"Il y a des moments et des situations où il faut dire haut et fort que ça ne va pas", explique le président du Mouvement démocrate (MoDem), qui souligne toutefois avoir "des différences avec le texte déposé par le PS". "Mais l'essentiel, assure-t-il, est qu'un acte solennel montre au pays qu'un signal d'alarme s'allume. Pour que nul ne puisse dire : nous ne savions pas."
M. Bayrou relève également que le "contre-plan de relance" présenté par le PS "est assez proche" de l'"architecture" que lui-même propose. "Dès le mois de décembre, considérant que le plan actuel ne suffirait pas, j'ai proposé une politique de relance différente. Premièrement, je plaidais pour un grand emprunt européen de l'ordre de 3 % du PIB. Deuxièmement, je proposais une aide aux familles modestes, un livret d'épargne crise, dont le montant pourrait atteindre 1000 euros. Enfin, je suggérais des investissements, notamment universitaires, ou en termes de réseaux", explique-t-il.
"Des manquements qu'aucun républicain et aucun démocrate ne doit pouvoir accepter"
M. Bayrou déplore par ailleurs que l'Etat "n'arrête pas de sortir des dizaines de milliards pour les banques, mais sans exiger les contreparties qui s'imposent." Il estime que "l'État ne peut pas mobiliser ces sommes astronomiques sans prendre, en contrepartie, les sièges au conseil d'administration qui doivent lui permettre d'exercer sa part de la gouvernance des établissements, de se faire entendre aussi bien pour la rémunération des dirigeants que pour le soutien au crédit."
Interrogé sur la pratique du pouvoir par Nicolas Sarkozy, le président du MoDem considère que "les atteintes aux libertés se multiplient de façon infiniment inquiétante." "On est à un tournant, assure-t-il. Au début du quinquennat, certains pouvaient soutenir que ces entorses étaient seulement une question de style. Aujourd'hui, c'est une question de textes : on fait entrer dans la loi et dans les institutions des manquements qu'aucun républicain et aucun démocrate ne doit pouvoir accepter."
M. Bayrou relève également que le "contre-plan de relance" présenté par le PS "est assez proche" de l'"architecture" que lui-même propose. "Dès le mois de décembre, considérant que le plan actuel ne suffirait pas, j'ai proposé une politique de relance différente. Premièrement, je plaidais pour un grand emprunt européen de l'ordre de 3 % du PIB. Deuxièmement, je proposais une aide aux familles modestes, un livret d'épargne crise, dont le montant pourrait atteindre 1000 euros. Enfin, je suggérais des investissements, notamment universitaires, ou en termes de réseaux", explique-t-il.
"Des manquements qu'aucun républicain et aucun démocrate ne doit pouvoir accepter"
M. Bayrou déplore par ailleurs que l'Etat "n'arrête pas de sortir des dizaines de milliards pour les banques, mais sans exiger les contreparties qui s'imposent." Il estime que "l'État ne peut pas mobiliser ces sommes astronomiques sans prendre, en contrepartie, les sièges au conseil d'administration qui doivent lui permettre d'exercer sa part de la gouvernance des établissements, de se faire entendre aussi bien pour la rémunération des dirigeants que pour le soutien au crédit."
Interrogé sur la pratique du pouvoir par Nicolas Sarkozy, le président du MoDem considère que "les atteintes aux libertés se multiplient de façon infiniment inquiétante." "On est à un tournant, assure-t-il. Au début du quinquennat, certains pouvaient soutenir que ces entorses étaient seulement une question de style. Aujourd'hui, c'est une question de textes : on fait entrer dans la loi et dans les institutions des manquements qu'aucun républicain et aucun démocrate ne doit pouvoir accepter."