Le sujet n'a même pas été évoqué mardi par la conférence des présidents des groupes politiques de l'Assemblée nationale, qui fixe l'ordre du jour, selon plusieurs députés. Cette proposition de loi, qui suscite la colère de la Turquie, punit d'une peine de prison et d'une amende la négation des génocides, dont celui des Arméniens qu'Ankara refuse de reconnaître.
Deux délégations turques, l'une regroupant des parlementaires, l'autre des entrepreneurs, ont entamé lundi une visite à Paris afin de tenter de prévenir l'adoption de ce texte.
"Si cette loi est adoptée, il y aura beaucoup de dommages et conséquences pour les deux pays", a résumé lundi soir le patron de l'Union des Chambres de commerce et des Bourses de Turquie (TOBB), Rifat Hisarciklioglu, venu plaider à Paris la cause turque à la tête d'une délégation d'industriels.
Nicolas Sarkozy avait promis avant son élection en 2007 aux "Arméniens de France", estimés à environ un demi-million, de soutenir un tel texte. En octobre, il avait à nouveau jugé "pas acceptable" la négation du génocide survenu entre 1915 et 1917 (jusqu'à 1,5 million de morts), reconnu par Paris en 2001.
La Turquie admet jusqu'à 500.000 morts, mais qui ont été, selon elle, victimes non d'un génocide mais des aléas de la Première Guerre mondiale.
Deux délégations turques, l'une regroupant des parlementaires, l'autre des entrepreneurs, ont entamé lundi une visite à Paris afin de tenter de prévenir l'adoption de ce texte.
"Si cette loi est adoptée, il y aura beaucoup de dommages et conséquences pour les deux pays", a résumé lundi soir le patron de l'Union des Chambres de commerce et des Bourses de Turquie (TOBB), Rifat Hisarciklioglu, venu plaider à Paris la cause turque à la tête d'une délégation d'industriels.
Nicolas Sarkozy avait promis avant son élection en 2007 aux "Arméniens de France", estimés à environ un demi-million, de soutenir un tel texte. En octobre, il avait à nouveau jugé "pas acceptable" la négation du génocide survenu entre 1915 et 1917 (jusqu'à 1,5 million de morts), reconnu par Paris en 2001.
La Turquie admet jusqu'à 500.000 morts, mais qui ont été, selon elle, victimes non d'un génocide mais des aléas de la Première Guerre mondiale.