"J'ai ordonné de préparer le déploiement des systèmes PAC-3 et de navires de guerre équipés d'Aegis", a déclaré Naoki Tanaka à la presse.
Le Japon dispose de deux dispositifs complémentaires de défense antimissile: des bases de missiles sol-air Patriot Advanced Capability-3 (PAC-3) et des destroyers disposant du système de combat Aegis permettant de tirer des missiles intercepteurs Standard Missile-3 (SM-3).
Le Premier ministre, Yoshihiko Noda, doit toutefois donner un ordre formel avant que les Forces d'auto-défense nippones, le nom officiel de l'armée du Japon, ne se préparent à détruire la fusée si besoin est.
Les autorités nippones s'inquiétent que la fusée nord-coréenne ou des morceaux de ce lanceur ne retombent sur des territoires japonais ou à proximité.
La Corée du Nord a annoncé que la fusée serait lancée entre les 12 et 16 avril, vers le sud, depuis la base de lancement Sohae, dans le comté de Cholsan (la province cô tière du nord-ouest).
Son premier étage doit tomber en Mer Jaune, à l'Ouest de la péninsule coréenne, et le deuxième étage en mer des Philippines, à l'Est de l'archipel philippin. En chemin, la fusée doit passer au-dessus d'îles de l'archipel d'Okinawa, appartenant au Japon.
La décision nippone de se préparer à toute éventualité intervient à quelques jours d'un sommet nucléaire organisé à Séoul, auquel participeront entre autres M. Noda et le président américain Barack Obama, et au cours duquel le dossier nord-coréen pourrait être abordé.
En 2009, le Japon s'était préparé de la même manière au lancement d'une fusée nord-coréenne de longue-portée, la dernière en date à avoir été tirée avant celle attendue à la mi-avril prochain.
Le lancement par Pyongyang de cette fusée en 2009 avait été condamné par le Conseil de sécurité de l'ONU et avait entraîné un renforcement des sanctions à l'égard du régime nord-coréen.
A l'époque, cette fusée, considérée comme un missile par le Japon, les Etats-Unis et leurs alliés, avait survolé le nord de l'archipel sans incident ni tentative nippone de l'abattre.
Le Japon dispose de deux dispositifs complémentaires de défense antimissile: des bases de missiles sol-air Patriot Advanced Capability-3 (PAC-3) et des destroyers disposant du système de combat Aegis permettant de tirer des missiles intercepteurs Standard Missile-3 (SM-3).
Le Premier ministre, Yoshihiko Noda, doit toutefois donner un ordre formel avant que les Forces d'auto-défense nippones, le nom officiel de l'armée du Japon, ne se préparent à détruire la fusée si besoin est.
Les autorités nippones s'inquiétent que la fusée nord-coréenne ou des morceaux de ce lanceur ne retombent sur des territoires japonais ou à proximité.
La Corée du Nord a annoncé que la fusée serait lancée entre les 12 et 16 avril, vers le sud, depuis la base de lancement Sohae, dans le comté de Cholsan (la province cô tière du nord-ouest).
Son premier étage doit tomber en Mer Jaune, à l'Ouest de la péninsule coréenne, et le deuxième étage en mer des Philippines, à l'Est de l'archipel philippin. En chemin, la fusée doit passer au-dessus d'îles de l'archipel d'Okinawa, appartenant au Japon.
La décision nippone de se préparer à toute éventualité intervient à quelques jours d'un sommet nucléaire organisé à Séoul, auquel participeront entre autres M. Noda et le président américain Barack Obama, et au cours duquel le dossier nord-coréen pourrait être abordé.
En 2009, le Japon s'était préparé de la même manière au lancement d'une fusée nord-coréenne de longue-portée, la dernière en date à avoir été tirée avant celle attendue à la mi-avril prochain.
Le lancement par Pyongyang de cette fusée en 2009 avait été condamné par le Conseil de sécurité de l'ONU et avait entraîné un renforcement des sanctions à l'égard du régime nord-coréen.
A l'époque, cette fusée, considérée comme un missile par le Japon, les Etats-Unis et leurs alliés, avait survolé le nord de l'archipel sans incident ni tentative nippone de l'abattre.