
François Fillon
"Il faut répondre calmement à la rue parce que gouverner c'est écouter chacun, gouverner c'est respecter chacun, mais gouverner la France c'est aussi parfois savoir dire non", a déclaré le Premier ministre qui s'exprimait lors d'une journée des parlementaires de la majorité, dans le sud-ouest de la France.
"Non, avec le Président de la République nous ne retirerons pas ce projet de réforme parce qu'il est nécessaire et raisonnable", a-t-il enchaîné au lendemain d'une nouvelle journée de mobilisation, refusant de revenir sur le report de l'âge légal de 60 à 62 ans.
Les syndicats ont proclamé jeudi un succès, revendiquant trois millions de manifestants au cours de la nouvelle journée d'action nationale contre la réforme des retraites, sur fond de bataille de chiffres avec le gouvernement qui en a compté moins d'un million.
"Nous ne renoncerons pas à l'augmentation de la durée d'activité parce que si par malheur nous le faisions, alors nos régimes de retraites s'écrouleraient sous le poids des déficits", a dit le chef du gouvernement sous les applaudissements.
"Dans ce non ferme et tranquille il n'y a aucun orgueil car je refuse de considérer les manifestants comme des adversaires. Il n'y a aucun mépris car aucun Français n'est coupable d'avoir des convictions", a-t-il affirmé.
"Mais je le dis posément nous conduirons cette réforme jusqu'à son terme car si nous tenons à notre héritage social, si nous tenons à garantir le niveau de nos pensions alors il n'y a qu'une seule façon sérieuse et responsable d'agir: il faut élever l'âge légal de la retraite", a insisté François Fillon.
Le gouvernement considère que faire travailler les Français plus longtemps, à l'instar de leurs voisins européens, est la meilleure option pour répondre à des besoins de financement évalués à 70 milliards d'euros d'ici à 2030.
Les syndicats ont prévu de se retrouver vendredi pour décider de la suite à donner à leur mouvement.
"Non, avec le Président de la République nous ne retirerons pas ce projet de réforme parce qu'il est nécessaire et raisonnable", a-t-il enchaîné au lendemain d'une nouvelle journée de mobilisation, refusant de revenir sur le report de l'âge légal de 60 à 62 ans.
Les syndicats ont proclamé jeudi un succès, revendiquant trois millions de manifestants au cours de la nouvelle journée d'action nationale contre la réforme des retraites, sur fond de bataille de chiffres avec le gouvernement qui en a compté moins d'un million.
"Nous ne renoncerons pas à l'augmentation de la durée d'activité parce que si par malheur nous le faisions, alors nos régimes de retraites s'écrouleraient sous le poids des déficits", a dit le chef du gouvernement sous les applaudissements.
"Dans ce non ferme et tranquille il n'y a aucun orgueil car je refuse de considérer les manifestants comme des adversaires. Il n'y a aucun mépris car aucun Français n'est coupable d'avoir des convictions", a-t-il affirmé.
"Mais je le dis posément nous conduirons cette réforme jusqu'à son terme car si nous tenons à notre héritage social, si nous tenons à garantir le niveau de nos pensions alors il n'y a qu'une seule façon sérieuse et responsable d'agir: il faut élever l'âge légal de la retraite", a insisté François Fillon.
Le gouvernement considère que faire travailler les Français plus longtemps, à l'instar de leurs voisins européens, est la meilleure option pour répondre à des besoins de financement évalués à 70 milliards d'euros d'ici à 2030.
Les syndicats ont prévu de se retrouver vendredi pour décider de la suite à donner à leur mouvement.