Fujitsu dit avoir mis au point une méthode inédite électro-chimique qui détecte la présence et la quantité de divers types de protéines en quelques minutes, grâce à une réduction des manipulations nécessaires.
La technologie de Fujitsu consiste à analyser les variations de mouvement d'une chaîne ADN synthétique, sur laquelle viennent se fixer les protéines recherchées.
"Cette nouvelle méthode est beaucoup plus rapide que celles proposées jusqu'à présent et sera adaptée au diagnostic médical", a assuré l'un de ses concepteurs, Michihiko Aki.
Le corps humain contient des dizaines de milliers de protéines et l'évolution de leur présence peut signaler l'apparition d'une maladie.
La méthode imaginée par Fujitsu, en lien avec une équipe nippo-allemande d'une université de Munich, est présentée comme cent fois plus rapide que les moyens actuels. Elle nécessite des échantillons cent fois moins importants, selon Fujitsu.
"Nous pensons aussi à des applications dans le domaine de la sécurité alimentaire (prévention des intoxications par détection de protéines nocives), ou bien encore à une utilisation dans les situations sanitaires d'urgence (détection rapide de la propagation de maladies infectieuses)", a précisé Aki.
Cette technologie est encore en phase de recherche et "il reste encore bien des étapes avant d'arriver à un stade commercial", a cependant reconnu le chercheur.
La technologie de Fujitsu consiste à analyser les variations de mouvement d'une chaîne ADN synthétique, sur laquelle viennent se fixer les protéines recherchées.
"Cette nouvelle méthode est beaucoup plus rapide que celles proposées jusqu'à présent et sera adaptée au diagnostic médical", a assuré l'un de ses concepteurs, Michihiko Aki.
Le corps humain contient des dizaines de milliers de protéines et l'évolution de leur présence peut signaler l'apparition d'une maladie.
La méthode imaginée par Fujitsu, en lien avec une équipe nippo-allemande d'une université de Munich, est présentée comme cent fois plus rapide que les moyens actuels. Elle nécessite des échantillons cent fois moins importants, selon Fujitsu.
"Nous pensons aussi à des applications dans le domaine de la sécurité alimentaire (prévention des intoxications par détection de protéines nocives), ou bien encore à une utilisation dans les situations sanitaires d'urgence (détection rapide de la propagation de maladies infectieuses)", a précisé Aki.
Cette technologie est encore en phase de recherche et "il reste encore bien des étapes avant d'arriver à un stade commercial", a cependant reconnu le chercheur.