autorités libyennes les pièces demandées en janvier dans le cadre d'un supplément d'information, avait réclamé un avis défavorable.
Tripoli réclamait l'extradition de l'ancien dignitaire libyen, l'accusant de "détournements de fonds publics" à hauteur de 7 millions d'euros.
Dans cette procédure d'extradition, la chambre de l'instruction est chargée de rendre un avis. S'il est défavorable, la procédure cesse.
L'avocat de M. El-Mismari, Me Frédéric Landon, absent à l'audience mercredi matin, tout comme son client, n'a pas pu être joint dans l'immédiat.
Le 15 juin, il avait appelé la cour à "ne pas faire droit à un gouvernement qui n'est plus reconnu par la France, ni par les institutions internationales".
"Actuellement toute sa famille a été enlevée, séquestrée, torturée et est aujourd'hui détenue", avait-il également déclaré.
M. El-Mismari, qui a passé 36 ans auprès de Mouammar Kadhafi, clamait son "innocence" depuis son interpellation le 29 novembre en banlieue parisienne.
Fin février, le dignitaire libyen avait été placé sous protection policière, tandis que, selon son avocat, deux de ses filles avaient été enlevées à Tripoli par des hommes du dirigeant libyen pour démentir à la télévision des propos tenus par leur père.
Les jeunes femmes avaient ensuite été "ramenées de force" dans leur appartement puis placées "sous protection", selon Me Landon.
Le régime du colonel Kadhafi est confronté depuis le 15 février à une insurrection et une intervention de la coalition internationale, autorisée par le Conseil de sécurité de l'ONU pour protéger les civils de la répression, a débuté le 19 mars.
Tripoli réclamait l'extradition de l'ancien dignitaire libyen, l'accusant de "détournements de fonds publics" à hauteur de 7 millions d'euros.
Dans cette procédure d'extradition, la chambre de l'instruction est chargée de rendre un avis. S'il est défavorable, la procédure cesse.
L'avocat de M. El-Mismari, Me Frédéric Landon, absent à l'audience mercredi matin, tout comme son client, n'a pas pu être joint dans l'immédiat.
Le 15 juin, il avait appelé la cour à "ne pas faire droit à un gouvernement qui n'est plus reconnu par la France, ni par les institutions internationales".
"Actuellement toute sa famille a été enlevée, séquestrée, torturée et est aujourd'hui détenue", avait-il également déclaré.
M. El-Mismari, qui a passé 36 ans auprès de Mouammar Kadhafi, clamait son "innocence" depuis son interpellation le 29 novembre en banlieue parisienne.
Fin février, le dignitaire libyen avait été placé sous protection policière, tandis que, selon son avocat, deux de ses filles avaient été enlevées à Tripoli par des hommes du dirigeant libyen pour démentir à la télévision des propos tenus par leur père.
Les jeunes femmes avaient ensuite été "ramenées de force" dans leur appartement puis placées "sous protection", selon Me Landon.
Le régime du colonel Kadhafi est confronté depuis le 15 février à une insurrection et une intervention de la coalition internationale, autorisée par le Conseil de sécurité de l'ONU pour protéger les civils de la répression, a débuté le 19 mars.