
La cour d'assises de Pontoise, près de Paris, a assorti la condamnation à la prison à vie d'une période de détention incompressible de 22 ans, se conformant aux réquisitions de l'avocat général.
Le procès de Thierry Devé-Oglou, déjà condamné pour un viol commis en 1995 et remis en liberté avant le terme de sa peine, s'est déroulé sur fond de débat sur la récidive en France.
"Je souhaite prémunir la société le plus longtemps possible", avait déclaré l'avocat général Eric Maurel devant la cour d'assises, en exigeant une sévérité exemplaire à l'égard de l'accusé.
Le dimanche 25 novembre 2007, en fin de matinée, Anne-Lorraine Schmitt, 23 ans, avait été retrouvée ensanglantée et inconsciente dans une voiture de RER (train de banlieue) en gare de Creil (région parisienne). Quelques minutes plus tard, elle décédait sur place.
L'enquête avait conduit à Thierry Devé-Oglou, manutentionnaire aujourd'hui âgé de 43 ans, retrouvé blessé et qui assurera d'abord avoir été agressé dans le RER. En garde à vue l'homme avoue finalement "avoir pété un câble" en tentant de violer Anne-Lorraine Schmitt avant de la poignarder.
Son casier judiciaire révèle que l'agresseur a déjà été condamné en février 1996 à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, pour un viol commis en janvier 1995 dans un RER sous la menace d'un couteau. Il avait été remis en liberté en février 1997.
Ce drame, survenu pendant l'examen par l'Assemblée nationale d'un projet de loi contre la récidive, avait eu un très fort retentissement médiatique et politique en France.
En septembre 2009, le viol et le meurtre d'une femme de 42 ans par un homme déjà condamné pour viol avait également soulevé un vif débat.
Le président Nicolas Sarkozy s'était engagé à renforcer la lutte contre la récidive, la solution prô née par le gouvernement étant, en substance, de conditionner la remise en liberté des criminels sexuels à un traitement contraignant de castration chimique.
Le procès de Thierry Devé-Oglou, déjà condamné pour un viol commis en 1995 et remis en liberté avant le terme de sa peine, s'est déroulé sur fond de débat sur la récidive en France.
"Je souhaite prémunir la société le plus longtemps possible", avait déclaré l'avocat général Eric Maurel devant la cour d'assises, en exigeant une sévérité exemplaire à l'égard de l'accusé.
Le dimanche 25 novembre 2007, en fin de matinée, Anne-Lorraine Schmitt, 23 ans, avait été retrouvée ensanglantée et inconsciente dans une voiture de RER (train de banlieue) en gare de Creil (région parisienne). Quelques minutes plus tard, elle décédait sur place.
L'enquête avait conduit à Thierry Devé-Oglou, manutentionnaire aujourd'hui âgé de 43 ans, retrouvé blessé et qui assurera d'abord avoir été agressé dans le RER. En garde à vue l'homme avoue finalement "avoir pété un câble" en tentant de violer Anne-Lorraine Schmitt avant de la poignarder.
Son casier judiciaire révèle que l'agresseur a déjà été condamné en février 1996 à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, pour un viol commis en janvier 1995 dans un RER sous la menace d'un couteau. Il avait été remis en liberté en février 1997.
Ce drame, survenu pendant l'examen par l'Assemblée nationale d'un projet de loi contre la récidive, avait eu un très fort retentissement médiatique et politique en France.
En septembre 2009, le viol et le meurtre d'une femme de 42 ans par un homme déjà condamné pour viol avait également soulevé un vif débat.
Le président Nicolas Sarkozy s'était engagé à renforcer la lutte contre la récidive, la solution prô née par le gouvernement étant, en substance, de conditionner la remise en liberté des criminels sexuels à un traitement contraignant de castration chimique.